Duma Key

«- Allez, encore une page ...
- Non, c'est pas raisonnable.
- Rien qu'une »
C'est ça que j'espérais de cette lecture, un truc addictif. Raté. Ça m'a paru un peu longuet.
Pourtant, c'est un thème qui me plaît bien, la créativité liée à des forces obscures, le pouvoir magique de l'art, le dessin qui soigne ou qui tue...
Et puis au moins c'est un livre qui ne fait pas regretter d'être rivé à son petit coin de France. Duma Key, c'est bien beau, mais niveau insécurité, y a pas photo, c'est beaucoup plus sûr et tranquille par chez moi.
Pas sûr donc que le psy d'Edgar Freemantle ait eu l'idée du siècle avec son «traitement géographique» poussant son patient à aller chasser ses idées suicidaires sur cette île de Floride où très manifestement quelque chose ne tourne pas rond.
Pas l'idée du siècle de ma part non plus d'avoir pensé que ce pourrait être un roman bien prenant qui me ferait un peu oublier le réel. Ça manque de densité, et ce qui n'arrange rien, je n'ai jamais vu un livre aussi infesté de coquilles (bon, c'est peut-être aussi parce qu'il y a ces longueurs qu'elles ont autant pu me sauter aux yeux, les coquilles).

Après un grave accident de travail, Edgar Freemantle a subi des dommages au cerveau. Sa femme ne pouvant le supporter, elle le quitte. Sur les conseils de son psychiatre, Edgar se réfugie à Duma Key, une île presque déserte. Il y rencontre Wireman, un ancien avocat et la propriétaire de l'île, Elizabeth Eastlake.
J'ai été fascinée par le début du livre et l'écriture puissante, incroyablement vivante de l'auteur, ainsi que les personnages, Edgar en tête. En revanche, j'ai commencé à m'ennuyer dès le début du fantastique.

Un roman rare qui ne se lit pas d'une traite mais qui se déguste lentement. Il est capricieux, il faut le dompter mais une fois apprivoisé, il vous livre ses secrets et vous captive avec force.
Duma Key est une île a la fois vénéneuse et envoûtante, merveilleuse et dangereuse, lieu d'exaltation et de créativité,
il ne fait cependant pas bon y résider...

À la lisière du fantastique, à la manière d'un "Coeurs perdus en Atlantide", mais d'une densité rare dans la narration des rapports humains, Stephen King s'attarde plus sur ses personnages que sur l'action.

Il ne se passe d'ailleurs pas grand chose dans "Duma Key" et pourtant l'auteur nous transporte dans un univers crédible, très terre à terre. Il nous décrit avec talent des relations humaines d'un réalisme saisissant.
On s'attache aux personnages, on rit, on pleure, on ressent, on respire comme eux et avec eux.
La relation père/fille est particulièrement et somptueusement décrite. le père présent en chacun d'entre nous se plaira à rêver de cette fusion parfaite. L'autre clé de ce livre est la formidable amitié qui unit Freemantle (le personnage principal) à Wireman, l'homme pittoresque aux multiples et fascinantes facettes. Leurs échanges sont savoureux, leurs conversations enivrantes et leurs silences complices.

Une fois de plus King nous délivre un grand roman, puissant et vigoureux avec une maîtrise totale de son sujet. du grand art tout simplement.
On quittera donc Duma Key avec tristesse mais avec plein d'images soyeuses dans la tête. 4/5

Duma Key de Stephen King édité en 2008 est un roman que l'on dit d'horreur une pièce majeure dans l'édifice de la littérature de ce genre. Ce roman est à lui seul une démonstration d'amour envers les peintres américain surtout pour le style American Primitive, faites une recherche sur Google et vous trouverez une en particulier qui a suscité d'énorme débat à l'époque Gothic America bon passons revenons à notre roman. Edgar Freemantle patron d'une compagnie de construction est victime d'un accident sur un chantier, il perd un bras et a de multiples fractures devient amnésiques et aphasique, un divorce plus tard à cause de ses accès de colère son psychiatre lui conseille de changer de décor, bon voilà Edgar sur l'ile de Duma Key en Floride et se met à peindre des toiles et devient un peintre célèbre. Un peu comme Dead Zone on ne revient pas de la mort seul car quelque chose nous accompagne, j'ai pensé pendant cette lecture a un roman de Yves Thériault (Agaguk) ou le héros de l'histoire dans son combat contre le loup blanc qui lui arrache la moitié de son visage revient changé. Un excellent roman bien écrit et qui nous donne envie de croire que la mort n'est pas la fin des choses.

Un très bon opus du King.
Le début est lent à se mettre en place, mais ce n'est pas désagréable ni inutile. le décor est parfaitement planté, la tension est mise en place très progressivement. L'apogée en est une vraie ! Les personnages sont dessinés avec soin, on s'y attache avec plaisir.
J'ai lu ce roman en livre audio, et le lecteur est vraiment bon pour mettre dans l'ambiance : ni trop, ni trop peu.

