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Raphaëlle Pache (Traducteur)
EAN : 9782743654610
640 pages
Payot et Rivages (06/10/2021)
4.05/5   21 notes
Résumé :
Par amour, un soldat russe démobilisé dérobe le contenu d’un fourgon blindé : ainsi s’achève la longue histoire de la puissante Union des vétérans de l’Afghanistan.
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Neuf années de conflit, environ 50.000 morts soviétiques, plus de 80 000 blessés, un nombre considérable de vétérans atteints de syndromes post-traumatiques, tel fut le bilan de la Guerre d'Afghanistan pour les Soviétiques. Lorsque les soldats rentrent au pays, non seulement nombre d'entre eux souffrent de séquelles physiques et psychologiques dues aux conditions sanitaires locales, aux blessures, et au stress, mais le pays est lui même en pleine mutation depuis la nomination de Mikhaïl Gorbatchev au poste de secrétaire général.
Guerman Niévoline dit "L'Allemand". est l'un de ses vétérans à la fois craints et respectés, que la population russe surnomme « Afghans ». Alors qu'il tente de retrouver une place au sein de la société civile, son ancien chef Sergueï Likholiétov le contacte. Ce dernier a fondé le « Komintern », une sorte de structure gérée par et pour les Afghans qui traite d'affaires plus ou moins légales.
Mais quelques années plus tard -et c'est l'ouverture du roman- Guerman trahit les siens, en s'attaquant seul à un fourgon blindé mettant ainsi un terme à un pacte de sang implicite.
Le romancier russe Alexeï Ivanov nous offre une radiographie de la Russie post-soviétique centrée sur une ville imaginaire, Batouïev, et sur une zone gérée par le Komintern, qui s'apparente à la Cour des Miracles, et dont Likholiétov serait le grand coësre. Dans ce phalanstère hyper virilisé, et très alcoolisé, on vit entre soi, dans le souvenir des montagnes afghanes, on assiste à l'effondrement de l'URSS, à quelques soubresauts pour la faire revivre (putsch de Moscou de 1991…), à l'apparition d'une société ultra libérale où tous les coups sont permis, et dans laquelle le Komintern peut exprimer toute sa violence.
Ce roman noir est construit sur de très nombreux retours en arrière, et sa structure est à apprivoiser, même si le fil conducteur du récit est le personnage de l'Allemand, sorte de chevalier blanc perdu dans une nuit sans fin. Hélas, Alexeï Ivanov multiplie les digressions, les chapitres consacrés à des personnages satellites qui n'apportent rien à l'intrigue, et la noient. Néanmoins, certains passages consacrés à a Guerre d'Afghanistan, à la fraternité qui unira à jamais ces hommes, ou aux fameux soldats portés disparus dont on retrouve encore trace trente années plus tard, sont d'une grande force et sauvent l'ensemble.
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Ce roman à mi-chemin entre roman policier et thriller noir, est surtout une fresque sur l'URSS d'après la Perestroïka puis la Russie, entre 1986 et 2008. C'est brutal, entre les traumatismes de guerre, le post-communisme qui oscille entre capitalisme sauvage et luxe outrancier, la constitution de clans plus ou moins mafieux, ... Tout cela vu par les yeux de Guerman, personnage ordinaire qui cependant rêve d'autre chose. L'histoire se déroule dans la ville imaginaire de Batouiev où Sergueï Likholiétov, ancien soldat de retour d'Afghanistan, qui se sent "général dans l'âme", a fondé une organisation qui rassemble tous les jeunes anciens combattants, à la fois amicale fraternelle d'entraide et structure économique qui infiltre tous les secteurs économiques de la ville. Il a fait venir à Batouiev Guerman, ancien compagnon d'arme qui, lui, est plutôt du genre "subalterne dans l'âme". le roman commence en 2008, au moment où Guerman braque le camion qu'il conduit pour s'emparer d'une somme faramineuse. C'est donc l'histoire des suites immédiates de ce braquage, mais c'est aussi l'histoire de tout ce qui a conduit à cet événement, dans un flash-back constitué de tranches de vie pas vraiment dans l'ordre chronologique et de scènes tout aussi réussies les unes que les autres : après le braquage, il y a pêle-mêle la réquisition d'un ensemble immobilier tout neuf par une centaine d'Afghans, avec femmes et enfants, une embuscade dans la vallée du Khinj (scène extraordinaire), la prise de contrôle d'un marché à coup de bulldozers et bien sûr quelques règlements de compte. Alexeï Ivanov est aussi scénariste et cela se sent. Les personnages aussi sont très réussis, et le contraste est maximum entre le flamboyant Sergueï et le taiseux Guerman. le roman, plein de machos bruts de décoffrage ne manque pas de personnages féminins, presque toutes teigneuses, intéressées, un