Duma Key

J'ai insisté, j'ai insisté...
Mais j'ai fini par couper le son de la lecture de ce livre audio, tant je m'ennuyais et m' insupportais à suivre les déboires physiques et mentaux de cet américain cabossé par un accident.
La faute au support audio, j'en suis convaincue, car la voix du lecteur a du contribuer à cette overdose. Il est d'ailleurs intéressant de vivre une expérience de refus de lecture, indépendante de notre action de lire. Comme quoi un support autre que le papier peut avoir des conséquences néfastes!
Est-ce arrivé à d'autres babeliotes?

Le talent et l'imagination de Stephen King ne doivent pas y être pour grand chose. Je lui suis souvent fidèle...lectrice mais cette fois ci, le voyage à Duma Key a tourné court.

Voici un King dans la lignée de l'histoire de Lisey : un mystère omniprésent et beaucoup de jeux sur la mémoire, l'enfance, le langage et, ici, l'art. Car c'est la peinture la base de tout ce qui va arriver à Edgar Freemantle, devenu un peintre génial suite à un accident qui l'a bien amoché. Sa convalescence sur Duma Key l'amène à rencontrer Wireman et sa patronne, par qui tout a commencé...
J'ai beaucoup aimé le début, mais c'est décidément trop long au bout de 200 pages environ, ainsi que la fin. Cela fait un peu poussif, on s'englue dans des analyses compliquées de qui a fait quoi, alors que tout le monde a bien compris depuis longtemps... Mais le suspense est bien là, j'ai eu quelques sueurs froides mais pas à la fin, justement, et c'est dommage.

Quand j'ai lu ce livre l'an dernier, cela faisait très longtemps que je n'avais plus lu de S. King. J'ai eu grand plaisir à le retrouver, il est toujours aussi bon.
Par contre, que de longueurs. Je me suis parfois ennuyée, et à mon sens, 100 ou 150 pages de moins n'aurait rien enlevé à l'histoire, au contraire. du coup j'hésite, depuis, à lire les "encore nombreux" livres de lui que je n'ai pas lus...
Dis m'sieur King, tu pourrais pas les faire un peu plus courts, tes romans ?

Rien de nouveau sous la plume de Stephen King...

L'intrigue de "Duma Key" débute au moment où son héros, Edgar Freemantle, tente de se remettre d'un événement qui a fait basculer son existence. Suite à un accident de chantier, dans lequel il a failli perdre la vie, il se retrouve profondément meurtri, amputé d"un bras, et ayant de grandes difficultés à se déplacer sur ses deux jambes.
Mais les pires stigmates qu'a laissé en lui ce drame ne sont peut-être pas ceux qui touchent son intégrité physique. Il est en effet pris de crises de rage incontrôlables, pendant lesquelles il se montre violent. Effrayée, impuissante, la femme avec qui il partageait sa vie depuis vingt quatre ans a fini par le quitter.
Sur les conseils de son psychothérapeute, il part s'isoler sur une île de Floride, Duma Key, où il va renouer avec un hobby que cet entrepreneur fortuné avait depuis longtemps relégué aux oubliettes : le dessin.
Ces retrouvailles avec l'art vont lui ouvrir les portes de mondes étranges et inquiétants.

Ce n'est pas la première fois que Stephen King explore l'envers de la création, qu'il exploite l'idée selon laquelle l'élan créateur introduirait celui qui l'exerce dans des univers parallèles dont on ne sait pas vraiment, dans un premier temps, s'ils existent indépendamment de l'artiste, ou s'ils ne sont que la manifestation de son imagination fertile, l'expression de sa part d'ombre et de folie.

Et comme il le fait dans la plupart de ses autres romans, l'auteur déroule son récit très lentement, prenant le temps d'installer son contexte, de développer la psychologie de ses personnages, de nous familiariser avec leurs failles.

Rien de nouveau, donc, sous la plume de Stephen King, mais peu importe, puisque ça marche à tous les coups...

On ne peut s'empêcher de s'attacher rapidement à ses héros que leurs destins bancals ont doté d'une richesse intérieure qui semble les rendre plus profonds, plus généreux et plus ouverts.
On ne peut s'empêcher d'être happés par son histoire, d'en être imprégné au point qu'il fait ce qu'il veut de nous ! Aussi invraisemblables que soient certains éléments de son intrigue, il est capable de nous fiche une frousse de tous les diables !
Peut-être est-ce dû au fait qu'il introduit ces éléments dans le quotidien de protagonistes qu'il a pris soin, auparavant, de nous rendre proches, familiers, installant ainsi entre eux et nous une sorte d'intimité. Ce qu'ils vivent nous paraît alors tangible, et forcément crédible.

Alors, si vous aimez frissonner...
Si vous aimez les romans dans lesquels même les gentils meurent...
Si vous aimez les histoires qui vous tiennent au point qu'il vous tarde de rentrer chez vous, le soir, pour en connaître la suite...
Ne vous privez pas de "Duma Key" !
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..

