AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Les enquêtes de Adam Dalgliesh tome 10 sur 14

Denise Meunier (Traducteur)
EAN : 9782253148623
507 pages
Le Livre de Poche (01/12/1999)
3.62/5   118 notes
Résumé :
Brillante avocate londonienne, Venetia réussit à faire acquitter au bénéfice du doute Garry Ashe, un jeune voyou soupçonné du meurtre de sa tante. Mais voilà que sa propre fille Octavia annonce qu'elle veut épouser Ashe... L'avocate, qui cherche à empêcher le mariage, est retrouvée assassinée dans son bureau. Qui est le coupable ? Ashe ? Octavia ? Ou plutôt l'un des collègues et néanmoins concurrent de Venetia qui aurait pu profiter des circonstances pour se débarra... >Voir plus
Que lire après Une certaine justiceVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
On a un peu deux intrigues dans ce polar :
- le meurtre de Venetia Aldridge, brillante avocate froide, sans amis et dont la mort arrange beaucoup de monde.
- pourquoi et comment sa fille Otavia est séduite par Garry Ashe, un ancien client de Venetia Aldridge.
Même si le premier point est officiellement le sujet du livre, il est moins intéressant que le second, et traité de façon plus superficielle. On nous apporte un coupable à la fin parmi les différents suspects mais de façon un peu artificielle, pour clore cette affaire, qui aurait pu rester irrésolue.
Le second point est en revanche assez surprenant et diabolique.
Commenter  J’apprécie          30
Depuis son apparition en 1962 sur la scène littéraire, Phyllis Dorothy James - aujourd'hui baronne James of Holland Park - n'a cessé de gravir les échelons d'une renommée internationale. La qualité des intrigues de ses romans, de facture classique mais plongés résolument dans le chaudron de la société anglaise contemporaine, n'a d'égale que la minutie de ses études psychologiques.
Avec une certaine justice, notre auteur ne dément pas sa renommée et son talent
L'assassinat d'une brillante avocate londonnienne est l'occasion d'une nouvelle enquête pour le commandant Dalgliesh, secondé par sa fidèle Kate et par Piers, un jeune homme désinvolte et cynique.
Outre une intrigue magistralement construite, P. D. James nous offre, dans ce quinzième roman, une analyse approfondie des mécanismes de la justice _ de ses limites, de ses ambivalences _ sans se départir de la précision et du sens psychologique auxquels elle nous a habitués.
Un très bon PD James

Lien : https://collectifpolar.com/
Commenter  J’apprécie          50
Un bon P.D. James. A mon goût. Très British certes, mais se lit avec un réel plaisir. L'histoire est bien ficelée et m'a tenue en haleine jusqu'au bout. Que demande-t-on de plus à un roman policier ?
Commenter  J’apprécie          50
7 chapitres et je ne m'y retrouve pas. le 1er chapitre m'avait emballée mais depuis je suis un peu perdue dans les discussions politico-judiciaires. Bref, ça ne me donne pas envie de poursuivre. J'ai tant de livres en attente pour m'attarder sur celui-ci qui me demande trop d'effort.
Commenter  J’apprécie          10
J'aime beaucoup cette auteur car elle me captive car l'histoire est intéressante.
Le thème de ce livre est la justice en Angleterre. Elle peut se retourner contre toi.
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
Un avocat n'est pas tenu de croire à l'innocence de son client,
mais seulement de tester les preuves invoquées contre lui et,
s'il y a une faille dans le dossier de l'accusation,
de l'élargir pour qu'il puisse ramper jusqu'à la liberté.

Elle jouait un jeu lucratif selon des règles compliquées faites,
du moins me semble-t-il, pour désavantager ses adversaires,
un jeu parfois gagné au prix d'une vie humaine.

Tout ce que je voulais, c'était qu'une fois, une seule,
elle dût payer le prix de la victoire.

La plupart d'entre nous doivent vivre avec le résultat de leurs actes.
Ceux-ci ont des conséquences.
C'est une des premières leçons que nous avons à apprendre dès l'enfance,
et certains n'y parviennent jamais.

Elle remportait des victoires et pour elle, c'était fini ;
d'autres ont eu à vivre avec les conséquences,
d'autres ont payé le prix.
Commenter  J’apprécie          60
Je m'étais attendue à ce que même l'air du tribunal
fût pollué par les faibles relents à demi-imaginaires
de cette terreur, mais je le respirais sans rien éprouver.

Peut-être était-ce dû à la dignité très ordonnée de la salle
- plus petite, plus gracieuse, plus intime que je ne me l'étais imaginée -,
la somptuosité de la superbe sculpture des armes royales derrière le dais,
l'épée de justice de la City datant du XVIe siècle,
les robes et les perruques,
la courtoisie de l'étiquette,
les voix sans éclat,
tout cela imposait une impression d'ordre et de raison,
qui faisait croire à la possibilité d'une justice.

Et pourtant c'était une arène,
tout autant que si le sol avait été jonché de paille ensanglantée
et que les adversaires y eussent fait leur entrée au son des trompettes,
à demi nus avec leurs cuirasses et leur épée,
pour s'incliner devant César.
Commenter  J’apprécie          30
« Vous me demandez si j'aurais pu faire mieux qu'Edward Marshall Hall.
Voilà un avocat merveilleux.

J'aurais voulu l'entendre, mais bien sûr il est mort, en 1927.
Pas un grand juriste, on disait qu'il redoutait la cassation.

Mais un des grands avocats, magnifiquement éloquent,
une facilité d'élocution étonnante.
Évidemment aujourd'hui ça ne passerait pas.
Ce genre de plaidoirie théâtrale, grandiloquente n'a plus sa place dans une cour moderne.

Mais il a dit une chose que je n'ai jamais oubliée et je vais vous l'écrire :
« Je n'ai pas de décor pour m'aider,
ni de mots écrits pour que je les prononce.
Il n'y a pas de rideau.
Mais à partir du rêve éclatant de la vie d'un autre,
je dois créer une atmosphère parce que c'est cela la tâche de l'avocat. »

A partir du rêve éclatant de la vie d'un autre.
J'aime la formule. »
Commenter  J’apprécie          10
Étrange, se dit-il, comme les espaces conçus pour une assistance
- théâtres, églises -
conservent toujours, même vides, un air de dépossession,
d'attente à combler
et aussi de pathétiques regrets pour des années à jamais disparues,
des voix qui se sont tues, et des pas effacés depuis longtemps.
Commenter  J’apprécie          40
Comme les médecins, les infirmières,
les agents de la circulation habitués à extraire les corps en lambeaux
du métal écrasé,
vous ne pouviez pas faire votre travail si vos pensées étaient centrées
sur vos propres émotions.

Si l'on voulait rester compétent et équilibré,
il était nécessaire de se construire une carapace d'acceptation et de détachement,
si fragile fût-elle.

L'horreur pouvait pénétrer dans l'esprit,
mais sans que jamais on lui permît de s'y installer durablement.
Commenter  J’apprécie          20

Videos de P.D. James (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de P.D. James
PD James interview
autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (620) Voir plus



Quiz Voir plus

P.D. James

Comment s'appelle-t-elle réellement ?

Phillys Dorothie James
Phyllis Dorothie James
Phillys Dorothy James
Phyllis Dorothy James

10 questions
64 lecteurs ont répondu
Thème : P.D. JamesCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..