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sur 2156 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Voyant enfin un rayon de soleil apparaître dans le ciel, je me suis décidé cette semaine à lire un nouveau Houellebecq. Je ne prends en effet plus le risque de le lire par temps gris, le mélange des deux me donnant généralement l'envie de me jeter sous le tram le plus proche.

Et comme attendu, le héros de Plateforme ne respire pas la joie de vivre : célibataire, un boulot routinier qui l'indiffère, il n'a pour seul loisir que le réchauffement de plats surgelés et la consommation de jeux télévisés. Après la mort de son père, auquel il ne parlait plus beaucoup, et la réception de l'héritage, il décide de partir en voyage en Thaïlande dans un effort un peu désespéré de trouver le bonheur, et découvre les joies du tourisme sexuel.

L'écriture de Houellebecq est toujours acerbe et cynique. Tous les personnages occidentaux sont névrosés, abrutis par les tonnes d'objets qu'ils ont accumulés, et hystériques à la pensée des tonnes d'objets qu'ils n'ont pas encore obtenus. Obéissant aveuglément aux injonctions des politiques, des organismes publics, des magazines (des slogans publicitaires s'immiscent d'ailleurs régulièrement dans les pensées du narrateur, qui les débite sans y penser), ils se comportent comme des robots, incapables de nouer une relation sociale digne de ce nom, et encore moins de coucher ensemble.

Je ne sais pas si l'Occident va s'effondrer sous le poids de sa propre décadence, mais si tel est le cas, Houellebecq l'aura décrite à la perfection. Avec sa galerie de personnages simples, sans histoire et plein de bonne volonté : un couple de retraités, un autre d'écolos, un ouvrier venu découvrir les joies de l'exotisme, un fonctionnaire irréprochable, … on en vient pourtant à reconsidérer nos petites routines avec horreur et nos vies bien rangées comme des aberrations totales.

J'ai achevé ce livre au bon moment : le temps gris revient, et la grève des trams est terminée.
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C'est jubilatoire ! C'est une perle de la littérature française contemporaine. Comme souvent, Michel Houellebecq met sa drôlerie un peu moqueuse et son talent pour observer les tocs de ses contemporains au service d'un texte particulièrement comique, parfois désopilant et souvent cocasse.
Michel, célibataire convaincu et fonctionnaire au ministère de la culture décide de prendre des congés en Thaïlande alors que son père vient de décéder. Dans le club où il séjourne, il rencontre Valérie, cadre dans une société de tourisme. Une idylle va naitre à leur retour de vacances et ils ne se quitteront plus jusqu'à ce qu'un terrible évènement ne survienne…
Michel Houellebecq propose à travers cette histoire une étude sexo-socio-culturelle de l'humanité. Il démonte avec beaucoup de véracité la religion moyenâgeuse islamique (particulièrement lors du passage page 242 de l'édition J'ai Lu), décrit parfaitement les comportements occidentaux en terre étrangère et remet, comme souvent dans ses ouvrages, l'église au milieu du village.
Evidemment, c'est une oeuvre à côté de laquelle il est impossible de passer sans s'y attarder. C'est à lire et à déguster sans aucune modération.
Editions J'ai lu, 351 pages.
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Plateforme, 2001. Troisième roman de Michel Houellebecq après Extension du Domaine de la Lutte (1994) et Les Particules Elémentaires (1998).

Dans cette histoire, Michel, le narrateur, a perdu son père. Ca semble moins l'intéresser que la cultissime émission "Question pour un champion". Il en profite même pour se rendre, grâce à Nouvelles Frontières, en Thaïlande, tester les bienfaits du massage et des bordels. Il rencontre Valérie, commerciale, avec qui il vivra une histoire d'amour avant qu'... mais non, je vous dis pas ! Z'avez qu'à lire le bouquin !

