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3,83

sur 533 notes
J'ai vraiment apprécié cette longue nouvelle écrite à quatre mains !

Gwendy (ses parents n'ayant pas réussi à se décider entre les prénoms Gwendoline et Wendy) est une fille un peu boulotte âgée d'une douzaine d'années. Cet été elle a pris la décision de perdre du poids. C'est pourquoi elle s'épuise à monter les Marches des suicidés menant à Castle View plutôt que d'emprunter l'un des deux autres chemins. Un jour, elle rencontre un certain M. Farris qui lui offre une boîte très étrange... Une boîte qui changera sa vie et peut-être même le cours du monde...

Le thème de ce roman m'a beaucoup plu. Je me suis attachée à cette petite Gwendy qui est vraiment une "bonne personne". C'était intéressant de la voir grandir, être confrontée à des problématiques inhabituelles pour son jeune âge et devoir prendre des décisions importantes. J'ai également apprécié de retrouver la ville de Castle Rock, qui est décidément un bien drôle d'endroit. Les quelques illustrations parsemant ce texte collent vraiment bien à l'histoire. Cette nouvelle - qu'on pourrait même qualifier de "conte" - donne matière à réfléchir. Comment gèrerait-on la situation à la place de Gwendy ?

Je suis donc ravie d'avoir encore passé un moment avec Stephen King (et d'avoir découvert Richard Chizmar) ! Les chapitres étant très courts, "Gwendy et la boîte à boutons" se dévore assez vite. Certains risquent donc de rester sur leur faim !
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Ce roman court que l'on pourrait presque dénommer nouvelle est une petite fraîcheur, une bouffe d'oxygène qu'il faut prendre entre deux gros pavés.

Point d'horreur, un peu de science-fiction, l'imaginaire de Stephen King est tout juste esquissé. Toute la beauté de ce livre est dans la psychologie des personnes. J'avais lourde, toute porte sur la question du pouvoir donné aux gens et la force qu'il faut avoir pour savoir qu'en faire. Publié en 2017, écrit au moment des élections américaines, on peut y voir un parabole avec la vie politique américaine.

Je ne m'étendrais pas sur les qualités rédactionnelles toujours aussi parfaite, même si roman ait été écrit à quatre mains avec Richard Chizmar; les pages filent au point que le roman ne restera pas longtemps entre vos mains.

Le gros point négatif de ce livre est son prix, presque deux fois plus cher qu'un autre roman du même auteur.
Lien : https://quoilire.wordpress.c..
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j'avais vu ce livre par hasard à la bibliothèque et comme j'avais envie de lire quelque chose de court et de King c'était parfait. En finissant ce livre je me dis que court et King ne vont pas forcément ensemble car je n'ai pas retrouvé la même ambiance que dans les autres livres, même s cette ambiance était là. J'ai bien aimé ce livre même si je l'ai trouvé un peu simpliste pour du King mai j'ai quand même apprécié cette lecture.

