Bonsoir à tous, je vais maintenant vous parler de mon dernier gros coup de coeur, j'ai nommé Janua Verra.
Alors pour commencer je vais poser un peu le décor. Je lis de la Fantasy depuis que j'ai 11 ans.
Tolkien,
Eddings, Cook, E.Feist, Gemmel, Barclay Pullman,
Zelazny,
Sapkowski et encore bien d'autres que j'ai dû oublier sont des auteurs que j'ai aimés à un moment ou que j'aime encore.
J'ai sûrement dû ressentir pour leurs oeuvres la même sensation que celle qui me pousse actuellement à critiquer le livre de Sieur
Jaworski. Mais cela m'importe peu, car nos goûts évoluent et les miens ne font pas exceptions.
Aujourd'hui, j'aurais bien du mal à relire des auteurs comme
Eddings ou encore E.Feist. Je suis, comme qui dirait, devenu un peu allergique à la Fantasy épique. Moi qui pourtant ne lisais que ça à une époque…
Enfin, tout ça pour dire que maintenant, j'aime quand c'est violent, noir, sale et surtout pas manichéen. Pour résumer,
Glen Cook fait pour moi de la Fantasy qui entre dans ce cadre là. le ton est donné, laissons maintenant place à la critique en elle-même.
Autant vous le dire tout de suite, j'ai adoré ce recueil ! Car oui, c'est un recueil de nouvelles. Alors certains me diront, mais les nouvelles c'est trop court, blablabla… À ceux-là, je leur dirais NON ! Effectivement certaines nouvelles peuvent être vraiment courtes, mais quand l'histoire la plus importante du livre (selon moi) fait presque la taille d'une novella (environ 132 pages), je considère qu'il y a assez de matière pour prendre vraiment beaucoup de plaisir à sa lecture.
Cette dernière s'intitule « Mauvaise donne » et on y suit les péripéties de Benvenuto. C'est ce texte qui me permet de dire que même si vous détestez toutes les autres nouvelles du recueil (ce dont je doute fortement tout de même), vous devez l'acheter quand même !
Laissez-moi vous expliquer pourquoi avec un extrait et un peu de pub pour cet auteur :
« Je m'appelle Benvenuto. C'est un prénom qui me va mal. Je suis tueur à gages. »
Je vous en aurais bien mis plus mais j'ai la flemme de recopier le début du texte. Donc, ce diable de
Jaworski écrit particulièrement bien. Il a le talent du mot juste, celui qui sera toujours à sa place. Mais aussi celui de la phrase qui comme un long fleuve tranquille sera lue d'une traite, sans même s'en apercevoir. Lire ses textes se fait sans effort, même si parfois certains mots venant du langage soutenu ne sont pas à la portée de tout le monde, le plaisir lui est toujours bien présent.
Ça, c'est pour son écriture, mais il ne faut pas oublier la trame. Personnellement, j'ai suivi avec assiduité l'aventure de Benvenuto, sans en démordre un seul instant. Entre l'ambiance médiévale très bien rendue (ce qui est une force tout le long des différentes histoires) et un suspense bien amené tout le long du récit, sans oublier les petites notes d'humour, je considère cette nouvelle comme étant la meilleure du livre.
Malgré un premier texte auquel je n'ai que moyennement accroché, je ne peux que dire du bien de tout le reste qui nous amène tour à tour sur les pas d'un Chevalier, d'une paysanne, d'un fonctionnaire et ainsi de suite, avec toujours un talent pour conter l'histoire qui pousse à lire encore et encore.
Vous l'aurez compris, c'est donc avec force que je vous conseille de vous procurer ce recueil, il est disponible en poche pour une somme modique.