Rouge, brune, noire, malade de haine et de clarté, tu me cales comme un cri dans ton corps. Cette nuit, les larmes du diable, la fatigue des champs, c’est toi, et je continuerai les yeux fermés à courir des milles en rêve, rien que pour rester ici, mort dans tes bras.
Je suis nu devant le miroir. J’ai le corps traversé de chaînes et du pétrole entre les jambes. Je mérite d’être blessé et enfoui sous la glace d’un fossé. Qu’on me fasse mordre la nuit, jusqu’à ce que mes rougeurs me fassent taire, jusqu’à ce que j’apprenne à aimer.