Connaissez-vous l'expression «a leopard can't change its spots»? On ne peut changer qui nous sommes vraiment, que nos vrais couleurs se manifesteront quoique nous fassions. Et bien, cette fin de trilogie nous a montré notre
Stephen King sous son vrai jour... Je m'explique. En entrevue pour la promotion de
Mr Mercedes, le premier tome de cette trilogie, King mentionnait qu'il voulait faire un retour vers le roman policier. Pour ma part, j'ai trouvé que
Mr Mercedes correspondait bien à ce genre. le deuxième tome,
Carnets noirs, distilait une vague aura de surnaturel, mais c'était très subtile. Alors que dans
Fin de ronde, il ouvre les vannes, allons-y à pieds joints dans le surnaturel! Incapable de te contrôler Stephen? Tu as résisté deux fois et puis tu n'en pouvais plus? Bon, tu sais quoi?
J'AI ADORÉ!
Mettons les choses au point. King maîtrise les codes du roman noir. Hodges est un personnage classique des romans policiers, flic à la retraite ayant envie de remettre l'épaule à la roue. le suspense nous tient, on tourne les pages avec fébrilité. Mais la grande force de cet auteur, c'est de nous faire peur. de nous faire perdre pied, que les limites de notre monde bien rangé et rassurant s'effacent pour nous laissé voir ce qu'il y a de l'autre côté. Je suis bien contente que King-auteur-de-romans-policiers ai laissé tomer son masque.
Sans être un grand cru de King,
Fin de ronde est un livre qu'on dévore en un après-midi pluvieux (ce n'est pas ce qui manque dernièrement) et qu'on referme le coeur un peu triste de dire adieu aux personnages qui ont vécu trois romans avec nous.
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