p.69 "Le voyageur regarde, observe, vit dans le présent. 'Véritablement, écrit Gérard à son père du Caire dans une lettre du 18 mars 1843, le soleil est beaucoup plus brillant dans ce pays que dans le nôtre, et il semble qu'on n'ait vu ce soleil-là que dans la première jeunesse, quand les organes étaient plus frais.' Ce rajeunissement des perceptions, cette fraîcheur restituée au contact avec le monde, le voyage en multiplie l'occasion et la chance. Il est expérience de la présence, de l'adhésion au monde. Et lourant cette expérience si concrète est en même temps de nature fantastique. "
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Il était une fois le Revest - Témoignage de Raymond Jean