Depuis quelques mois je redécouvre le talent de Stephen King : nouvelles, scénario, ou romans comme celui-ci que j'apparenterais à un roman plus ancien que je n'ai lu qu'au printemps dernier, « Rose Madder » (en plus abouti ici).
Edgar, entrepreneur dans les BTP, marié et père de deux jeunes femmes, est victime d'un grave accident dans un engin de chantier. Amputé du bras droit et souffrant de graves séquelles cérébrales, il est bientôt laissé par sa femme qui ne supporte plus ses accès de violence. Son psy lui conseille de s'éloigner quelques mois. Il s'installe en Floride à Duma Key, dans une maison sur le Golfe qui appartient à une riche femme âgée, Elizabeth Eastlake, assistée du sympathique Wireman. Edgar est rapidement sujet à des frénésies créatrices qui le conduisent à peindre de longues heures...Il s'aperçoit que ses peintures sont des sortes de visions télépathiques ou prémonitoires...
Glaçant et profond, et à l'écriture ciselée. Quel plaisir !

Encore un Stephen King de dévoré mais celui ci ne m'as pas captivé autant que les autres, il m'as fallu un certain temps pour le dompter.
Certes l'histoire époustouflante et le suspense cher a Mr King est toujours bien présent mais j'ai trouvé l'histoire longue a se mettre en place.
Nous suivrons Edgar qui après un grave accident va se retrouver amputé d'un bras et sa vie va complètement basculer,il va partir en Floride sur l'ile de Duma Key afin de se reposer et de se remettre de son traumatisme car il est en plus en séparation avec sa femme.
Il va se découvrir une passion pour la peinture et va effectuer des dessins et des oeuvres absolument magnifiques mais très troublantes.
Plus il va peindre et plus la vie de cette ile et surtout ses secrets vont se révéler à lui, l'entrainant dans des dangers irréversibles .
Un roman fantastique qui nous transporte dans un univers étrange, parfois horrible, dangereux et envoutant a la fois.

Duma Key m'a été conseillé lors de mon road trip en Floride en juillet, et j'avais très envie de revoyager à travers un livre, à cet endroit.
Stephen King est évidemment un auteur qui n'est plus à présenter et pourtant ce n'est que le deuxième livre (enfin presque) de l'auteur que je lis. le premier, le fléau, que j'avais lu il y a un petit temps déjà, n'a pas été une grande réussite et c'est d'ailleurs un des seuls livres que j'ai malheureusement abandonnés. du coup Duma Key était une bonne occasion d'y revenir !

L'histoire se déroule donc en Floride sur l'île de Duma Key, et non cette île n'existe pas, elle a été entièrement inventée par l'auteur, mais elle aurait très bien pu se fondre dans le décor du sud de la Floride.
Sur Duma Key, il se passe de drôles de choses, évidemment quand l'imagination de Stephen King s'en mêle on se doute que ça va partir en sucette. Et c'est d'ailleurs le personnage d'Edgar Freemantle, qui après un sérieux accident décide de déménager sur l'île en fera les frais.

J'ai beaucoup aimé lire ce livre, Stephen King a eu le don de m'attirer petit à petit dans son histoire et même que je ne suis pas adepte du surnaturel je l'ai accepté.
D'une écriture très visuelle, ce livre se laisse facilement lire, mais bon je ne vous cache pas qu'il y a certaines longueurs et pour moi elles font entièrement partie du livre et surtout du suspense (parfois intenable) que l'auteur nous fait subir.
J'ai également beaucoup aimé quasiment tous les personnages, je me suis beaucoup attachée à eux et il m'est difficile de les lâcher.

Bon je ne serai pas plus longue, en conclusion appart le surnaturel qui n'est pas mon tripe, j'ai beaucoup aimé lire ce livre et j'ai très envie de retourner dans un livre de Stephen King, si jamais vous avez des suggestions je suis preneuse !

Cela faisait un moment que je n'avais pas eu un "King" entre les mains.
C'est donc avec une certaine réserve que j'ai ouvert ce roman, crainte de peut être ne plus être réceptif, de regretter d'essayer de retrouver quelques impressions ... datées ?
Eh bien bonne surprise personnelle, je suis entré dans le livre à la vitesse grand V.
Une belle écriture (j'avais oublié j'avoue), une maîtrise parfaite du tempo, et je me suis installé doucement à Duma Key ...
On est forcément séduit par l'amitié qui se noue entre Edgar et le fantastique Wireman, l'avocat d'Elizabeth Eastlake, une riche octogénaire qui possède toute la partie nord de l'île...
C'est sans doute la profondeur de ces personnages qui permet à l'auteur de nous bercer pendant des pages et des pages sans que ne nous en apercevions...et que subrepticement, nous soyons immergés dans le fantastique.
A lire sur une île, la nuit de préférence (bon, une chambre obscure fera l'affaire)

C'est l'une des premières fois que je trouve un roman aussi riche. Que ce soit dans les descriptions, dans le suspense, dans les personnages ou dans les idées elles-mêmes, l'histoire m'a captivée d'un bout à l'autre.
Edgar est un personnage incroyablement attachant, le contexte de Duma Key et de Big Pink est fascinant, tout comme les forces maléfiques qui y règnent.
Stephen King prouve une fois de plus à quel point il est capable d'écrire avec talent sur tout et n'importe quoi.