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4,03

sur 7506 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une seule question m'a hantée tout le long du livre : qu'a donc fait ce condamné pour mériter la peine de mort? Quel est son crime? Une question pour laquelle je n'aurais jamais la réponse car là n'est pas la problématique du livre justement. Un criminel, peu importe son crime, mérite-t-il de mourir? Et d'ailleurs, qu'est-ce qu'un criminel si ce n'est un terme inventé par notre société pour classer certains individus?

Ce livre amène au débat de par son sentimentalisme et nous fait réfléchir. Victor Hugo parvient à nous transmettre son opinion et à nous toucher par sa plume poétique et authentique. Qui sommes-nous pour juger qui a droit de vie ou de mort?

Un classique de la littérature que tout le monde devrait lire.
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Formellement, c'est une édition fourre-tout celle dans laquelle j'ai lu ce texte. le point commun est thématique> des plaidoyers contre la peine de mort. (En guise de préface: "une comédie à propos d'une tragédie" (bof); le texte principal (le dernier jour d'un condamné); une autre nouvelle (que je préfère) = Claude Gueux; puis l'affaire Tapner, en trois parties, qui relève davantage du travail d'un journaliste d'opinion.

Partout on retrouve des caractéristiques de Hugo: une faculté d'empathie hors du commun; une fermeté exemplaire dans sa volonté de faire bouger les montagnes.

Dans chacun des textes il y a des passages qui résonnent de manière étrangement actuelle (hélas).

Bref, une lecture qui m'a intéressée en tant que fan de Victor Hugo, mais sans plus.
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Victor Hugo a assisté à de nombreuses exécutions publiques et cela a toujours trouver cela injuste et inhumain. Il a profité de ces positions politiques pour faire débattre de ce sujet. Mais aussi de sa plume d'écrivain pour faire réagir à cet acte. du haut de ces 26 ans, il rédige une courte histoire en ce mettant à la place d'un homme, d'un noble accusé à la mort par guillotine. le texte paraîtra en 1829 anonymement par le biais de l'éditeur Charles Gosselin. C'est en 1832 que le livre sera réédité avec une très longue préface rédigé par l'auteur, signé avec son nom.

Tic, tac le temps passe. le condamné a 6 semaines avant de perdre la tête. Il va raconter dans un langage châtier son quotidien. On ne saura pas qui il est, ni ce qu'il a fait. Il reconnaît avoir commis un crime et cela sans aucune culpabilité. Un temps chargé de peur, de stress, de doute. Il s'interroge sur le fait que l'on puisse tuer le père d'un jeune enfant de 3 ans. En même temps, il a commis un crime de son plein gré. Je ne dis pas que sa peine est justifiée. le discours aurait-il été très différent s'il était condamné à la prison à vie? le côté noir est le côté spectacle de ces actions de torture. le peuple se réunit, achète les actes de mise à mort, réserve des places, achète des mèches de cheveux du condamné ou du sang fraîchement recueilli du coup…

Bref, une lecture assez sympathique et douce. La préface ici mise en prologue est plus incisive, violente, brutale. On croirait un discours politique clamé à ceux qui font les lois. On retrouve un Victor Hugo engagé et passionné. le message est d'ailleurs plus puissant que l'histoire elle-même. Une lecture qui me replace dans une période de l'histoire qui me paraît si lointaine et pourtant si proche à la fois.
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on peut pas mettre de demi note ok prcq c'est 3.5 que j'veux mettre là !