Bienvenue à Pattaya les Babelionautes ! Installez-vous, c'est Miche-Muche qui paie ! Planquez vos filles, quand même, il n'est pas très fréquentable : il explore de sa Plateforme le tourisme sexuel, la décadence du monde occidental, la religion et le terrorisme. Chemin faisant, il enfante deux polémiques :

peutita : il présente le tourisme sexuel sous un jour favorable, (il fait même une apologie de la prostitution selon Lire).

peutibé : "Les musulmans et leur civilisation y sont la cible d'insultes répétées et font l'objet des amalgames racistes les plus mensongers et les plus dégradants." (pour Abdel-Illah SALHI — Libération, 4 septembre 2001)

Décidément, il barbote dans les polémiques comme un poisson dans l'eau, Houellebecq, et il ne s'est pas endormi sur ses lauriers,(dixit L Express). Il croit d'ailleurs bien senti d'ajouter dans son interview au magazine Lire : "la religion la plus con, c'est quand même l'islam". "Quand on lit le Coran, on est effondré." Il est même attaqué (et relaxé) en justice.

Houellebecq est-il sur les traces de Zola pour son Germinal ? Sur celles de Flaubert avec Madame Bovary ? Sais pas. Houellebecq est-il l'écrivain maudit de sa génération ? Ma réponse est oui ! Maudit pour son timing, lui qui publie ce livre à quelques jours du 11 septembre 2001, puis Soumission le jour de la tuerie de Charlie Hebdo. Maudit pour son style - plat selon certains critiques. Maudit pour ses idées ou celles qu'il prête à ses personnages.

Je ne vous parlerai plus de cette histoire à trois personnages, je vous invite à la découvrir. Je n'ai pas lu TOUT Houellebecq, (mais Soumission, Les Particules élémentaires, La Carte et le Territoire et quelques poésies, notamment des histoires d'internes qui se grattaient en mangeant des bananes), mais sans hésitation, ce Plateforme est mon préféré, celui qui m'a le plus réjoui pour son cynisme, son exploration du vécu bas de gamme.

Permettez moi enfin de vous donner le ton par un extrait que je vous situe : Michel rencontre une jeune artiste d'avant-garde. Elle sort des Beaux-Arts. Elle travaille uniquement sur son corps.

"J'espèrais qu'elle n'allait pas me sortir des photos de chirurgie esthétique des orteils, ou quoi que ce soit d'approchant, j'en avais un peu soupé de ces histoires. Mais non, elle me tendit juste des cartes postales qu'elle avait fait réaliser avec l'empreinte de sa chatte trempée dans différentes peintures de couleur. Je choisis une turquoise et une mauve ; je regrettais un peu de ne pas avoir apporté de photos de ma bite en échange."

