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EAN : 9782365380065
362 pages
Rebelle Editions (20/12/2011)
3.93/5   239 notes
Résumé :
Pour aider sa meilleure amie Carla, passionnée par les vampires et qui passe tout son temps à lire des comédies sentimentales fantastiques, Satine décide de rédiger un pamphlet contre ces créatures. Son blog suscite de nombreuses réactions, parmi lesquelles celles d'Hugo, un garçon aussi beau qu'effrayant, qui entend bien faire taire Carla.
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Critiques, Analyses et Avis (86) Voir plus Ajouter une critique
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Oui, au risque de paraître gnan-gnan (genre, la femme qui a trente ans et qui lit encore des romans pour ados mais tans pis, j'assume !), j'ai adoré ce roman. C'est d'ailleurs un peu la raison pour laquelle j'ai fait traîner cette lecture, n'ayant pas eu envie de la boucler en deux jours, ne sachant pas si il y avait une suite ou pas...chose que je ne sais toujours pas d'ailleurs mais que j'espère !

Bref, revenons-en à l'histoire : Satine (j'adore ce prénom, soit dit en passant) Müller est une jeune adolescente de 17 ans qui, durant ses vacances en Bavière et après avoir été clouée au lit suite à une mauvaise chute à cheval, d'ouvrir un blog sur lequel elle tentera de prouver, grâce à ses nombreuses lectures, que toutes les filles de son âge (sa meilleure amie, Carla, étant en tête de liste) qui s'extasient devant la beauté de ces derniers et ne peuvent pas s'empêcher de tomber amoureuses de ces personnages de fiction (cela Satine en est convaincue) sont pitoyables. Cependant, dès son retour au lycée, force est de constater que son fameux pamphlet ne va pas lui attirer que des amis...loin de là ! Lorsqu'elle reçoit des menaces du beau et ténébreux Hugo Rrivoire et de toute sa clique dont Marc Séti, Urbain et Félix, là, elle est complètement dépassée ! En quoi cela peut-il intéresser des jeunes et beaux garçons, qui n'ont rien à envier aux vampire puisqu'ils sont déjà eux-mêmes irrésistiblement craquants ?
A moins que...mais non, voyons, c'est impossible ! Satine en est convaincu : les vampires n'existent pas et il n'y a rien à rajouter à cela...fin de la discussion ! Mais...

Je ne vous en dirais pas plus mais ne peux m'empêcher d'insister sur la formidable histoire d'amour qui va naître entre Satine et Hugo et pour vous dire, chers amis de la gente masculine, à quel point vous êtes compliqués ! Avec votre jeu "Je te fuis mais c'est parce que je t'aime" qui peux vous paraître évidente et qui saute aux yeux de jeunes filles ou femmes averties lorsque celles-ci ne se sentent pas directement impliquées dans l'affaire, moi, j'avoue être plutôt comme Satine : complètement perdue et sûrement beaucoup trop naïve ! Il faut dire pour votre défense, et je suis la première à l'admettre, que, nous autres, femmes, sont extrêmement compliquées également et cela, mon mari me le rappelle chaque jour. Mais pourtant, ce n'est pas trop compliqué ce que l'on vous demande ? Un peu de tendresse, c'est tout ! Eh bien, allez expliquez ça à certains de ces vampires dont je tairai les noms par crainte de représailles telles que Satine en a fait les frais, bon courage !

