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Xavier Collette (Illustrateur)
EAN : 9782490040131
400 pages
Auto édition (31/10/2020)
4.17/5   26 notes
Résumé :
Paris, 1888.

Jeune fille de bonne famille, avide de liberté, Lisbeth se sent piégée dans une vie dont elle ne veut pas. Sa mère est morte quand elle était enfant, son père est froid et autoritaire, une étrange malédiction accable sa famille depuis toujours...

Alors que l'automne s'installe, des songes enchanteurs troublent son morne quotidien : elle entre dans un monde envahi par l'hiver éternel, un ailleurs où trône un splendide châtea... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Une lecture que j'ai dû faire au mauvais moment : elle avait tout pour me plaire, et ça n'a pas fait pshit.

On est dans un univers qui pourtant me plaît beaucoup. Paris, fin 19ème. Lisbeth souffre d'un père trop distant, d'une situation en tant que femme précaire et étouffante. Peu à peu, des rêves commencent à la perturber. Trop réels, mais prenant place dans un monde qui semble plongé dans un hiver éternel : Erèbe. Elle y rencontre Elliott, qu'elle se réjouit de revoir de nuit en nuit. Elle découvre peu à peu ses pouvoirs, et petit à petit, la frontière entre rêve et réalité s'atténue, devient floue, poreuse.

Ambiance assez sombre, un récit onirique qui joue sur la frontière entre rêve et réalité, brouille les frontières et nous fait perdre le fil, une jolie écriture tout en délicatesse : tous les éléments étaient là pour que j'accroche pleinement et que je passe un super moment de lecture.

Pourtant, j'en ressors mitigée. Car le coup de foudre prévu n'a pas eu lieu. Avais-je trop d'attentes ? L'ai-je lu au mauvais moment ? Je l'ignore. Il y avait certainement un peu de ça. Mais il y avait aussi des points qui m'ont chiffonnée et qui m'ont empêchée de me plonger pleinement dans ce si bel univers.

L'intrigue qui lie les personnages m'a un peu fait penser à Roméo et Juliette. Les deux familles adversaires, les deux amoureux sur le premier-plan. Evidemment, ce n'est pas que cela et c'est bien plus que cela, mais en attendant, ça ne m'a pas vraiment passionnée.
D'ailleurs, je n'ai jamais vraiment compris la rivalité entre les deux familles, ni saisi les enjeux du récit. Je pense que c'est surtout cela qui m'a fait passer à côté du roman. En fait, j'ai passé mon temps à me demander pourquoi untel faisait ci, pourquoi untel faisait ça, et pourquoi on en était là. Je vous assure que je n'ai pas sauté de page ni lu en diagonales ! Mais je ne suis pas parvenue à comprendre le fond du problème.
J'ai aussi eu des soucis pour m'y retrouver : beaucoup de retours en arrière, des rêves dans lesquels on voit un futur potentiel... ça + le mélange onirisme-réalité et pouf, j'étais perdue.
Ce qui me fait penser que vraiment, je n'ai pas offert à ce roman toute l'attention qu'il mérite en le lisant au bon moment, car je suis plutôt friande de ce type de récit et n'ai pas l'habitude de me perdre en route.

Bref, je conçois que mon avis n'est pas très constructif. Je retiens surtout qu'il faudra que je lui redonne une chance plus tard, pour l'apprécier pleinement. Et surtout, je vous invite à découvrir Erèbe, son univers rêvé est assez chouette, bien dessiné, magique : en cela, l'autrice nous invite à recroire en la magie des rêves...
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Erèbe a une plume magnifique qui happe immédiatement le lecteur. D'ailleurs, je l'avais commencé en parallèle avec Iron Widow et la différence au niveau de la plume était encore plus fragrante. Belle, poétique, qui fait passer beaucoup d'émotions, qui donne envie de s'y plonger, tout comme le fait cette couverture et ce résumé que je trouve alléchant, pas vous ?

