Crimes d'amour et de haine : Un gardien pour ma soeur - Le blues de la déprime

Deux belles histoires policières écrites par Jonathan et sa femme Faye Kellerman .La première se déroule en Californie où une jeune députée politique Davida Grayson d'une grande beauté, aux moeurs contradictoires, est retrouvée une balle dans la tête, appuyée sur son bureau comme si elle dormait. Les inspecteurs Will Barnes et Amanda Isis mènent leur enquête qui va révéler par l'autopsie que la députée avait la maladie de gonorrhée. Leur enquête va leur réserver bien des surprises.

Dans leur deuxième récit nos amis nous transportent à Nashville dans l'univers de la musique où une ancienne légende du rock Jack Jeffries qui s'était libéré de la drogue était prêt à remonter sur scène, mais voilà la scène il ne la verra pas, on le retrouve abattu .Dans cette enquête il y a beaucoup d'ombre et de machinations.

Tout d'abord, il faut préciser que Jonathan Kellerman est un grand auteur américain de romans policiers, comme Lawrence Block, Michael Connelly, Joseph Hansen et quelques autres.

Avec le lieutenant Sturgis et le psychologue Alex Delaware, il a créé un sacré couple d'enquêteurs hors pair et on suit frénétiquement les aventures de ce policier homosexuel – on songe ici aux admirables romans policiers de Joseph Hansen qui mériterait un peu plus de reconnaissance - et de ce médecin empêtré dans des affaires qui le dépassent parfois.

Crimes d'amour et de haine est un roman qu'il a écrit avec sa femme, Faye. Il s'agit de deux histoires : Un gardien pour ma soeur et le blues de la déprime.

Nos deux héros Sturgis et Delaware apparaissent furtivement, ce sont des cautions pour l'enquête.

Il s'agit ici une fois de plus, de la nature humaine, d'histoires de vengeances stupides, d'amours inavouées, de désirs inassouvis et de vie ratée, gâchée et rêvée. Les enquêteurs s'égarent, se perdent dans les méandres des recherches.

Les deux histoires sont bien construites et les faits, indices, interrogatoires s'emboîtent au fur et à mesure pour aboutir à une esquisse de vérité, puis à la vérité elle-même.

Du grand art, vraiment.
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Une nouvelle fois Jonathan Kellerman écrit avec sa femme, Faye. Je ne suis toujours pas vraiment convaincu par cette écriture à "quatre mains." Pourtant dans l'absolu, j'apprécie beaucoup l'écriture de Jonathan Kellerman.

je l'ai trouvé plutôt nul