Une lecture qui se lit très vite, avec une écriture fluide et limpide et qui se réserve aussi bien aux ados qu'à ceux qui le sont un peu moins !
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Satine a 17 ans, est passionnée de dans depuis toute petite, a un caractère bien trempé ... et les histoires de vampires lui sortent par les trous de nez !
Sa meilleure amie, Carla, est tombée dans l'addiction la plus totale de ces créatures à crocs à cause de la vague littéraire qui les mets au rang de meilleurs petits-amis du monde. Ben voyons !
Complètement désespérée et énervée par l'état de son amie qui en est au point de devoir consulter un psy, elle décide de faire d'une pierre deux coups : tuer l'ennui dans lequel elle est depuis qu'elle est coincée à la maison avec une jambe cassée, et peut-être faire changer d'avis son amie (ou tout du moins, la faire rire). Pour cela, elle ouvre un blog intitulé "Pamphlet contre un vampire".
Elle y tourne en dérision totale ces créatures de la nuit, faisant exploser tout ce que les fangirls trouvent sexy en eux.
Sans vraiment l'avoir calculé, son blog fait parler de lui sur le net, et à la rentrée scolaire, la majorité du lycée l'avait lu.
Malheureusement pour elle, tout le monde ne le trouve pas très drôle, et elle commence à recevoir de nombreuses menaces, certaines d'entre-elles étant même assez effrayantes.
Mais bon, c'est pas comme si les vampires existaient et allaient la punir de se foutre de leur tronche.
Heu, n'est-ce pas ?...

Raaaaah !
Mais qu'es-ce que vous voulez que je vous dise ? Je vais finir par radoter en parlant des livres de Sophie Jomain. Je serais presque blasée en fait, si ils n'étaient pas aussi bons.
Comble de tout, ce titre se hisse tout droit en première position des livres de l'auteur. Meilleur que Les anges mordent aussi, et meilleur que ... oui, meilleur que Les étoiles de Noss Head 1 et 2 !
Pamphlet contre un vampire réunit dans un seul livre tout ce que j'aime dans l'écriture de Sophie, et gagne même encore en qualité et en maturité. Chaque livre est meilleur que le précédent, et on sent que l'auteur travaille énormément, et met beaucoup d'elle-même dans chacun de ses ouvrages, ne se contentant jamais du minimum syndical mais nous proposant à chaque fois toujours mieux. C'est impressionnant et c'est la preuve que nous avons là un grand écrivain, qui ne pourra que devenir grandiose au fil des années.
Je me sens flattée de suivre cette évolution depuis ses tout début, et je n'en suis qu'encore plus impatiente de découvrir la suite de cette belle aventure littéraire.

Mais bref ! Parlons de Satine et de son Pamphlet !
Satine, déjà, est une héroïne comme je les aime : un sacré caractère, un grande gueule qui ne mâche pas ses mots, et une facilité dans la répartie et la dérision. J'adore.
Sa meilleure amie, Carla, est adorable, très drôle, enjouée, pleine d'énergie. Un vrai rayon de soleil que l'on aimerait avoir dans son entourage.
Hugo, qui est quand même le personnage masculin principal, est juste ... parfait.
Je ne saurais pas trop comment vous en parlez pour ne pas dévoiler d'éléments clés de l'histoire, sachez seulement que, dans mon coeur, au rayon des héros de Sophie Jomain, il a arrive bien au-dessus de Leith et Terrence. Si si, je vous assure ! Mais je suis sûre que vous me comprendrez après avoir lu Pamphlet contre un vampire.
Au début, je n'étais pas fan du personnage, pourtant. Froid, arrogant et trop sûr de lui, je n'aimais pas son comportement envers Satine.
Maiiiis, il faut bien avouer que, au fil des chapitres, j'ai pu assister avec un énorme plaisir à une évolution du personnage tout à fait ... délectable ! Dès qu'il arrivait ou qu'il disait un mot, j'avais le sourire aux lèvres, et plusieurs passages m'ont bêtement fait glousser comme une dinde. C'est du joli !
Vraiment, ce n'est pas souvent que l'on voit autant de charisme concentrée dans un seul homme, et rajoutez à ça de l'humour, un p'tit côté dangereux, un gros côté dragueur, mélangés à un gentleman sachant parfaitement comment séduire et faire rougir une jeune femme, et vous avez Hugo (et encore, je vous passe d'autres descriptifs et exemples d'à quel point il est juste ... *soupir*).