peu mégères, sauf Tatiana, l'amour de Guerman, « éternelle fiancée », brebis égarée, ombre falote qui semble n'avoir sa place nulle part, victime de l'époque. C'est un grand roman sur les années 90 en Russie, mais aussi sur le sens de la vie. le titre russe est le nom du village de datchas à proximité de la ville, «Niénastié», nom qui peut se traduire par « mauvais temps », « intempéries ». Et pour Alexeï Ivanov le sujet de son roman, ce sont les « intempéries de l'âme ». C'est un roman passionnant quoique aussi un peu énigmatique et terriblement noir.Ce roman à mi-chemin entre roman policier et thriller noir, est surtout une fresque sur l'URSS d'après la Perestroïka puis la Russie, entre 1986 et 2008. C'est brutal, entre les traumatismes de guerre, le post-communisme qui oscille entre capitalisme sauvage et luxe outrancier, la constitution de clans plus ou moins mafieux, ... Tout cela vu par les yeux de Guerman, personnage ordinaire qui cependant rêve d'autre chose. L'histoire se déroule dans la ville imaginaire de Batouiev où Sergueï Likholiétov, ancien soldat de retour d'Afghanistan, qui se sent "général dans l'âme", a fondé une organisation qui rassemble tous les jeunes anciens combattants, à la fois amicale fraternelle d'entraide et structure économique qui infiltre tous les secteurs économiques de la ville. Il a fait venir à Batouiev Guerman, ancien compagnon d'arme qui, lui, est plutôt du genre "subalterne dans l'âme". le roman commence en 2008, au moment où Guerman braque le camion qu'il conduit pour s'emparer d'une somme faramineuse. C'est donc l'histoire des suites immédiates de ce braquage, mais c'est aussi l'histoire de tout ce qui a conduit à cet événement, dans un flash-back constitué de tranches de vie pas vraiment dans l'ordre chronologique et de scènes tout aussi réussies les unes que les autres : après le braquage, il y a pêle-mêle la réquisition d'un ensemble immobilier tout neuf par une centaine d'Afghans, avec femmes et enfants, une embuscade dans la vallée du Khinj (scène extraordinaire), la prise de contrôle d'un marché à coup de bulldozers et bien sûr quelques règlements de compte. Alexeï Ivanov est aussi scénariste et cela se sent. Les personnages aussi sont très réussis, et le contraste est maximum entre le flamboyant Sergueï et le taiseux Guerman. le roman, plein de machos bruts de décoffrage ne manque pas de personnages féminins, presque toutes teigneuses, intéressées, un peu mégères, sauf Tatiana, l'amour de Guerman, « éternelle fiancée », brebis égarée, ombre falote qui semble n'avoir sa place nulle part, victime de l'époque. C'est un grand roman sur les années 90 en Russie, mais aussi sur le sens de la vie. le titre russe est le nom du village de datchas à proximité de la ville, «Niénastié», nom qui peut se traduire par « mauvais temps », « intempéries ». Et pour Alexeï Ivanov le sujet de son roman, ce sont les « intempéries de l'âme ». C'est un roman passionnant quoique aussi un peu énigmatique et terriblement noir.
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Le cercle des Afghans
Entre 1980 (fin décembre 1979 pour être précis) et 1989, l'URSS s'est enlisée dans une guerre en Afghanistan qui portait pudiquement le nom « d'intervention », guerre dont les conséquences sont encore visibles aujourd'hui, ne serait-ce que d'un point de vue géopolitique. Les jeunes soldats russes partis se battre dans les montagnes hostiles de l'Hindou-Kouch rentrent souvent traumatisés et peinent à se réinsérer dans une société qu'ils ne reconnaissent plus : l'URSS disparait, la République de Russie qui la remplace résolument tournée vers un libéralisme effréné. A Batouïev en 1986 c'est la loi du plus fort qui prédomine, et ce jeu là, Sergueï Likholiétov le jeune officier de retour d'Afghanistan en comprend très vite les règles. Il voit aussi ses camarades de combat « les Afghans » errer sans but et sans avenir. Il décide de fonder le « Komintern », une sorte d'amicale d'anciens combattants où, sous couvert de fraternité et d'entraide, il met en place un véritable système mafieux à même de contrôler l'économie de la ville. Parmi les Afghans, Guerman Nievoline, surnommé l'Allemand, qu'il a rencontré là bas lors d'une opération mémorable. Mais Guerman employé comme chauffeur de l'organisation, prend peu à peu conscience de la situation qu'il devine sans issue, pour lui et pour Tatiana son grand amour. L'Allemand ne fait pas dans l'esbroufe, mais il est intelligent, diablement. Alors un matin de novembre 2008 il braque le fourgon qu'il conduisait et dérobe près de cent millions de roubles. Pour refaire sa vie… la sienne et celle de Tatiana, au soleil du Kerala.
