Une série de nouvelles qui nous dressent le portrait de personnages déchirés , abîmés par la vie , en souffrance ou dans l'espérance ; c'est aussi le portrait au travers de ces personnages d'une Amérique dont on parle peu que ce soit dans l'actualité ou au cinéma . C'est fort et puissant qu'un coup de poing , c'est plein d'espoir comme une main qui se tend , c'est une vraie découverte .
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Intéressant et bien écrit mais inégal. Les nouvelles du début sur le Viet-Nam sont particulièrement réussies. Certains détails — telles les marques de voitures ou de montres — se répètent d'une nouvelle à l'autre, ce qui donne presque une impression de continuité. La meilleure du lot est sans contredit JE VEUX VIVRE! qui raconte la fin de vie d'une grand-mère atteinte de cancer... la danse des mots entre maladie, drogue et souvenirs évoque avec brio ce passage obligé. Il manque à certaines nouvelles une « sensation d'unité », mais lorsqu'elles sont réussies, c'est grandiose.
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-Et croyez-moi, c'est à la pratique qu'on reconnaît l'intérêt d'une théorie. Des types comme Wittgenstein, Nietzsche, Kierkegaard, tous étaient de petits avortons pesant à peine plus de quarante kilos. On n'avait pas encore inventé l'haltérophilie ou quoi?
Cette remarque la fait marrer.
-Comment peut-on parler d'être un surhomme ou de prendre son vol avec les aigles quand on a des biceps dont le tour ne dépasse pas cingt-cinq centimètres?
Elle arborait une chemise de nuit en tissu diaphane, d’aspect très coûteux, et des seins à peine plus gros que la moyenne, et fermes - je veux dire qu’on sentait leur présence - avec de larges mamelons d’un rose pâle qui s’érigeaient. Elle avait tout bonnement les plus beau nichons du monde.
Même une marche de mille kilomètres commence par un premier pas.