Concernant l'histoire à proprement parler, c'est juste un mélange superbement orchestré de pas mal de genres différents. Nous avons de la chick-lit, du roman jeunesse sur la vie d'une lycéenne et tracas de ses journée, du fantastique avec l'évocation des vampires, du thriller avec un sacré suspens et quelques scènes d'action vachement bien écrites, et de la romance fantastique grâce à une relation complexe et pleine de rebondissements dont on ne se lassent pas un seul instant !
Avec un cocktail comme ça, on ne peut qu'être accro, et moi qui voulais savourer ce livre car j'adorais (encore une fois) l'écriture hyper fluide et l'ambiance générale, je n'ai vraiment réussis à me retenir, et même avec la meilleure volonté du monde, je n'aurais pu faire autrement que n'en faire qu'une bouchée.
Franchement, une fois la lecture lancée, on n'a pas le choix. de toute façon, on ne voit même pas le temps passer (ce qui est traître et n'a pas aidé à combattre ma procrastination ...), et les pages filent à vitesse grand V.
J'ai adoré le développement du scénario, et comme d'habitude, aussi incroyable que soit l'histoire, le rendu global est si crédible que l'on y croit sans sourciller.
Encore une fois, d'ailleurs, Sophie arrive à nous pondre une mythologie du vampire différente que celles que l'on a déjà vues, et qui fait que tout s'emboîte à la perfection.

Et autant, pour les précédents livres de Sophie, j'avais toujours ne fut-ce qu'un petit quelque chose négatif à dire (comme un léger manque d'originalité ou quelques éléments trop prévisibles), autant ici, pour ce titre, je peux affirmer que c'est un sans-fautes !
La plume est encore meilleure, gagnant en fluidité, en naturel pour les dialogues, en aisance dans les descriptions et en clarté pour le côté imagé. Les personnages ont tous un petit quelque chose qui les rends uniques. le scénario ne souffre d'aucune comparaison avec d'autres ouvrages que l'on aurait déjà pu lire et son développement se fait d'une traite, sans aucune pauses ou à-coups, et le suspens reste entier jusqu'à la dernière page. D'ailleurs, il y a plusieurs scènes qui m'ont véritablement surprises, et beaucoup de réactions de personnages auxquelles je ne m'attendais pas du tout !

Je ne peux dire que merci à Sophie, et bravo. Je m'incline devant ton travail et ta passion qui transpire de chacun de tes bouquins, et celui-ci est, pour moi, le meilleur jusqu'à présent, tu m'as soufflée !
Ce livre est officiellement mon premier gros coup de coeur de l'année, et je le conseillerais à quiconque cherche de la romance, de l'humour, du fantastique, des surprises, et tout simplement, passer un excellent moment de lecture ♥
Lien : http://archessia.over-blog.c..
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Aujourd'hui, on s'aventure dans la littérature pour adolescentes. Je ne colle pas trop au profil, c'est rien de le dire… Je laisse cinq minutes aux gens qui me connaissent IRL pour m'imaginer en lycéenne à couettes et bien se fendre la pipe. Les autres, sortez un jokari et jouez à la baballe en attendant.