Erèbe fait partie de ceux qui aiment nous perdre, ainsi cela fait aussi partie des expériences qu'on pourrait avoir envie de retenter du départ une fois qu'on a toutes les informations ^^. Il y a des moments où on circule dans le temps, où on entend parler de malédiction, notre sang peut même se glacer, ils sont troublants, décontenançant, étranges et n'ont pas encore vraiment de sens à ce moment là.

La plume fait délicieusement passée toutes les émotions et l'histoire sait nous emporter et nous questionner.
Lisbeth est très vite attachante, elle cherche à s'émanciper, veiller sur elle, ne pas accepter n'importe quoi (que ce soit le mariage ou autre), défendre ses opinions, etc.
Nous sommes au même niveau qu'elle pour les informations, ce qui n'est pas le cas de tout le monde.

Quand Lisbeth va se rendre à Erèbe, cela ouvre une nouvelle porte, de nouvelles possibilités, un havre où le vrai monde est loin. Un endroit où s'isoler, un endroit qu'elle peut modeler, de l'inconnu, du fascinant, de l'étrange ? Et peut-être terrifiant ?
C'est aussi le lieu où elle va rencontrer Eliot qui va lui faire découvrir Erèbe.

Il se pose plein de questions sur Erèbe, sur les vies de ces deux jeunes gens, et aussi sur les moments qui semblent venus d'ailleurs.
On peut aussi penser au monde virtuel vs monde réel, tout comme les rencontres qu'on peut y faire. Erèbe est-il un rêve ? un cauchemar ? dangereux ? Eliot est-il fiable ? réel ? Est-ce possible de vraiment le rencontrer dans la vraie vie ?

Nos deux jeunes gens ont fait des choix compliqués, leur famille ne leur ont pas toujours faciliter la tâche. Toute la première partie va nous faire découvrir leurs vies, leurs rencontres à Erèbe, et ce n'est que dans la deuxième partie que nous avons des éléments qui permettent de mieux comprendre, de remettre des choses en question, et de se demander comment cela va finir cette histoire, tout s'amplifie, le puzzle se recompose.

Etes vous prêt à lever le voile sur Erèbe et suivre ces deux jeunes gens ?

Pour ceux qui aurait besoin d'en savoir plus :

Des idées connues mais superbement mis en forme.
L'autrice semble fait un sacré travail autour de l'univers, proposé de belles versions reliées (je n'en ai pas vu en vrai par contre), plusieurs histoires tout en ayant l'intelligence d'avoir la possibilité de les lire indépendamment.
Je vous conseille de la suivre si vous voulez en savoir plus, elle a un site consacré à ce projet et vous l'explique appelé le Grand Projet.

Anecdote : je le lisais en bougeant et en hiver, du coup je sentais le froid mordant par moment réellement et sous la plume en même temps ^^, ça fait son petit effet.

J'ai adoré ma lecture comme vous le savez déjà
On est captivé, la plume est superbe, un régal ❤
Et à ce que j'ai vu beaucoup se sont régalés (sauf exceptions)
Bravo à l'autrice pour son univers, sa plume, sa façon de mettre ses idées en place.
Lien : https://lesvoyagesdely.wordp..
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J'avais beaucoup aimé découvrir la plume de Rozenn Illiano avec la parution de le phare au corbeau chez Critic. Cependant, l'autrice a écrit plusieurs autres romans en auto édition, ces livres ont la particularité de tous se situer dans le même univers appelé le grand projet, un multivers mélangeant les genres de l'imaginaire sous plusieurs formes. La liste de tous ces ouvrages est disponible sur son site. Rozenn Illiano a récemment décidé de sortir ces livres en version numérique et a commencé par Érèbe, qui était paru en version papier en octobre 2020. La superbe couverture du roman est signée Xavier Colette, illustrateur de romans, de jeux, et jeux de rôles.