Je pourrais encore vous en parler longtemps et avec délectation de ce bouquin que vous n'aimerez peut-être pas. Pourtant, Houellebecq, c'est une bonne façon de commencer ce siècle !
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Le héros a une vie aussi palpitante qu'une finale de "Questions pour un champion" (qu'il adore au demeurant) et sa vie sexuelle se résume à regarder de jolies vulves s'ébattrent dans un peep-show (j'ai dit "vulve" ? Non, vous avez dû mal lire...).
Houellebecq a toujours les mots justes pour décrire le mal de vivre, les vies grises comme un vieux parpaing (en même temps, regardez le bien... Pas le genre de spécimen à danser sur David Guetta, le Michel), mettre le doigt sur la médiocrité de nos comportements et la profonde inutilité des 3/4 des hominidés qui nous entourent (dans lequel il s'inclut d'ailleurs).
Mais ici, la mort du père, va faire découvrir l'amour au personnage principal. le grand, celui avec qui faire l'amour, voire baiser comme des bonobos, est à chaque fois une expérience quasi-mystique.
Donc le héros découvre le sexe heureux (à deux ou à plus si affinité) et les arcanes de l'industrie touristique avec Valérie, une femme belle, intelligente et à la sexualité généreuse.
On y parle aussi tourisme sexuel ("elle a commencé par le dos pour finir par mes couilles" dixit le personnage principal sur les talentueuses officiantes des salons de massage thaïs).
Il écrit bien, il dit les choses avec simplicité et détachement. On rit souvent (Ah ! Cette scène avec l'artiste contemporaine faisant des moulages de son clitoris et des cartes postales avec son sexe comme pinceau... une merveille !).
Bon, je dois le dire. Houellebecq est un bon vendeur, il sait placé son petit scandale pour faire le buzz : outre le tourisme sexuelle, il nous sort un petit couplet islamophobe outré... si outré que l'on a des difficultés à y croire (lui aussi je crois).
C'est une histoire d'amour et de sexe, il y a de la beauté, des sentiments simples et magnifiques (une double double-pénétration et du triolisme en sauna aussi...).
Mais comme de nombreuses histoires d'amour cela ne finit pas forcément avec beaucoup de bonheur et d'enfants (ce qui est souvent antinomique d'ailleurs mais passons ce n'est pas le propos...).
PS : si vous n'aimez pas Houellebecq et bien... ne le lisez pas. C'est simple et cela évite bien des tracas.
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Ce livre me laisse complètement perplexe.
Je n'ai aucune sympathie pour les deux personnages principaux, je ne suis pas attirée par leurs caractères, je ne me sens pas proche de leurs idées, je réprouve certains de leurs agissements, bref, je n'irais pas boire un verre avec eux, ni eux avec moi d'ailleurs.
Et pourtant...
J'ADORE ce livre, il m'émeut aux larmes, et je suis bien obligé d'avouer que c'est un des plus beau livre d'amour que j'ai lu !!!
Très étrangement ce n'est pas du tout le côté lubrique ou dépressif que je retiens de ce livre mais vraiment leur amour l'un pour l'autre.
Parce que quoi que nous pensions d'eux, qu'est ce qu'ils s'aiment !
Et plus je le lis plus je le trouve romantique, d'ailleurs je propose de le classer dans la collection harlequin ;-)
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« Plateforme » raconte l'histoire de Michel, banal fonctionnaire qui, suite au décès de son père, hérite d'une somme importante. Il part alors plusieurs semaines en Thaïlande. Cependant, une fois là-bas, il se lasse vite des visites culturelles et se tourne vers les prostituées locales pour tromper son ennui. Heureusement, il rencontre aussi Valérie, jeune cadre du secteur touristique, dont il tombe amoureux. A son retour, celle-ci se voit confier la délicate mission de redresser une chaîne de clubs de vacances déficitaire. Involontairement, Michel lui apporte son soutien en suggérant au cours d'un repas arrosé d'intégrer le sexe au panel des activités clubistes. Contre toute attente, Valérie adhère complètement au concept et élabore un projet lorgnant dans cette direction.

« Plateforme » diffère des deux romans précédents. le ton s'avère résolument plus léger. On se surprend même à rire de nombreuses fois. Pourtant, le sujet traité, à savoir le tourisme sexuel, n'a rien de drôle. Sournoisement, donc, Houellebecq dédramatise la situation en adoptant la position des riches occidentaux qui, « en toute innocence », viennent satisfaire leur libido dans les pays défavorisés. Les nombreux détracteurs ont probablement pris « Plateforme » au premier degré sans chercher le message en filigrane : le corps humain est une marchandise comme une autre. Ce cynisme dérange car il renvoie une image peu flatteuse aux lecteurs occidentaux. Sommes-nous devenus à ce point calculateurs, hypocrites, insensibles? Avec beaucoup d'habileté, Houellebecq évite toute réponse frontale. Il se contente juste de décrire à travers le point de vue faussement candide de son narrateur et prouve à nouveau qu'il manie l'ironie comme personne.