Or donc a long time ago in a far far away lycée parisien…
Satine Müller a écrit un pamphlet dans lequel elle déglingue les clichés sur les Dracula d'opérette. Pourquoi ce brûlot ? Pour aider sa meilleure amie Carla à décrocher des histoires de vampires cul-cul la praline. Parce qu'il faut reconnaître à beaucoup de romans contemporains sur le sujet de moins tenir du récit fantastique que de la bluette gnagnan écrite avec les pieds par des bras cassés. N'est pas Bram Stoker qui veut, hein, les cocos ?…
Pour résumer cette satire, les vampires n'existent pas et leur image littéraire n'est qu'un ramassis d'âneries. Loin du fantasme romantique, les sangsues en smoking ne sont jamais que des vieux papys sanguinaires séduisant de pauvres cruches au QI de poulpe, matures comme des enfants de quatre ans. Dixit Satine d'une façon ô combien rigolote. Et je rejoins son avis sur le caractère peu romantique des loustics aux dents longues, cf. ma chronique d'Herbert West, réanimateur, où j'aborde les origines communes du zombie et du vampire : un revenant issu du folklore, bouffeur de cadavres et de caca (glamour un jour, glamour toujours…).
Satine met son pamphlet en ligne sur un blog… qui existe pour de vrai, j'ai eu la curiosité de vérifier : leblogdesatine.skyrock.com. Succès fou du bousin dans son lycée où le pamphlet fait marrer certains… et d'autres beaucoup moins. Parce que les vampires existent dans le monde de Satine et le sens de l'humour manque à leur panoplie de super-pouvoirs. Ils sont grands, beaux, forts, intelligents, riches… et pas drôles, ce qui donne moyen envie de passer l'éternité avec.
Voilà pour les grandes lignes du démarrage de l'histoire. À charge pour vous de lire la suite dans le bouquin.


L'annonce que je m'apprête à faire ne renversera personne d'étonnement : je n'ai pas tout aimé dans ce bouquin. Ça va ? Tout le monde est encore debout ? Personne n'a tourné de l'oeil ?
Logique, je n'appartiens pas au “coeur de cible” comme diraient les marketeux. le roman comporte une grosse part de romance et moi la romance, ben c'est pas mon truc. Les goûts, les couleurs…
Niveau identification, pas mieux. J'ai autant de points communs avec une ado de seize ans que ma coupe de cheveux avec celle de la princesse Leia. Mes années lycée remontent à loin, très loin. J'ai vu s'éteindre les dinosaures, ça donne une idée de mon âge vénérable.
Cela dit, mon moi de maintenant s'est quand même un peu retrouvé dans le caractère caustique de Satine et son sens de la repartie. Elle a le mérite de n'être ni une potiche passive sortie de Twilight (Bella, si tu me lis, c'est cadeau), ni une superwoman de caricature, genre de grosbill au féminin. Pourvue d'un caractère bien trempé, Satine “en a dans le pantalon” pour citer Carla, mais elle a aussi ses failles et ses points faibles. À l'arrivée, ça donne un personnage équilibré qui tient debout (sacrée prouesse avec sa jambe cassée et ses béquilles).
Sans être le meilleur roman de Sophie Jomain ni mon préféré, Pamphlet contre un vampire aura été une petite lecture sympa, distrayante, fun et légère. Si on le replace dans son contexte éditorial, je pense qu'il assure le taf auprès du public ado visé.


Côté écriture, Pamphlet contre un vampire fait partie des premiers romans de Sophie Jomain, et cet aspect “premières armes”, on le sent bien niveau style. le festival d'adverbes en -ment m'a souvent fait lever les yeux au ciel, comme si j'étais un des personnages du livre (ils semblent tous partager une passion pour la néphomancie vu leur manie de zyeuter en l'air). Cela dit, la fusion de mes globes oculaires lors de cette lecture en mode archéologie bibliographique n'aura pas été un vain sacrifice. Tu lis Pamphlet contre un vampire, tu lis Et tu entendras le bruit de l'eau, tu comprends la différence entre un vrai auteur et un branquignole. Jomain a beaucoup bossé sa plume au gré de ses bouquins, quand d'autres tartinent toujours les mêmes lourdeurs de débutant au bout de dix ouvrages.
Et puis Pamphlet, même avec ses défauts stylistiques, offre une réelle dynamique dans la narration. J'ai lu chaque mot avec attention, comme si je corrigeais une énorme dictée de trois cents et quelques pages, sans jamais m'ennuyer, chose rare dans cette catégorie de romans. Je me suis même marré plus d'une fois devant les répliques de Satine et certaines scènes. C'est pas tous les jours qu'on voit un vampire être défini comme une carrosserie de Porsche affublée d'un moteur de Deudeuche. Pas tous les jours non plus qu'on assiste à une scène où un Nosferatu se fait éclater les noix d'un coup de genou bien placé. le bouquin se fixe pour objectif d'être fun et il l'est, mission accomplie.


