Grande perte de vitesse dans ce troisième volume : l'intrigue principale n'avance pas d'un pouce, l'humour devient répétitif et sans surprise, et les critiques de la société laissent la place aux convictions personnelles de l'auteur, exprimées sans aucune subtilité. À peine fait-il l'effort de les replacer dans le contexte du récit ! J'espère un peu de renouvellement dans le volume suivant...
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On constate dans ce troisième tome que Soltzn Gris est vraiment un incompétent qui ne voit pas puis long que le bout de son nez. Ce qui engendre des quiproquos et des situations cocasses ... on a mal pour lui. le monde que l'on découvre est un monde vraiment sombre et immoral ou les dirigeants, la justice, les forces de l'ordre et la médecine sont imbibés de malhonnête et de fourberie.
Ce monde ressemble par certains côtés au nôtre est c'est ce qui rend dérangeant est glauque cette dékalogie. Bref on ressort un peu ébouriffé de cette lecture.
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En fait, plus qu'un livre de SF c'est une charge contre la société américaine et plus largement humaine et tant pis si Hubbard est le créateur de la scientologie, tout ce qu'il dit est juste, alors... et on continue à s'amuser de l'humour sans fioriture et quelques fois cynique de l'auteur.
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Grand fan de science-fiction, j'ai adoré cette dékalogie. Il faut passer outre le cursus de l'auteur pour s'attacher à une histoire qui nous tient en haleine d'un bout à l'autre.
On ne s'ennuie jamais avec cette série.
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— Tu as trouvé des artistes, non ?
— Oui, mais leur style est très peu classique. Ils sont contre l’establishment, ce qui devrait leur valoir des amitiés. Ils sont totalement anticonformistes. C’est tout juste s’ils ont suivi les cours des beaux-arts à Empire, parce que leurs profs les haïssaient. Ils ont bien essayé de se fixer à Soho, le quartier des artistes, mais ils se sont mis tout le monde à dos et on les a virés. Ils refusent de prostituer leur art en travaillant pour des agences de publicité, alors ils crèvent de faim et ils ne savent plus où aller.
— Prostituer leur art, hum, fit Heller. Qu’est-ce qu’il y a de si répréhensible dans leur tendance artistique ?
— On appelle ça le « néoréalisme ». Quand ils peignent un bateau à voiles, ça ressemble à un bateau à voiles. Complètement révolutionnaire ! C’est de la provocation, à l’opposé de tous les courants modernes. Les gens qu’ils dessinent ressemblent vraiment à des gens !
Quand la cour prononce un verdict défavorable, il nous reste toujours le bazooka pour infirmer son jugement.
Qu’est-ce qui a pu vous donner cette idée folle que les fous ne pouvaient pas enseigner à l’école ? Il faut être fou ne serait-ce que pour commencer !
INA 1972
Présentation de l'origine de cette "association" et témoignages d'adeptes.