Le troisième genre de sagesse est d’essence mystique.
Il s’agit de la connaissance expérientielle de Dieu tel qu’en lui-même.
Les mystiques de la tradition apophatique la décrivent comme étant silencieuse, supra-rationnelle, obscure, infuse par Dieu lui-même.
C’est la plus haute sagesse qu’il soit donné à l’homme d’atteindre en cette vie.
Comparée à celle-ci, les connaissances naturelles ne sont, dans le langage de l’auteur du Nuage, que « folies imaginaires issues de l’illusion… »
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Avec les yeux de la foi et de l’amour, le contemplatif passe au travers des qualités corporelles du Christ pour trouver le Verbe de Dieu où il demeure dans un repos trinitaire.
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Les concepts s’appliquent au monde qui nous entoure en un sens univoque, puisque c’est précisément à partir de ce monde qu’ils sont abstraits.
Toutefois, lorsqu’on applique ces concepts à Dieu, il faut en partie les nier.
On continue de les utiliser, bien sûr ; mais au risque de tomber dans un anthropomorphisme de mauvais aloi, on doit toujours garder présent à l’esprit qu’aucun concept ne peut s’appliquer de façon univoque à Dieu.
Il est encore moins concevable que quiconque puisse se forger une image mentale de ce qu’est Dieu.
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Il est probable que la mystique reste à jamais un sujet qui fâche : d'abord et avant tout parce que la notion d'expérience mystique se prête aisément aux malentendus.
Les pires aberrations ont été présentées comme la plus authentique mystique.
D'ailleurs, ce terme a été défini de façon si imprécise et avec si peu de souci pour la vérité que l'on a confondu l'expérience mystique avec toutes sortes de perceptions affectives, pseudo-religieuses, esthétiques ou censées être extrasensorielles. (Thomas Merton)
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L'humilité n'est en elle-même rien d'autres que la vraie connaissance et le sentiment vrai, pour l'homme, de ce qu'il est en soi-même.
"Asylum" (1972), avec Peter Cushing et Britt Ekland - Trailer