Un point particulier a retenu mon attention. Parmi les choses que je déteste en littérature, on trouve les auteurs qui écrivent sur rien. Là tu vas me dire qu'ils racontent une histoire, tatati, tatata. Merci bien, mais si c'est pour écrire un bouquin qui se contente d'être une jolie histoire, faut arrêter tout de suite et se livrer à une autre activité (pour rester dans la catégorie “c'est vain, ça ne sert à rien”, je conseille le bilboquet).
Depuis l'invention de l'écriture, on en a écrit bien assez comme ça, suffit de piocher dans l'existant. Tu lis l'Odyssée et c'est marre, tu as fais le tour de la question “histoire” : TOUT est dedans, on n'a rien inventé depuis.
Un livre n'a d'intérêt que s'il raconte quelque chose de plus qu'Untel a fait ci, Machine a dit ça, péripéties diverses et à la fin ils vécurent heureux.
Sous ses airs légers, mine de rien, Pamphlet ne se contente pas d'égratigner pour de rire les vampires de carnaval adulés par les midinettes et les romans creux qui les mettent en scène. À travers les mésaventures de Satine, plusieurs passages évoquent le harcèlement scolaire, thème qui n'a rien d'anodin.
Dans la catégorie thématique lourde, une partie des conversations entre Satine et son amie Carla ou Hugo le pépé buveur de sang tourne autour de la façon dont se nourrissent les vampires et donc autour de la notion de rapport consenti. Une question pas souvent posée dans la littérature vampirique alors qu'elle se situe au coeur du sujet. Vous savez, le truc du vampire qui ne peut pas entrer quelque part sans y avoir été invité ? Ben voilà, consentement. La version contemporaine du vampire a abandonné cette vieille faiblesse pour la remplacer un peu trop souvent par des fantasmes douteux de domination/viol/violence/rien à foutre que tu sois d'accord ou pas (on comprend mieux le nauséabond 50 Nuances de Grey quand on sait qu'il s'agit à l'origine d'une fanfiction de Twilight qui se pose là aussi en matière de “oh, tu es beau et ténébreux, je ne suis qu'une faible femme enamourée, fais de moi ce que tu veux, je suis ta chose”).
Bien vu d'avoir abordé la question, fondamentale sur le sujet vampirique. Fondamentale aussi dans les rapports humains.
Lien : https://unkapart.fr/pamphlet..
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Je me suis fait rouler...
Moi qui ne suis pas une grande amatrice de romance et n'apprécie pas les histoires de Vampire car je les trouve fades et répétitives, j'ai dévoré Pamphlet contre un vampire.
En commençant ce roman, j'ai pensé que le livre entier serait un pamphlet. Pas du tout.
En commençant ce roman, j'étais particulièrement sceptique car lassée du phénomène Twilight et des héroïnes qui succombent au charme des vampires...

J'ai tout simplement adoré le personnage de Satine. Elle est à la fois intelligente, juste, intègre, maladroite, impulsive et passablement bornée.
Je n'aurais jamais cru que je pourrais un jour me passionner pour la lecture d'un roman dans lequel les vampires arpentent les pages. Et pourtant, loin des héroïnes passablement stupides et/ou dépourvues de personnalité, Satine détonne dans le paysage littéraire. J'aime sa manière de remettre en question tout ce en quoi elle croit, j'aime la voir douter, se rebeller, se révolter refusant de servir de "garde-manger".
Il semblerait que je me range définitivement du côté de Satine : je me reconnais dans sa loyauté envers Clara, dans son sentiment d'injustice, dans ses valeurs et dans son ethos. Visiblement, on a dautres points communs : je suis bien d'accord, Hugo est diablement canon.
C'est le premier roman de Sophie Jomain que j'ai eu l'occasion de lire et j'ai été séduite par sa plume, par sa manière de traiter les personnages, par son humour. Quel bonheur d'y avoir trouvé des passages entiers de Dracula. Bel hommage.