Cette fois-ci le roman nous transporte en 1888 à Paris, où l'on suit le destin de Lisbeth, jeune fille de bonne famille anglaise dont la famille a du fuir Londres quelques années auparavant. Elle vit seule avec son père après le décès de sa mère, et a l'impression d'être piégée par une vie morne dont elle ne veut pas. Mais survient alors un événement qui va bouleverser la vie de la jeune femme: d'étranges rêves qui paraissent bien réels dans un endroit étrange où elle rencontre un jeune homme prénommé Eliott. Celui-ci semble disposer des mêmes capacités que Lisbeth, et pouvoir ainsi se rendre à Érèbe, un royaume onirique qu'ils peuvent façonner selon leurs désirs. Hélas, leur rêve va virer au cauchemar quand ils se rendent compte de la malédiction qui touche leurs familles.

L'histoire met un peu de temps à se mettre en place, et la première moitié du roman se déroule sur un rythme un peu lent, presque langoureux. Ce rythme met peu à peu en place une ambiance faite de poésie, d'évasion, de froid, mais aussi d'éléments plus sombres comme si quelque chose était tapi dans l'ombre attendant son heure. le décor est planté assez vite, c'est celui de la neige, de la solitude, des vieilles demeures familiales où on entend grincer les portes. Pour peu qu'on arrive à entrer dans cette atmosphère et ce faux rythme du départ, on s'y trouve très bien, un peu comme près d'une cheminée avec un bon livre.

Surtout que l'autrice n'a pas son pareille pour planter le décor et nous plonger insidieusement dans son histoire. Au premier abord, on pourrait se dire que tout cela a des airs de déjà vu, que l'histoire semble familière mais il n'en est rien. Rozenn Illiano tisse patiemment sa toile dans l'ombre pour mieux y emprisonner le lecteur dans son récit entremêlant les périodes de rêve et d'éveil, mais aussi les périodes. C'est cela que je trouve véritablement brillant dans ce roman, cette construction de récits imbriqués entre différentes époques qui donnent envie de comprendre, suscitent la curiosité et permettent de voir une belle galerie de personnages pris au piège.

La trame principale se déroule sur quelques mois, mais le roman dans son intégralité s'étend sur une très longue période avec des passages sur le passé des deux familles, mais aussi leur avenir probable. Ces bribes d'événements d'un autre temps permettent de mieux comprendre ce qui se déroule dans le présent, d'éclaircir certains faits, de connecter les différents protagonistes. Cette narration en forme de puzzle convient parfaitement au genre du roman, à son histoire. le livre s'inscrit dans l'univers créée par l'autrice comme tous ses autres romans mais il est parfaitement indépendant. Ceux qui connaissent les autres ouvrages verront des liens, mais pour les autres (comme moi) l'histoire se suffit tout à fait seule.

Malgré sa relative lenteur, Érèbe est ainsi un roman qui a réussi à me séduire par sa narration et par ses inspirations qui oscillent entre Shakespeare et Edgar Allan Poe. Rozenn Illiano entremêle une belle galerie de personnages dans différentes époques assemblant le tout à la manière d'un puzzle. Une belle réussite qui donne envie de se plonger dans d'autres histoires de l'autrice.
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
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Après ma lecture d'Elisabeta avec sa plongée quasi immédiate dans l'action et l'intrigue, j'ai tout d'abord dû m'habituer au rythme tranquille de ce récit. J'ai d'abord souhaité arriver plus vite au coeur du sujet avant de me fondre dans cette cadence plus tranquille, comme une balade sous la neige, une évasion poétique.
La tonalité est hivernale, la nuit est reine et le silence roi. Un tapis de neige, un château désert, un hululement discret, de vieilles demeures familiales, les échos d'un cirque… Une ambiance a priori paisible, évidemment troublée par des secrets de famille et des évènements dramatiques. Si l'histoire principale se déroule sur plusieurs mois, la chronologie s'étend en réalité sur plusieurs siècles, révélant l'avenir et le futur (probable mais non figé) des deux familles. le drame s'est en effet noué des décennies plus tôt, semant son lot de tragédies et de souffrances.
Au récit est entremêlé des chapitres « Passé » et « Futur » qui nous montrent des instants, des bribes d'événements ponctuels qui s'éclaircissent au fil du roman. Peu à peu, nous comprenons qui est qui, l'identité de ces silhouettes, leurs interactions, leur insertion dans cette grande histoire familiale. J'avoue être particulièrement séduite par cette manière de dévoiler les choses progressivement, de connecter les personnes, les lieux et les péripéties, de rétablir la chronologie et la généalogie (sans se référer aux arbres généalogiques en fin de roman).