Pas mon king préféré, Il y a comme toujours de très bonnes idées, un sujet qui me parle énormément : être dévoré corps et âme par l'art.
Ce livre aurait gagné à être poil plus court car même si prendre le temps de raconter une histoire ( et il est indéniable que King est un fabuleux conteur d'histoire) parfois, abréger est indispensable. Yes on s'emballe dans les 200 dernières pages et ce final est d'ailleurs d'anthologie. On y retrouve toute la force d'écriture de King
Je pense que c'est un roman à réservé aux fans hardcore.

Très original, Stephen King nous fait voyager dans un monde à part.

L'histoire se lit bien, très bien même... le style est fluide, Stephen King maîtrise l'art de l'écriture, ça se voit, ça se sent... Tous les éléments se mettent en place quand il y a besoin.
On renoue avec le style d'origine de Stephen King : le surnaturel mais on ne frôle pas l'épouvante comme à la grande époque.
On est donc loin de Simetierre ou encore Shining. Je m'attendais à frissonner, à ne pas oser prendre mon livre de nuit mais non, rien de tout cela ne s'est produit !
A part 2-3 "apparitions" vite expédiées, il n'y a pas de quoi fouetter un chat !
Le maître de l'épouvante a indéniablement changé de style. Il ne faut donc pas aborder ses nouvelles oeuvres comme celles d'il y a 20 ans....

Duma Key, c'est du Stephen King seconde période (après son accident), c'est donc moins bon. Mais quel regret !

C'est en effet l'exemple même d'un roman qui aurait pu être excellent, mais qui n'est que moyen, Stephen King étant devenu totalement incapable (on sent que c'est physique !) de limiter son incontinence narrative à un roman de moins de 500 pages (ici, c'est bien plus...)

Lire la suite de la critique sur le site le Tourne Page
Lien : http://www.letournepage.com/..

Aprés le génial Histoire de Lisey, difficile d'enchaîner sur quelque chose d'aussi bon pour Stephen King. Avec Duma Key, il nous offre tout de même un bon petit livre…

Petit car mineur. Parceque bon, 850 pages, c'est déjà du beau pavé. C'est ici l'histoire d'Edgar Freemantle qui nous est conté. A prés de 50 ans, il est en instance de divorce. Il faut dire qu'aprés un grave accident, cet entrepreneur en bâtiment est ressorti bien atteint, sujet à de violentes crises de colére, et avec un bras en moins. Son médecin lui conseille donc d'aller se ressourcer au soleil. Il rejoint alors la Floride et le petit coin de Duma Key où il va rapidement prendre plaisir à peindre. Il rencontre au passage ses voisins, la vieille dame Elizabeth Eastlake qui n'a plus toute sa tête, et son aide Jérôme Wireman. Ce qui est étonnant, c'est qu'il semble que ses peintures ont un étrange pouvoir…

On sait que King prend son temps pour poser ses histoires, ce qui vaut souvent à ses livres d'être considéré comme « trop long ». C'est plus que jamais le cas ici tant l'élément fantastique semble inoffensif durant 500, voir 600 pages. Et pendant ce temps, on nous décrit essentiellement ce pére de famille un peu perdu, qui se retrouve par la force des choses éloigné d'une femme qui lui en veut énormément et de ses 2 filles, même si la derniére reste en contact régulier avec lui. La force de King étant de réussir à faire vivre ses personnages par moult description et une caractérisation poussée, cela fonctionne mais cette fois, on s'ennuie parfois un peu. Malgré tout, on se laisse emporter et l'ambiance qui se dégage du livre fonctionne.

Dommage que certains personnages secondaires ne soit là que pour dépanner à l'occasion et que le livre se termine un peu trop vite, accélérant l'action dans les derniére pages. Une résolution d'ailleurs elle aussi un peu décevante même si cela est aussi est une habitude de l'auteur. Reste tout de même un bon moment à passer.

Une brique! Encore... C'est comme une marque de commerce avec Stephen King.

Quoi penser de ce livre? Mettons les points intéressants:

Cela se passe en Floride. Au large de Sarasota sur un key. Déjà étrange pour Stephen King qui en général cadre ces récits en Nouvelle-Angleterre. Donc une histoire d'épouvante sur une île paradisiaque. La plage... le soleil... La belle vie quoi!!!

Mais à part cette nouveauté de la part de l'auteur je ne vois rien de nouveau sous le soleil (Hi!Hi!Hi!). Ben quoi? Un entrepreneur (étrange que le personnage principal ne soit pas un écrivain) du Minnesota survit à tout un accident de chantier. Il perd un bras et subit tout un traumatisme crânien.

Sa femme le quitte. Il va s'installer en Floride sur Duma Key. Et là il se met à peindre. Où plutôt c'est sa main manquante qui le fait ou presque. Bref c'est comme si l'île amplifiait un nouveau talent. Vous avez lu la Zone Neutre? John Smith avait développé ses talents spéciaux justement suite à tout un accident. Une île influençant les gens? Vous connaissez Lost?

Ses peintures sont tellement fantastiques qu'il devient bien vite la découverte du milieu artistique de Sarasota. Mais ses peintures sont bien plus que cela: il peut influencer la réalité!!!

Sauf que là la méchante démone débarque dans le portrait (Hi!Hi!Hi!). À force de peindre il semble avoir réveiller une démone qui aimerait bien revenir tuer ben du monde.

Tarabiscoté? Vous dites! Bref le livre m'a laissé pas mal sur ma faim!!!