Il est hors de question que je laisse de côté l'oeuvre de Sophie Jomain. Je dois, impérativement la découvrir.
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Vous n'êtes pas sans savoir que j'apprécie fortement la plume de Sophie Jomain pour avoir lu « Les Anges mordent aussi » ainsi que la saga « Les Étoiles de Noss Head », deux histoires complètement différentes mais, qui avait su me charmer justement par leur différence... Ici nous sommes face à une lecture vampirique, mais peu commune dans le monde des amoureuses de vampires ! En effet contrairement à tout ce que l'on a pu lire jusqu'ici, l'héroïne de ce roman à les vampires en horreur et décide de prouver leur inexistence grâce à l'ouverture d'un blog sur lequel elle publiera un pamphlet contre ces créatures nocturnes... Comme vous le savez sans doute, rien ne se passe jamais comme prévu dans un roman et la vie de notre jeune Satine va virer au cauchemar très rapidement...

Concernant l'histoire, l'intrigue, j'ai trouvé que cela était tourné de façon sympathique, ça change vraiment de ce qu'on peut lire sur le sujet côté adolescente en folie... Néanmoins, même si les rebondissements et les surprises sont très présentes, la fin est tout de même très attendue et entendue dès les premiers chapitres, je ne reproche en rien la tournure de l'histoire, j'ai bien aimé la façon dont Sophie amène les choses, c'est juste que j'aurais aimé être surprise du début à la fin (sans que la fin soit particulièrement atroce je ne suis pas un monstre!!!)

Tout se passe dans le cadre d'un lycée ou dans le quotidien de l'héroïne, la narration est à la première personne, ce qui permet une identification plus simple avec le personnage principal, même si ce dernier à un caractère des plus particulier auquel on accroche... ou pas. le thème de la danse est abordé et j'ai adoré cet aspect, mais, j'aurais aimé en voir et en savoir encore plus là-dessus, je ne suis aucunement danseuse (ou alors genre hippopotame dans Fantasya (le premier qui rigole je lui arrache les yeux à coup de griffes)) mais, j'ai beaucoup d'admiration pour celles et ceux qui pratiquent cet art et le pousse à un niveau professionnel, j'adore entendre (ou imaginer) la musique et voir (ou une fois encore imaginer) les chorégraphies et dans le livre, alors que la dans à une part, je dirais, vitale pour Satine elle n'est abordée qu'en surface. Certes l'héroïne a ses raisons mais, quand même, ça m'a manquée !!

Est-ce que je vous parle des personnages, de l'ambiance ou de la plume de Sophie... j'hésite dans quel ordre aborder tout ça...

Bon alors, l'ambiance (oui j'en ai décidé ainsi!) ambiance de dernière année de lycée, le BAC est l'objectif principal des élèves (enfin devrait l'être) et Satine débarque comme une fleur plâtrée avec son Pamphlet qui crée le buzz dans tout le lycée. Certains en sont ravies, d'autres lui demandent, plus ou moins gentiment, de le supprimer... C'est en cette ambiance festive qu'évoluent nos différents personnages. Mais, attention il ne s'agit pas que de cela, on entre directement dans la vie de Satine et donc dans ce qu'elle ressent, sa manière de voir les choses, si on se rit facilement de ses répliques cinglantes et de ce qu'elle se dit à elle-même, on en arrive également à douter et à avoir peur avec elle !! Tout n'est pas rose dans ce roman !