Thriller, roman noir, ce livre ne se laisse pas apprivoiser facilement. Evidemment, il y a les noms russes dont on n'a pas forcément l'habitude, et de nombreux personnages : on peut s'embrouiller, s'emmêler. Mais cet écueil passé on est happé par l'intrigue dont la construction intelligente aiguise l'attention. En effet, l'auteur commence le roman par le braquage puis au fil des pages, des chapitres (attention, ils sont très longs !), il nous promène dans la vie de Guerman. Rien de linéaire, rien de chronologique, rien de logique non plus mais le tout mis bout à bout révèle un grand roman sur la Russie post-soviétique.
C'est âpre, violent, parfois coquasse et drôle, souvent tragique et poignant.
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J'ai eu l'occasion de lire, il y a quelques années « le Géographe a bu son globe » du même auteur. Aussi ai-je été très intriguée de découvrir Alexeï Ivanov publié dans la célèbre collection Rivages Noir. Il faut croire que cet auteur est éclectique, me suis-je dit. N'empêche, éclectique ou pas, il fait preuve de la même maîtrise quand il s'agit de narrer les problèmes existentiels d'un professeur de géographie que pour bâtir un roman noir.
« le Dernier Afghan » est époustouflant, tant sur le plan de la construction du récit que sur celui de la peinture des personnages et encore plus de la peinture d'une société en pleine mutation – prouesse littéraire qui n'est pas à la portée de grand monde.
En décrivant le hold-up commis par son héros, Guerman Niévoline, et ses conséquences, Alexeï Ivanov parvient à faire comprendre au lecteur, notamment français, tous les bouleversements de la société russe depuis les dernières années de l'Union soviétique jusqu'à la fin des années 2000. Il réussit à faire exister, via la ville de Batouiev (apparemment imaginaire, inspirée d'Ekatérinbourg), un monde complexe allant des édiles aux petites gens, en passant par les malfrats et autres mafieux, dont on perçoit sans mal les interactions et les relations d'interdépendance.
Et il ne faut pas croire que le sort des personnages individuels laisse pour autant le lecteur indifférent : Guerman Niévoline est un protagoniste doté de profondeurs et de contradictions, d'autant plus attachant que ses faiblesses deviennent des forces et son amour pour Tatiana présente une échappée vers l'absolu, qui tranche de façon sublime avec les conditions médiocres, voire sordides, où il éclot.
Bref, un roman de très haut niveau.
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« L'idée afghane, cela signifie qu'on défend nos droits ici, comme on a défendu notre vie en Afghanistan. Tous ensemble. Par la force. »

La guerre d'Afghanistan de 1979 à 1989 a monopolisé des soldats russes. On peut se demander ce qu'ils allaient faire là-bas. Et bien soutenir le pouvoir qui venait d'être victime d'un coup d'état. le nouveau gouvernement étant socialiste et pro-soviétique, l'armée se devait de maintenir l'ordre. Ce conflit a duré une dizaine d'années et à leur retour en Russie, ces militaires ont eu du mal à retrouver une place.
C'est pour cela que Sergueï Likholiétov a créé une union d'anciens combattants, au début des années 90. Se serrer les coudes, ne jamais se trahir, rester unis entre afghans, c'est ça leur devise. Il fonde le Komintern, une structure qui a pour but de les occuper et de monter « des affaires ». Noble idée sur le principe, un peu moins sur le terrain…. le chef Sergueï pense surtout en termes d'intérêts financiers ou autres, il a de l'influence sur « ses hommes » et petit à petit, il gagne du terrain, s'installe partout, accroit le pouvoir du Komintern et pas toujours de façon honnête…
Guerman Niévoline a connu Sergueï « là-bas » et lorsque ce dernier lui propose de le rejoindre, il se souvient des liens noués, de la fraternité, des valeurs communes défendues, et il arrive. Il sera chauffeur, transportant parfois de grosses sommes d'argent dans un fourgon blindé. Un jour il craque, et part avec l'argent, sans violence aucune. Qu'est-ce qui l'a poussé à agir ainsi ? Il se doute bien qu'il va être rapidement rattrapé, quelle idée !

C'est une fresque de plus de six cents pages que nous offre l'auteur. Par d'habiles retours en arrière, nous découvrons ce qui a amené Guerman à faire ce choix, ce qu'ont vécu ces guerriers, ce qui a été leur moteur, leurs raisons de poursuivre le combat ensemble sur deux lieux différents.

