Le syndrome du Titanic : Tome 2

Un livre écrit en 2008 suite au premier tome de 2004. Un livre terriblement actuel tant - en le lisant - on se dit que les choses n'ont pas tellement changées. Depuis la première conférence mondiale sur le climat en 1979, à Genève, le sommet de Rio en 1992, le sommet de Kyoto en 1997 (qui visait à réduire, entre 2008 et 2012, d'au moins 5 % par rapport au niveau de 1990 les émissions de six gaz à effet de serre dont le dioxyde de carbone, le méthane et le protoxyde d'azote), les COP depuis 1995, tout a été dit. le titre choisi par Nicolas Hulot reste évocateur. Il dresse un constat sans concession, un portait des travers de nos sociétés et quelques solutions possibles à envisager. le chemin à parcourir semble encore extrêmement compliqué pour un temps qui semble de plus en plus compté. Il propose un changement radical de la pensée et de nos façons d'agir. C'est ambitieux "mais pour nous engager dans un tels chemin, gardons nous de toute frilosité. Après tout, devenir plus humain ne devrait pas être une tâche si accablante !"

Nicolas Hulot revient avec ce deuxième tome du « syndrome du Titanic » et fait un constat amer des changements depuis son premier livre qui date de 2004, où plutôt des non-changements.
Même si mes souvenirs du premier tome sont lointains, ce second volume est beaucoup plus sombre faisant état d'un monde inconscient du désastre écologique mais également social. On sent l'homme frustré et triste de l'état du monde et de voir que ne change. Malgré tout il ne sombre pas dans le défaitisme et donne des axes pour permettre à notre société de changer de voie pour répondre au défi écologique.
Depuis l'édition de ce livre qui date de dix ans, on peut que constater que rien à changer et que Nicolas Hulot a dû se faire violence pour participer à un gouvernement.