Les personnages sont assez nombreux, Satine bien entendu avec son caractère bien trempé et sa répartie à toutes épreuves, elle m'a souvent fait sourire dans sa façon de voir les choses, de répondre du tac au tac. Elle possède une force qui cache pas mal de fragilité, elle s'est créée une solide carapace qui tend à se fissurer lorsqu'elle est proche de... Hugo Rivoire !

Ce jeune (oui enfin...) homme (là aussi euh...) nommé Hugo Rivoire a le don de faire vaciller la volonté de Satine, un seul regard charmeur empreint de compréhension, de défi et... de plein d'autres choses, tend à faire fondre notre héroïne ! Bien entendu ce dernier est particulièrement mignon et mystérieux, jamais on ne le voit manger quoique se soit, il a beau être particulièrement bien fait de sa personne, on ne le trouve jamais au bras d'une demoiselle...chaque petit détail sur sa personne fait que Satine se pose tout un tas de questions, surtout depuis qu'il s'intéresse de près à elle et sa satire...

Nous faisons également la rencontre de Carla, la meilleure amie de Satine, un peu exubérante et fan de vampire. Marc, Félix et Urbain les « acolytes » d'Hugo, tout aussi charmants et mystérieux avec une pointe de désagréable pour les deux premiers. Ensuite il y a Eric, un geek dans toute sa splendeur qui s'intéresse à Satine depuis un bout de temps mais, encore plus depuis sa satire... Plus tard nous faisons la rencontre d'Anthony, un jeune homme (enfin... voilà quoi) particulièrement sympathique à mes yeux, allez savoir pourquoi … on ne le voit que très peu mais, il m'a fait une forte impression !!

Chaque personnages est intéressant dans son genre, je ne ferais pas dans le détail mais, c'est surtout le caractère de Satine et celui d'Hugo qui compose le roman, ils jouent sans cesse au jeu du chat et de la souris ce qui a tendance à parfois me faire beaucoup rire et dans un autre temps m'agacer, j'ai souvent eu envie d'entrer dans le livre et de secouer Satine en lui hurlant au visage « MAIS TU VAS ENFIN TE DÉCIDER A OUVRIR LES YEUX OU PAS DU TOUT?!?! » ce qui m'a empêchée de totalement m'identifier à elle d'ailleurs...

Pour finir (avant la conclusion) la plume de Sophie Jomain, toujours pleine d'humour, d'amour et d'amitié, j'ai une fois encore pris beaucoup de plaisir à la lire et à suivre son histoire sortant des coins et des recoins de son cerveau !! C'est très fluide et agréable, sans à coups, sans interruption, on ne s'ennuie pas, le rythme est bien déterminé et reste constant du début à la fin !

J'ai été interpellé par le message qui passe dernière les lignes !! (Sophie par pitié, reprend moi si je me trompe) En effet j'ai ressenti comme une mise en garde de ce qui peut être écris sur le net, via les blogs ou les réseaux sociaux... on ne sait jamais qui peut le lire et comment il l'interprétera...et même si un jour on supprime tout cela, il en reste toujours une trace quelque part que quelqu'un de mal intentionné pourrait retourner contre vous... Il est important de faire attention à ce que l'on écrit sur le net... une chose anodine peut vite tourner au cauchemar... (comme les projets X ou une simple brimade peut tourner au meurtre...) ce n'est peut-être absolument pas ce que Sophie a voulu faire passer en filigrane dans son histoire, mais, c'est ainsi que je l'ai ressenti !

