Duma Key

Inattendu :
J'aime bien Stefen king, j'en ai lu pas mal de lui et j'ai souvent été emballée et enchantée par ma lecture. On voyage généralement dans un monde fantastique. Avec Duma Key, encore une fois on s'attaque à un gros bouquin et quand il y a autant de page à tourner, mieux vaut être à fond dedans. de plus et après avoir lu pléthores de critiques valorisant ce roman, je m'y suis donc jetée à corps perdu. Quelle ne fut ma déception : j'ai trouvé ce roman long, si long, d'une lenteur si épouvantable que j'ai dû me forcer pour aller au bout, je tenais quand même à le finir comme je le fais avec tous les livres par respect pour les auteurs et en espérant trouver enfin LE truc qui m'accroche, mais là rien....il me laisse perplexe. L'histoire pédale dans la semoule même si on ne s'y perd pas trop….. dans l'histoire et non dans la semoule.
Stefen king prend vraiment tout son temps pour nous amener dans le surnaturel, les quelques moments de suspens et d'action sont étrangement courts.
Bref, je me suis ennuyée et je trouve que ce livre est fait de beaucoup de remplissage, très peu de suspense et encore moins d'action. Je n'ai pas accroché, mis plus d'un mois à le lire. Je me dis que j'ai peut-être loupé "quelque chose" dans ce livre.
Donc si tu as du temps…..beaucoup de temps….tu trouveras peut-être dans ce roman ce que j'ai manqué en le lisant
pour tout ça, je ne lui mets qu'une seule étoile, bien maigre pour un Stefen King.

Une mise en bouche originale mais une fin attendue

Dans ce livre le fantastique semble n'apparaître qu'au troisième tiers. Enfin, c'est à ce moment-là qu'il est identifié et nommé et que la "créature" commence à être cruelle, mais tout ce qui se passe avant est déjà son oeuvre et prépare le terrain pour qu'elle puisse exercer son pouvoir à sa guise. C'est une créature qui se terre pendant un temps et qui s'empare d'un humain en tant que catalyseur pour se réactiver. C'est en quelque sorte la déesse des enfers.

J'ai cru comprendre que les véritables fans de King,n'ont pas aimé que le fantastique commence tard et on trouvé le début lent et ennuyeux. Moi, inversement, j'ai adoré l'idée de début et j'ai décroché lorsque la créature exerce ses talents infernaux, et où le monde se déglingue dans une tragédie apocalyptique. Quand on en est là, tout devient prévisible, car combien de scénarios sont possibles après l'apparition d'une créature maléfique ?

Ce qui m'a plu, c'est la mise en place, le débarquement sur une île de Floride d'un entrepreneur qui vient se rétablir d'un terrible accident où il a perdu le bras droit. Il souffre de ses autres traumatismes et est révolté par la perte de son bras qui, de plus, le tourmente de douleurs fantômes. Il trouve finalement un dérivatif dans la peinture et la frénésie créative quand il échappe pendant un temps à la réalité. Mais...

Et je n'ai pas pu finir car après je me suis ennuyée. Si vous adorez le fantastique, ce ne sera sans doute pas votre cas.

Certainement pas le meilleur de KING ni le plus angoissant. Duma Key se range dans la catégorie plus « normal » de son oeuvre. le thème abordé manque d'originalité, la peinture ayant déjà été abordée dans Rose Madder. La plongée dans le « vrai » fantastique et l'action ne s'effectue qu'à partir de la 400ème page, le livre en comptant plus de 600. Et King, plus qu'il n'installe son histoire dans les 400 premières pages, en profite pour raconter l'histoire d'un type à qui il est arrivé un accident, et qui fait tout ce qu'il peut pour remonter la pente (pour rappel, King a eu un grave accident qui lui a laissé des séquelles pendant longtemps, au point qu'il ne pensait plus jamais écrire).
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