« En Afghanistan, on était des frères de l'Union soviétique et on combattait pour ça. Et en Union soviétique, on est des frères d'Afghanistan et on fait des affaires. »
Mais pendant qu'on visite le passé, que deviennent Sergueï et ses sacs de billets ? Régulièrement, on a de ses nouvelles. C'est un homme bon, qui ne veut pas le mal, qui aspire à autre chose, qui rêve sans doute car peut-être que ce mieux n'arrivera jamais… Il est désabusé, comme « à côté » de ce monde avec lequel il ne se sent pas en phase. Trop de violence, trop de corruption, trop de magouilles, trop de mensonges… Il essaie de se protéger mais que c'est difficile !
C'est un monde masculin, rude, brut de décoffrage, sans concession qu'on nous présente. C'est également le récit d'un pays et de ses habitants qui déchantent. Heureusement, il y a Tatiana, l'éternelle fiancée, celle qui ne pose pas de question, qui avance comme elle peut, avec ce que lui donne la vie. Elle sait pourquoi elle est née, elle voudrait croire en un avenir meilleur et elle s'accroche. Elle est la petite lueur dans tout ce noir.

L'écriture d'Alexeï Ivanov (merci à la traductrice : Raphaëlle Pache) est précise, détaillée, sans pour autant faire dans la fioriture. On suit les événements, on s'attache à Guerman, même s'il vole, car il essaie de fuir l'horreur. Une fois encore on réalise que la guerre fait des ravages, que la politique mal menée détruit les relations humaines, que le pouvoir modifie les être humains et fausse leur regard.

J'ai eu du mal à entrer dans ce livre, sur les premières pages, j'avais l'impression de me perdre avec les noms à consonance rugueuse. Et puis, rapidement, j'ai eu mes repères et à partir de là, j'ai été captivée et intéressée. J'ai vraiment apprécié ce récit complet, cette incursion dans un autre monde et la découverte d'un nouvel écrivain.

Lien : https://wcassiopee.blogspot...
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Officiellement, la division observait un régime sec, mais n'importe quelle bleusaille était en mesure de se procurer de la gnôle. Il suffisait d'avoir des économies en afghani pour acheter de la kimichevska -l'alcool de contrebande local- au dukhan. Les anciens du magasin construisaient des appareils de distillation et fabriquaient du tafia qu'ils arrangeaient avec des abricots secs. On concoctait aussi de la bière maison en la corsant avec du carbure. Certains buvaient de "l'épée", de l'éthanol destiné aux avions, qu'on modifiait. D'autres fabriquaient du tchifir. Pour les soldats, s'envivrer, c'était à la fois se détendre et prouver sa vaillance, et cela n'empêchait pas les unités de rester promptes à se battre.
- Les soldats les plus féroces des temps anciens, c'étaient les Vikings berserkers, expliqua un Sergueï ivre. Avant de se battre, ils buvaient de l'eau-de-vie d'amanites tue-mouches. Pas pour se donner du courage, mais pour avoir plus de force. Les basmatchis, eux, fument du shit pour se donner du courage. Il arrive aux nôtres de se griller un pétard avant de combattre, mais c'est minable.
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Ne te rase jamais avant de partir au combat. Ne te fais pas prendre en photo. Ne serre pas la main pour dire au revoir. Ne dis jamais : « je vais », toujours : « on m’envoie ». Ne dis jamais : « le dernier », toujours : « le plus éloigné ». Ne copine pas avec ceux qui étaient volontaires pour venir en Afghanistan, la mort les tient à l’œil. Procure-toi une mitraillette qui a déjà servi à tuer, elle a goûté au sang, elle ne te trahira pas. Tout ça, c’est pas des balivernes. Ça rend vraiment service.
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Sergueï aimait contrevenir non pas à la loi ou au règlement militaire, mais au bon sens, à l’expérience et à l’instinct de conservation, pour que la destinée elle-même fasse exception en sa faveur.
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Ça s’appelle le « syndrome du bonheur différé ». L’homme se gâche la vie avec des soucis continuels, en se promettant d’en venir à bout, puis de se reposer. Mais cela ne se produit jamais. Ce moment-là n’arrive pas. Et il n’y aura jamais de réincarnation non plus. C’est soit ici et maintenant, soit jamais et nulle part.
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Adieu, bandits et banquiers, le temps des escrocs et des flics était arrivé. Le monde était pris dans les filets d’Internet. Les gens se mirent à se parler via des téléphones portables et on ne put bientôt plus comprendre comment on parvenait à se débrouiller autrefois sans eux. Guerman déjeunait désormais dans des fast-foods et payait les services qu’il recevait en introduisant une carte dans une « babasse » ; on n’avait même pas eu le temps de baptiser ces consoles dotées d’un écran et d’une fente pour les billets.
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