En conclusion, (car il faut bien en finir à moment) j'ai apprécié la plume et l'histoire de Sophie ! Les personnages m'ont certes moins touchée que dans les autres romans de l'auteure, j'ai eu plus de difficultés à les approcher, à les cerner ce qui a rendu ma lecture légèrement moins... frénétique que d'habitude avec les romans de Sophie... Je l'ai néanmoins lu très rapidement. Et donc, j'ai apprécié mon moment de lecture j'ai encore beaucoup ris avec l'aide de Sophie et c'est toujours un bonheur de retrouver sa plume !! Même si ce roman précis n'est pas mon préféré... c'était tout de même très sympa !
Lien : http://tsuki-books.cowblog.f..
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critiques presse (1)
eMaginarock
14 octobre 2019
Pamphlet contre un vampire est un roman drôle et léger à l’écriture fluide. [...] Ce roman est à croquer à pleines dents pour toutes les jeunes filles/femmes qui sortent ou viennent de sortir de l’adolescence – mais les femmes plus âgées pourront aussi se pencher sur cette histoire, chacun.e a des secrets plus ou moins inavouables.
Lire la critique sur le site : eMaginarock
Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
Le vampire boit du sang humain, il en raffole. Normal, ne sommes-nous pas des créatures délicieuses ? Pouah ! C'est absolument écœurant ! Je ne comprends pas pourquoi les filles sont si excitées à l'idée qu'un vampire se gave de globules rouges. Elles sont mêmes plus que paradoxales ! Au lycée par exemple, elles se plaignent du boudin servi à la cantine, elles ne veulent même pas le toucher (remarquez, je comprends).
Mais le boudin, jusqu'à preuve du contraire, c'est du sang, non ? De cochon, mais du sang quand même. Eh bien, le vampire se nourrit de boudin liquide. Tout le temps, et ça, ça ne les dérange pas. Il leur manque une case !
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"Le désir et la peur ne font pas bon ménage. Mais le paradoxe, c'est qu'ils font un tandem redoutable..."
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Comme la plupart des jeunes filles de notre âge (sauf moi, c'est certain), elle avait dévoré la dernière grande saga en vogue - celle du vampire qui tombe amoureux d'une humaine -, vous savez, celle en quatre tomes. Elle en avait fait un véritable culte. Elle était allée jusqu'à acheter deux ou trois tee-shirts arborant un énorme « I love Edward » en paillettes argentées - Edward, c'est le nom du héros de la saga. J'avais vraiment failli m'étouffer ce jour-là. Je trouvais ça pitoyable.
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- Sa situation financière.
Le vampire est obligatoirement plein de sous. Il débarque toujours avec une super bagnole, des fringues scandaleusement chères, son portefeuille regorge de beaux billets de banque et sa carte de crédit semble inépuisable. Rien que ça, ça devrait vous mettre la puce à l’oreille.
C’est un parfait mafieux ! Il doit passer son temps à vider les comptes en banque de ceux qu’il a condamnés au trépas, ou flanquer la trouille aux vivants pour leur soutirer de l’argent.
- Histoire de tuer dans l’œuf toutes vos belles illusions. Imaginons que vous rencontriez un vampire et que vous entamiez une relation amoureuse avec lui. C’est un peu comme si vous, vous vous mettiez à fréquenter une tablette de chocolat.
À la longue, vous finiriez par l’engloutir, non ? C’est une fatalité.
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Pour le vampire, c’est la même chose. Car retenez bien ça : pour lui, vous n’êtes qu’une vulgaire friandise. Il fera sa sélection en fonction de votre groupe sanguin. Souhaitez-vous vraiment être un garde mangé ? Parce que c’est ça, la réalité les filles ! Votre joli minois, il n’en a rien à cirer ! C’est un chasseur, vous êtes une proie. Et puis, je ne veux pas vous paraître grossière ou inconvenante mais, même s’il arrive à se retenir de vous mordre, que ferez-vous les jours où vous aurez vos coquelicots, hein ? Vous voyez ça craint. Vous aurez intérêt à savoir courir vite ! Très vite…
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Videos de Sophie Jomain (15) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Sophie Jomain
Le nouveau roman de Sophie Jomain, "Et viva la vida !", sera disponible en librairie et en ebook le 1er février.
Plus d'informations https://bit.ly/etvivalavida
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