La rencontre de Lisbeth et Elliot s'inscrit donc dans une lignée de décès et d'amours malmenées. Même s'ils m'ont moins marquée que d'autres protagonistes (Oxyde, Saraï, Agathe…), les personnages sont très sympathiques et bien campés. Je craignais l'aspect romance, mais finalement, elle se fait toute douce et très discrète et n'a posé aucun problème. J'en venais même à espérer leur bonheur.
Rares sont les personnages manichéens et, même si j'aurais pu souhaiter davantage de faux-semblants et de retournements de situation, tous et toutes suivent leur ligne de conduite (même si elle n'est pas toujours très jolie), leurs objectifs, guidé·es par leurs rêves, leurs rancunes, leurs espoirs (parfois déçus). Il y a de la nuance, de la crédibilité et de la vie dans ces protagonistes, ce qui est le plus important. J'ai beaucoup aimé les relations père-fils ou mère-fils, tantôt mâtinées d'exigence ou de tendresse, de rudesse ou d'inquiétude, de connivence ou de secrets : ces échanges sont bien écrits et m'ont particulièrement convaincue.
Dans les personnages du passé, j'ai été fascinée par la figure de Victoria, sa majesté, ses choix et les épreuves qu'elle a dû affronter. J'aurais plaisir à la retrouver peut-être, à travers d'autres histoires.

Une histoire de rivalité entre deux familles, voilà qui n'est pas nouveau. La raison est un peu plus originale du fait de la situation presque chimérique du territoire revendiqué (un univers qui stimule l'imagination et fait rêver la solitaire que je suis !). Quoi qu'il en soit, l'autrice donne corps à cette haine qui s'étire sur des décennies, des siècles, au point que tous et toutes en ont oublié la source, écartant et dénigrant celles et ceux qui tentent de tendre la main vers l'autre côté, spirale infernale conduisant vers une issue sanglante.
Cette intrigue qui possède son lot de révélations et de surprise élargit encore une fois l'univers de Rozenn Illiano, nous faisant partir à la rencontre des énigmatiques marcheurs de rêves. Cependant, comme toujours (ou presque) dans son Grand Projet, le livre est parfaitement indépendant. A titre personnel, j'ai pris grand plaisir à chercher les indices, les croisements avec d'autres romans de l'autrice, mais c'est un jeu facultatif. (J'ai également été enchantée des références à un autre roman que j'aime beaucoup, le Cirque des rêves, d'Erin Morgenstern.)

