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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Monstrueux, ce bouquin collecte pas moins de 500 nouvelles.

En fait, non: ce ne sont pas des nouvelles à proprement parler, mais plutôt des instantanés, des clichés de vie... Des bribes de monologues qui s'adressent à vous, témoin imperturbable.

Une multitude de personnages qui se racontent, des rencontres fugaces dans la foule: ivrognes, journalistes sans morale, vieillards à la dérive, pédophiles, enfants ingrats, etc. Très souvent on traverse des déserts affectifs, des turpitudes sexuelles et éthyliques ... le tout étant parfois nettement imprégné d'absurdité.

Cette lecture ressemble plus à une plongée dans les bas fonds de l'âme humaine qu'à une ballade humaniste. Au début c'était très bien, mais sur 500 vignettes, il est difficile d'éviter les redondances ... Qui, pour le coup, foisonnent.

Les clichés deviennent finalement semblables les uns aux autres; et au lieu d'explorer la psyché d'une foule éclectique, on a l'impression de se retrouver face à une armée de clones vaguement maladroits :)

Autant vous dire que ça m'a vite paru longuet...

http://lelabo.blogspot.com/2008/09/rgis-jauffret-microfictions.html
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Régis Jauffret. « MicroFictions ».
A ne pas mettre entre toutes les mains.
Personnes déjà déprimées et cafardeuses, évitez à tout prix ce livre.
Je ne plaisante pas et ce n'est pas exagéré.

Mon réflexe à la découverte du pavé ‘physique’ que représente cet ouvrage, c’est… Aie ! Bon sang ! C’est quoi ce monstre ? Je ne m’attendais pas du tout à une telle quantité. C’est… énorme !
Sur l’édition Gallimard que j’ai entre les mains, un gros bandeau vert annonce en lettres majuscules : PRIX DU LIVRE – FRANCE CULTURE TELERAMA- 2007 ; C’est censé impressionner je suppose ? Technique commerciale habituelle.
Sous le titre, 'Microfictions', il est indiqué 'roman'. Je veux bien qu'il puisse exister diverses formes de roman. Mais honnêtement, je trouve qu'ici cela ne convient pas.
J’en suis à … page 137 sur 1010. Ce qui représente un certain nombre de micro histoires.
Il y a en guise de dédicace/préface/introduction au livre, une petite phrase, « Je est tout le monde et n’importe qui » signé R. J. (l’auteur). Je suppose que c’est un jeu de mot et qu’il a souhaité qu’on y lise aussi « je HAIS tout le monde et n’importe qui ». Dans ce cas, pourquoi ne pas assumer jusqu’au bout le parti pris de la haine ?
Pour l’instant d’après ce que j’en ai lu, cette phrase devrait être le titre de l’ouvrage.
En effet, tous les textes sont saturés du dédain de l’existence, de la civilisation et de tout ce qui est ‘humain’ au sens large. L’auteur semble prendre un ‘malin’ plaisir à étaler tout ce qu’il y a de plus immonde, monstrueux et insupportable dans la nature humaine. C’est un condensé de cynisme, de violence et de cruauté gratuite. Toutes les nouvelles que j’ai lues jusqu’à présent sont du même tonneau et font toutes, peu ou prou, une page de livre, recto/verso. Comme une autre personne, ici sur Babelio, qui a pris la peine d'écrire une critique de ce recueil, j’ai eu du mal à en lire plus de 5 ou 6 à la fois. Trop… ‘gratuitement’ noir, trop redondant.
On rencontre : Aigreur, désillusions en tout genre, égoïsme d’une densité rare, nihilisme, au sens moral du terme. Vocabulaire à l’avenant, crudité des mots. Personnages tous plus abjects, ignobles et amoraux, les uns que les autres.
La question que je me pose est, quel est l’intérêt d’une telle collection de textes ? Aussi pesante. Variations sur le même thème, le dégoût de la vie, son mépris affiché.
Heureusement qu’il existe des médiathèques ! Cela évite de perdre son argent pour….
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Voici un livre qui a été encensé par les critiques, qui a déjà été couronné d'un prix, et dont je vais pourtant faire ici une critique négative.
Certes il est remarquablement écrit et ces chroniques en deux pages font preuve d'une grande maîtrise.
Mais 1000 pages de portraits d'hommes et de femmes les plus noirs que l'on puisse trouver parmi l'espèce humaine, c'est beaucoup ! En tout cas trop pour moi.
Parents incestueux, pédophiles, assassins… et j'en passe.
J'avoue avoir du mal à comprendre l'intérêt de cet ouvrage, son sens même.
Et je ne vois pas comment l'auteur a pu en écrire autant sans en avoir lui-même la nausée. Je me suis même demandée s'il avait pu sortir indemne de cette écriture. A plusieurs reprises il se cite dans ces courts écrits, allant jusqu'à dire qu'il est lu par les psychopates !

Bref un livre qui m'a laissé une impression très malsaine.
Lien : http://tassedethe.unblog.fr
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J'avais beaucoup aimé les microfictions de 2008, que J'avais trouvées assez jubilatoires.
Mais là j'avoue : quel ennui ! J'ai eu l'impression de lire tout le temps les mêmes histoires horribles glauques et nihilistes. J'ai lu quand même 600 p. Et je n'en peux plus, je passe enfin à autre chose.
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A microfictions, microcritique.

# C'est glauque

# C'est bête

# C'est sans intérêt
Lien : http://poussieres-de-bulles...
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systématiquement plus noir que noir: des personnages affreux, dans des histoires sinistres de deux pages chacune: ça s'empile à en devenir indigeste. on lit avec plaisir une ou deux histoires, et puis le coté répétitif et systématique de l'abject lasse. on a vite compris le principe, pourquoi pousser l'effort pendant plus de 900 pages ?
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Rares sont les livres qui me paraissent voués à nous dégoûter du livre...
Ce livre-là teste le lecteur : à partir de combien de pages, lecteur, vas-tu craquer, à partir de combien de microfictions ? le sens se dilue, petit à petit, et nous sombrons dans les abîmes de l'absurde. La laideur, l'abjection, et le désespoir sont les principaux personnages de cette horreur, et ce qui disqualifie définitivement l'ouvrage à mes yeux, c'est peut-être qu'on se trouve comme pris au piège : le cauchemar succède au cauchemar et on prend une nouvelle dose, sans même s'en rendre compte.
Le monde n'est pas plus beau ensuite.
Alors je regarde l'objet de mon dégoût et je résiste à l'envie de le mettre en pièces comme à celle de le destiner au recyclage : et si ce poison pouvait contaminer quelques pages vierges ?
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Pas réussi à aller jusqu'au bout...chose assez rare
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C'est un véritable exploit que de publier autant nouvelles courtes en un seul recueil, cependant on tourne assez vite en rond aussi bien sur le style que sur les thèmes. Régis Jauffret a une plume rondée mais amère qui laisse un goût bien acide en bouche. A consommer avec modération


Lien : http://www.perdreuneplume.co..
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