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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
C'est jubilatoire. Il faut le prendre comme un exercice de style et mettre son mouchoir (ou éclater de rire) sur les passages volontairement choquants.
Rien que le sixième texte, "Après la pitance", vaut les 25 euros. D'autant que si vous êtes un lecteur lent, cet opus peut vous faire 2 ans.
NB : il est toujours étonnant de voir les réactions de certains face au contenu d'ouvrages de littérature blanche, ils réagissent à la moindre phrase choquante, l'imputent à l'auteur, qui doit donc selon eux être taxé de raciste, pédophile, misogyne, etc... Au contraire, les mêmes ne s'offusquent pas lorsque dans un polar d'autres auteurs imaginent les pires sévices infligés par un serial killer, qui épluche ses victimes, les brûle ou les mange. Ce deux poids deux mesures est assez insupportable. Il faut comprendre une bonne fois pour toutes que si j'écris, là tout de suite, "je mange la cervelle de mon voisin", ce ne sont que des mots, ça n'illustre pas mes projets et mes desseins les plus sombres. Et je suis quand même libre de créer les aventures qu'il me plaît pour mon personnage principal. Imagine-t-on une littérature (blanche) où chaque personnage serait parfait, agréable, etc... ? Arrêtons-donc de gémir lorsqu'un auteur, Jauffret en l'espèce, nous décrit des personnages assez peu fréquentables. Le seul droit du lecteur est de trouver que d'autres types d’œuvres sont plus à son goût.
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Vous ne trouverez pas moins de 500 microfictions dans cet ouvrage.
Elles sont rangées par ordre alphabétique dans 1010 pages et seront suivies d'un tome 2 de même taille.

En une page et demie, Régis Jauffret décline des aventures du quotidien, autonomes et aigres.
Ces nouvelles sont indépendantes mais cette qualification est-elle appropriée, la page de couverture annonçant “roman” ?
Même s'il y a des similitudes dans ces histoires, elles sont sans répétition si ce n'est celle du cynisme.
L'auteur nous surprend tout au long de sa déclinaison de l'alphabet.

Paru en 2007, ce pavé de 4,7 cm d'épaisseur, dont certains se servent pour caler une armoire dont je tairai la marque, mais qui a dû être mal montée, n'a pas de quatrième de couverture, ni de préambule, mais une épigraphe sous forme d'une auto-citation : “Je est tout le monde et n'importe qui”.
La présentation Babelio est par contre particulièrement bienvenue.

C'est un écrit de la folie et de la cruauté, acide comme des mots de tatie Danielle ! En effet nous dit ce misanthrope : “Je suis un écrivain dangereux, ma production est malfaisante, nocive, le poison que renferment mes livres tue les lecteurs, et durant leur brève agonie ils ont le temps de rendre leur entourage fou, infirme, incapable de joie de vivre à jamais”.

La taille des microfictions en a fait un livre de toilettes même si la couverture crème au liseré rouge détonne à côté des autres livres de ce lieu (Devos, Bedos père et fils, Goscinny, Antoine de Caunes, …).
Il m'a accompagné durant trois années et fut lu à petites doses pour éviter le risque d'overdose d'abjection.

C'est un livre qui érige le cynisme en oeuvre littéraire.
Comme il y a le web et le dark web, Microfictions est une sorte de “dark littérature” qui suscite des réactions controversées.

Plutôt que de lire les avis – sauf à vouloir mesurer combien ce livre est clivant pour les lecteurs – allez faire un tour du côté des citations pour avoir un échantillon du genre et de la qualité d'écriture que je peine à vous expliquer.

Je me range du côté des avis 5* et j'emporterais volontiers ces fictions sur une île déserte. J
e complèterais mes bagages par “Le sel de la vie” de Françoise Héritier pour compenser le risque de dépression, malgré tout !
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Régis Jauffret est un écrivain très à part, mais vraiment très talentueux. Ecrit d'une main de maître, cet énorme ouvrage de microfictions est une véritable plongée sous marine littéraire où l'auteur, tel qu'on le connaît, traite des sujets graves et profonds avec un humour parfaitement décapant. Probablement un des meilleurs écrivains français d'aujourd'hui.
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génial, humour noir qui ne vous laisse pas froid. Merveilleux textes à lire à haute-voix. Un peu cinglé Jauffret mais très drôle si on peut dire...
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Dans ces récits très courts et fluides, Régis Jauffret dissèque les travers humains avec acuité, cynisme et humour noir dans un style toujours efficace.
Des microfictions percutantes à découvrir ne serait-ce que pour apprécier ce que la concision peut apporter à un récit.
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