En dépit de quelques lenteurs dans la première moitié du roman, j'ai été charmée par cet univers onirique qui ferait presque penser à un conte. Une histoire de rivalités, de famille et de rencontre amoureuse joliment menée par la sensibilité atypique de Rozenn Illiano. Je reste éternellement enchantée par cet assemblage progressif des pièces du puzzle racontant l'histoire enlacée des St. John et des Valentine et fascinée par ce nouveau pan du Grand Projet.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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Je me suis lancée facilement et cet univers onirique m'a très vite happée. Il est génial. Ces deux âmes se rejoignent en rêve dans un monde qui s'appelle Erebe. Elles façonnent Erebe, lui donnent l'aspect qu'elles veulent. Chacune a de l'influence sur ce monde. Lisbeth arrive dans ce monde, elle ne connaissait pas l'existence de ce monde. Lisbeth a d'abord peur de ce monde qu'elle ne comprend pas, de sa capacité à partager son rêve avec quelqu'un d'autre. Elliot, cette ombre qui lui a d'abord fait peur, prend un visage plus familier et moins effrayant. Lisbeth surpasse son appréhension. Elle apprend à connaître Elliot. Ils se partagent ce monde, se font des confidences. Chacun a des liens très compliqués avec sa famille. Cependant, elle sent qu'Elliot ne lui dit pas tout. Ces connaissances sur Erebe semblent importantes et elle le soupçonne de garder des informations pour lui. Ils parcourent Erebe ensemble, mais celui-ci reste un mystère. Lisbeth n'a plus qu'une envie, se rendormir pour en apprendre plus, pour retrouver Elliot… C'est le paradis, un point de fuite, mais aussi un lieu plein de souvenirs.


Puis la famille d'Elliot s'en mêle et tout se complique. le paradis se transforme en cauchemar, il les relie et pourtant il semble être à l'origine de la plupart des tragédies familiales. Lisbeth et Elliot sont-ils destinés à connaître le même destin ? Leur famille sont-elles destinées à se combattre ?

La construction de ce roman me fait penser à Roméo et Juliette tragiques et oniriques. Ces deux familles s'affrontent et luttent pour le pouvoir. Ce sont deux âmes que leur famille opposent qui se rapprochent et s'apprécient malgré leur famille et leur passé. Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à ce grand classique. Seulement, ici les personnages ont un peu plus de volonté et de distance avec la lutte intrafamiliale. Ils sont deux, chacun cherche la raison du litige. Les émotions ne prennent pas le dessus, ils se maîtrisent, peut-être un peu trop… Pourquoi ne se rebellent-ils pas ? Pourquoi n'y a-t-il pas de coups d'éclat, de colère, de révolte, de fuite ? Cette retenue sert et dessert, elle rend les protagonistes de cette histoire plutôt pâle. Les émotions sont émoussées comme dans nos rêves. Ces détails m'ont empêché de m'attacher totalement aux personnages. L'auteure a vraiment travaillé l'atmosphère, la construction de son univers… Les personnages paraissent un peu plus pâles.

L'intrigue est surprenante. Elle mêle présent, passé et futur. Elle ne nous dévoile que des fragments et laisse présager un futur tragique. le dénouement ne m'a pas plus surprise que cela même si j'avoue ne pas avoir compris tous les tenants et aboutissements.

En résumé : ce livre plonge la(e) lectrice (eur) dans un univers onirique. Il est bien construit, complexe et développé. Je n'ai malheureusement pas su m'attacher aux personnages, ils sont tops, mais manque de consistance.
Lien : https://lesparaversdemillina..
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critiques presse (1)
Syfantasy
08 mai 2022
Le roman est poétique, intense et ne demande qu'à être visité tout comme le monde d'Erèbe.
Lire la critique sur le site : Syfantasy
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
J’ai appris avec le temps que parler de l’avenir le provoque. Vouloir échapper à notre sort est le plus sûr moyen de s’y précipiter.
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Si, je le suis, répond-elle. J’ai perdu mon seul ami. Le reste, notre mariage, la vie arrangée qui se déployait devant nous…Je n’étais pas triste de les abandonner, non. A l’instant où l’on m’a annoncé sa mort, la liberté m’était rendue.
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Érèbe n’est toujours qu’un rêve. Ce qui y naît aussi. Ce ne sont que des rêves dans des rêves, mais rien ne dit que ce n’est pas réel.
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La bibliothèque, elle, s’étend toujours plus, envahie par des milliers de livres qu’ils n’auront jamais le temps de lire.
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Pour tout vous avouer, j’en use afin d’éviter de me confronter aux autres.
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