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Si l'on s'en tient au strictement factuel, c'est l'histoire qu'un fonctionnaire de quarante ans, célibataire, qui hérite de son père, se paie un circuit organisé en Thaïlande, y rencontre une professionnelle du tourisme et imagine avec elle et un de ses collègues, à son retour, un nouveau concept de vacances en club, favorisant les échanges sexuels des vacanciers avec les autochtones. L'histoire se termine mal, par un attentat commis par des islamistes radicaux dans le club qu'ils ont fondé à Krabi.
Si l'on pousse un peu plus loin : c'est l'histoire d'un homme seul, profondément cynique, qui ne s'épanouit que dans le sexe pour le sexe (sans relations, svp). Cet homme, le narrateur, antipathique, misanthrope et solitaire, porte un regard clinique sur le monde qui l'entoure, à partir de deux grilles de lecture, la sociologie et le marketing. Cela donne lieu à des descriptions cruelles, pleines de désillusions, mais que l'on ne peut s'empêcher de trouver souvent (très) drôles, tout en se disant que ce n'est pas politiquement correct d'en rire. Mépris pour les provinciaux, les « bidochons ». Mépris pour les « trendys ». Mépris pour les religions, surtout les religions monothéistes, en particulier l'islam (car les catholiques, au moins, ont compris, ils ont introduit un trio de dieux, des saints, une vierge, pour rendre les choses un peu plus attrayantes… j'adore !). Admiration pour les prostituées, celles qui aiment leur métier et le font bien. Mépris pour la famille… Clichés raciaux. Clichés de classes. Lors de son voyage, le narrateur tombe amoureux de Valérie, qui aime faire l'amour et nager dans la mer, qui aime donner du plaisir et en recevoir, gentille prédatrice capitaliste, dont l'objectif est de mettre suffisamment d'argent de côté pour en profiter sous des cieux plus cléments et moins pudibonds que la France. Michel s'humanise, devient plus positif, mais Valérie meurt dans l'attentat. Il sombre alors complètement, redevient triste, solitaire et cynique, et perd son seul goût pour la vie, son amour du sexe. Il devient complètement insensible.
L'écriture est clinique, mécanique, précise, on voit ce que le narrateur voit, on entend ce qu'il entend, les mots sont choisis avec justesse. le narrateur mêle son récit d'extraits du Guide du Routard (qu'il déteste, ce parangon de la bien-pensance), de théories marketing et d'extraits de sociologues. Les scènes de sexes sont racontées de façon très crue, très descriptive, comme attendu dans un Houellebecq. Il oppose l'opulence d'un monde, sa violence économique, à la pauvreté d'un autre, et à sa violence physique. Il pose cet environnement dans son roman, sans sourciller, comme si tout était normal.
J'ai lu ce roman en pensant ne pas l'aimer et je l'ai dévoré. D'accord ou pas d'accord avec cet auteur provocateur (ou 1er degré ?), on ne peut que reconnaître son talent d'écrivain…
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Un petit fonctionnaire médiocre, désabusé sans ambition, qui consomme des plats surgelés et des jeux vidéo, va profiter de l'héritage que lui a laissé son père pour tenter de trouver le bonheur, en s'offrant un voyage organisé en Thaïlande.
Il va y découvrir les salons de massage, le tourisme sexuel et va rencontrer Valérie, la seule parmi ses compagnons de voyage, qui va trouver grâce à ses yeux.
De retour à Paris, son chemin croise à nouveau celui de Valérie et, très rapidement, ils décident de s'installer ensemble. Michel est heureux. Il a, enfin, trouvé le bonheur et, lui et Valérie, échafaudent des projets d'avenir.
Hélas, pour Michel Houellebecq, aucun bonheur n'est éternel et la fin du roman, très surprenante, va le prouver.
Une fois de plus, Michel Houellebecq nous dresse un portrait au vitriol de la société occidentale décadente, de la société de consommation.