Voilà, j'ai lu le duo 'Claude Gueux' et 'Le dernier jour d'un condamné' ! Alors, est-ce que foncièrement ces deux oeuvres doivent être liées... je sais pas mais c'est pas grave! J'ai ma préférence pour Claude Gueux, c'est normal, on s'attache au personnage, on le connait on sait ce qu'il a fait et pourquoi : d'une certaine manière on le comprend, on se met à sa place. Là, on est plongé dans la tête du condamné mais c'est pas pareil, on a pas ce qu'on a avec Claude Gueux. Mais bref, c'est un bon livre, vraiment intéressant dans ce qu'il raconte et j'ai particulièrement aimé le moment où il parle de la souffrance de l'exécution, vraiment sympa !
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Le dernier jour d'un condamné...roman à thèse captivant, pas vrai ?
Ce court texte nous narre dans une sorte de journal les dernières vingt-quatre heures de l'existence d'un condamné à mort. Nous ne connaissons pas son nom, son identité. Il nous parle de sa vie d'avant, avant d'être emprisonné pour être guillotiné. Il nous livres également ses angoisses, ses craintes, ses peurs.
Pareil pour La Gloire de mon Père de Marcel Pagnol, j'ai emprunté ce livre au CDI de mon collège, attirée par son titre. Je l'ai donc lu en cinq jours, et j'ai ressenti les émotions et les sentiments du protagoniste. J'ai donc compati pour lui. Je me suis mise à sa place. Pourtant, je n'étais pas tranquille durant toute la lecture de ce livre, j'avais peur pour lui. Même s'il a commis, apparemment, une grave faute, - la raison de son emprisonnement et de sa condamnation -, faute que je ne voyais pas. Pour, ce misérable était innocent. J'en étais persuadée. Mais non.
Je n'ai pas plus que ça accroché à l'intrigue, même si le protagoniste est touchant. Bien sûr je lirai encore du Hugo, car du Hugo c'est du Hugo quand même ! Mais ce ne sera pas ce roman-là qui m'aura le plus attirée. La plume est jolie, bien entendu, même si je n'ai pas tout compris. L'histoire est assez intéressante, c'est seulement le type de roman, le roman à thèse qui ne m'a pas plu. Cependant, le vocabulaire est d'une richesse sûre, Hugo était un génie de la littérature, ce qui me donne envie de découvrir ses autres oeuvres. C'est un bon livre. C'est pourquoi je mets la note de trois sur cinq à ce court roman qu'il faut malgré tout découvrir.
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j'ai lu très peu de livre de Victor Hugo, à vrai dire deux avec celui-ci et le premier tome des misérables que je n'ai pas pu finir, mais je dois avouer que j'ai vraiment apprécier ce livre, tout en sachant du sujet qu'il traite. Dans mes souvenirs Hugo parle bien des regrets que peuvent avoir certains prisonniers et, plus particulièrement les prisonniers à mort sur les actes qu'ils ont commis. C'est un livre vraiment humain.
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Ce roman qui nous fait vivre l'angoisse qui hante ce condamné à mort, nous montre toute la révolte de Victor Hugo contre la peine de mort et la cruauté que les hommes peuvent infliger à leur semblable pour les punir d'un crime.
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ce folio classique comporte 2 romans de Victor Hugo ; j'ai lu l'autre : BUG-JARGAL.
difficile de critiquer un roman écrit par Victor Hugo à 16 ans , publiée après avoir réécrit une version définitive à 24 ans.
L'histoire se situe à Saint-Domingue pendant la révolte des esclaves. (1791)
Avec notre vision du XXI eme siècle certains passages peuvent nous sembler relever du racisme, d'autres ont un côté un peu " case de l'oncle Tom."
On apprécie le talent d'un très jeune écrivain et sa connaissance (à 16 ans)d'un évènement vieux de près de 30 ans.
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Quelles pensées peuvent donc habiter l'esprit d'un condamné à mort ? Voilà une question à laquelle tente de répondre Victor Hugo dans ce court roman. Avec sa plume légendaire, le chef de file du mouvement romantique prête sa voix à une future victime de la guillotine. Innocent ou coupable, peu importe, cette sentence suprême dont Hugo a été le témoin à plusieurs reprises, est inadmissible. Véritable plaidoyer contre la peine capitale, ce roman, publié pour la première fois en 1829, accuse un système judiciaire injuste et une religion défaillante. A l'époque, Victor Hugo défend son roman controversé en le présentant comme une "plaidoirie générale et permanente pour tous les accusés". Pour en savoir plus, jetez donc un oeil à cet article de Wikipédia.

Malgré qu'il aborde une question fondammentale, ce roman ne me marquera pas plus que ça : je m'attendais à un texte plus percutant. J'ai été déçue car je n'ai pas retrouvé la verve habituelle de l'auteur. On y trouve tout de même quelques passages notables ponctués de mots jargonnants de l'époque, mais rien qui ne laisse présager à mon goût, un texte majeur. Certains reprocheront au roman de ne pas évoquer les causes de la condamnation du narrateur mais personnellement, cela ne m'a pas dérangée. Après tout, ce ne sont pas des crimes dont il est ici question mais bien de la peine de mort. Pour les curieux, vous pouvez toujours vous faire votre propre idée en lisant la version intégrale en PDF. A noter que cette version PDF proposée par ebooksgratuits.org comprend une préface intéressante de Victor Hugo.
Lien : http://livresacentalheure-al..
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J'ai lu du 12/07/2022 au 13/07/2022.

J'ai lu ce livre dans le cadre de mes études. J'ai préféré anticiper surtout que je redoutais beaucoup sa lecture par son thème.
Victor Hugo et moi, c'est une relation assez spéciale que nous avons. En effet, je l'avais eu à mon oral de mon BAC de français avec Les Misérables. Il a donc considérablement marqué ma vie de lectrice et d'étudiante. Puis, Victor Hugo m'a fait apprécier un peu plus la poésie avec La Légende des siècles quand je faisais une licence de lettres. Là, je le découvre dans un essai assez original dans le cadre de mon master littéraire.
Comment dire ? Cette lecture m'a donné le cafard, était très dure d'un point de vue émotionnel. C'est pour cela que j'ai eu beaucoup de mal à le lire car les sentiments me prenaient aux tripes. Je trouve cela intéressant que Victor Hugo fasse un monologue d'un homme condamné à la mort. On ne sait rien de lui, ni son nom, ni son crime si ce n'est qu'il va laisser sa fille et sa femme.
La plume de Victor Hugo est bouleversante car il joue avec les métaphores, le registre romantique qui accentue ce "moi" et les émotions. Tout contribue pour ne pas nous laisser indifférent.
Au-delà de ce monologue autour des derniers jours de la vie d'un homme jugé coupable pour un crime, on assiste impuissant à la destinée de l'homme, à son calvaire, à cette mort presque instantanée. Son destin est scellé.
Victor Hugo a rédigé ce roman enfin essai pour promouvoir l'abolition de la peine de mort. D'un point de vue argumentaire, l'auteur s'étend dans sa préface et répond aux nombreuses critiques notamment l'absence d'informations sur le protagoniste malgré ce "moi" omniprésent. L'auteur tend de généraliser ce combat, de le rendre universel. Personnellement, la préface ne m'a guère convaincue dans les arguments à certains niveaux mais le monologue, c'est-à-dire le récit, a su me toucher.
J'apprécie également la mini pièce de théâtre avant le monologue autour de la réception de l'oeuvre pour alléger l'atmosphère. Cela me rappelle fortement Molière qui prenait un malin plaisir à imaginer la réception de sa pièce, à utiliser l'humour et l'ironie pour se moquer de lui-même tout en critiquant la société.

Pour conclure, la note peut sembler sévère malgré mon avis mais c'est une lecture qui est très difficile à lire car elle nous fait ressentir des émotions extrêmes. Elle touche notre humanité.

Ma note : 4.5/10
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