Son écriture est le triste reflet de notre époque. Certains médias ont parfois évoqué son écriture en la qualifiant d'être un "style plat". Bien sûr, Michel Houellebecq ne fait pas dans le Proust mais ce n'est pas le but recherché. A mon avis, il s'agit plutôt de pratiques textuelles contemporaines. Il énonce des propositions anodines dont la juxtaposition produit un certain effet de dérision ce qui me fait penser à DESPROGES dont je suis une fan inconditionnelle ! Pas de métaphores, des clichés, des lieux communs, un ton neutre, des dialogues crus mais toujours un sincérité qui décape.
Les propos provocateurs, xénophobes ou racistes qui donnent lieu à controverses ne signifient pas(selon moi) que l'auteur est xénophobe ou raciste mais à travers de tels propos Michel Houellebecq veut dépeindre la décadence de notre société occidentale. C'est ainsi que je l'interprète et le ressens mais je ne prétends pas détenir la vérité. C'est mon simple ressenti sur un auteur qui fait souvent polémique mais que je trouve absolument génial et visionnaire.
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Au moins à lire pour avoir des commentaires bien sentis sur les écologistes jurassiens, les naturopathes et les seniors charcutiers bidochons. Et pour le style de l'auteur, bien sûr, qui juxtapose notamment des faits tout à fait sordides et des détails insignifiants du quotidien. Du style :
deux adolescents éclataient la tête d'une sexagénaire. En entrée, j'ai pris du maquereau.
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Sur Michel Hoellebeck , on lit tellement d'avis et en particulier sur ce roman qui semble avoir prévu les attentats de Bali de 2002, que je n'ai pas hésité à le choisir quand la bibliothécaire l'a mis au programme de notre club dans le thème « tourisme » . Il a tellement sa place, dans ce thème ! (Pour justifier ma photo, oui, il parle de Dinard et même de ma plage – une ou deux phrases, mais elle y est !) Depuis « les Particules Élémentaires », je continue à le lire régulièrement, sans être déçue, même si parfois il me rend très triste. J'avais bien aimé « La carte et le territoire » et depuis longtemps, je voulais lire « Plateforme ». C'est, comme toujours chez lui , une analyse assez froide des comportements de nos contemporains, il s'agit ici du tourisme, mais pas seulement. Aussi de la façon dont notre société adule l'argent pour l'argent. il s'amuse à nous décrire certains excès des installations d'art contemporain. Il montre à quel point la violence peut devenir incontrôlable dans les banlieues. Il se fait une piètre idée de l'Islam et n'hésite pas à l'écrire. Et surtout, il fait une description très détaillée du plaisir sexuel sous toute ses formes. le héros tombe amoureux d'une Valérie plus jeune que lui lors d'un voyage en Thaïlande, il travaille au ministère de la culture, où il organise des expositions toutes plus bizarres les unes que les autres, son père meurt, il a donc quelques dispositions financières. Valérie travaille pour le tour-opérateur qu'ils avaient choisi et il va l'aider à monter des concepts de voyages plus rentables. le héros et les deux autres personnages importants Valérie et son chef Jean-Yves se rendent compte que lors des voyages organisés la seule chose que désirent les touristes c'est avoir des relations sexuelles , autant les prévoir par le Tour-Opérateur qui se nommera « Aphrodite ».
Tout le talent de cet écrivain , c'est d'aller juste un peu plus loin, et parfois pas tant que ça de nos comportements et donc ces occidentaux qui viennent « baiser » loin de chez eux trouveront tout ce qu'ils veulent sauf que .… un terrible attentat en 2002 en tuera plus de deux cents d'entre eux. Ne cherchez pas de condamnations morales ou des jugements de valeur, on a l'impression que rien ne le choque ; Michel Houellebeck décrit ce que tout le monde peut voir ou connaître. Dans un style particulier qui peut sembler assez plat, il accroche son lecteur, (en tout cas moi) sans aucun autre effet qu'une histoire très bien racontée et un point de vue d'une honnêteté absolue, mais comme toujours assez triste car très désabusé sur la nature humaine.
Lien : http://luocine.fr/?p=10581
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