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« La fente s'ouvre et la tablette coulisse, chargée d'une tortue en chocolat petite mais parfaite, sa coquille une merveille de gravure. »
Fruit défendu, mythe de Pandore ou un peu des deux, on ne sait pas exactement la contrepartie de la mystérieuse boîte à boutons dont Gwendy se voit confier la responsabilité par Monsieur Farris au début de la nouvelle. C'est l'aspect mystérieux de la boîte qui m'a principalement attiré dans le récit. L'objet assez atypique dont on ne connait pas bien la fonctionnalité mais qui possède un charme particulier et attise la curiosité …
Le récit reste synthétique par sa forme de novella et joue sur les déductions du lecteur, sur ce qu'il le laisse imaginer, lui suggère plus qu'il ne le dit réellement. Finalement, les auteurs nous laissent créer presque notre propre histoire avec nos interprétations. Personne n'a jamais strictement la même visualisation mentale d'un récit. Les versions que nous nous créons peuvent différer d'un chouïa mais ici le phénomène est accentué en laissant volontairement des blancs sur certains éléments. Nous sommes avec Gwendy et n'en savons pas beaucoup plus ! La fin nous laissera avec des questions sur ce qu'il s'est réellement passé, sur les responsabilités de chacun dans cette histoire.
Si l'histoire reste floue, le message délivré par les auteurs est quant à lui bien clair. Malgré le fait de ne pas savoir exactement qui est responsable de quoi, c'est notre conscience qui nous sauve. En effet, Gwendy par ses bonnes actions et son dévouement face à la boîte à boutons peux se garantir une tranquillité d'esprit. A contrario, sa curiosité l'entrainera dans un évènement dont elle ne saura jamais vraiment si elle en est la cause … Commence alors le tourment…
Cette boîte pose également le problème de la détention unique du pouvoir. Malgré toute sa bonne volonté, Gwendy n'est as à l'abri d'un état d'âme. Ainsi, on comprend métaphoriquement qu'une seule personne responsable du bouton rouge n'est pas forcément viable… D'autant plus si il s'agit d'une personne avec de mauvaises intentions…
Pour parler de l'écriture de ces deux auteurs, on reconnait la simplicité des récits de King qui en font des lectures fluides et addictives. le format de la novella force le texte à prendre l'apparence d'un conte avec une morale assez accessible. Ne connaissant pas beaucoup le second auteur, je ne perçois pas sa plume dans le récit…
Je n'ai pas forcément eu d'attachement pour les personnages, ce qui n'est pas forcément recherché et indispensable dans ce format court. King reprend cependant un de ses thèmes favoris dans ce court récit : le passage de l'adolescence à l'âge adulte.
Une superbe novella fantastique plutôt qu'horrifique comme King nous en parsème parfois dans ses écrits. J'ai retrouvé plus une part de son roman « Joyland » dans ce récit, avec une atmosphère particulière, que de l'horreur. On sent presque l'odeur de bois d'acajou mélangée à celle du chocolat en fin de lecture…
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Été 1974, à Castle View chaque jour Gwendy Peterson, 12 ans, monte au pas de course les marches du suicide qui mènent au haut du falaise. Durant l'été, ce point de vue vie au rythme des cris des plus jeunes dans le terrain de jeu, des balles qui frappent les battes de baseball des plus grands qui s'entraînent pour la Grande Ligue. Et, durant cet été, Gwendy va faire connaissance avec un certain Richard Farris qui lui confie une mystérieuse boîte à boutons...

Un Stephen King et un titre et une couverture qui m'ont de suite attiré, il n'en fallait pas plus pour que je veuille découvrir Gwendy et la boîte à boutons !

Quand cette mystérieuse boite est confiée à Gwendy, la petite fille se pose bien des questions, tout comme nous d'ailleurs. À quoi sert-elle ? Que se passe-t-il si elle appuie sur le bouton rouge, jaune, ou pire le noir ? Et ces deux trappes qui délivrent des chocolats ou des dollars en argent, comment est-ce possible ? Vous l'avez compris, tout cela est bien mystérieux !

Dès les premières pages, nous découvrons avec Gwendy cette mystérieuse boîte à boutons et nous entrons de suite dans le vif du sujet. Cette boîte, Gwendy la gardera cacher durant de nombreuses années, ne la sortant que quand elle est seule et à l'abri du moindre regard. Celle-ci ne sortira jamais de son esprit, avec son lot de questions, de doutes et cette envie de découvrir aussi ce qui se produit quand elle appuie sur un des fameux boutons. Tout le suspens réside autour de cela : quel est donc le pouvoir de la boîte à boutons ?

On se laisse poster au fil des pages par l'histoire de Gwendy, la voyant grandir et s'épanouir. Elle réussit dans tous les domaines, elle devient une belle jeune femme, y a t'il un lien de cause à effet ? Mais, parce qu'il y a tout de même un côté sombre à cela, les cauchemars restent présents, la tentation de céder et d'appuyer sur un bouton de plus en plus forte, et cette sensation d'être épiée par Richard Farris ne la quitte pas non plus. Alors rêve ou cauchemar ? La frontière n'est jamais bien loin avec Stephen King...

En se plongeant dans Gwendy et la boîte à boutons, on se plonge dans une histoire où le mystère est présent du début à la fin, où les questions sont nombreuses et on dévore alors ce roman sans s'en rendre compte. Court roman de moins de deux cent pages, ce livre se lit véritablement d'une traite. Parce que même si on pouvait s'attendre à quelque chose de plus horrifique ou de plus sombre venant de Stephen King, l'intrigue est bien ficelée et le mystère de la boîte à boutons reste présent jusqu'aux dernières pages.

Avec l'histoire de Gwendy, c'est l'histoire d'un secret lourd et pesant qui empoisonne un peu l'existence, l'histoire d'un objet qui devient plus précieux que tout le reste, de la tentation à laquelle nous ne pouvons résister et de l'emprise que tout cela peut avoir sur nous.

Même si je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus sombre, j'ai passé un bon moment à découvrir Gwendy et la boîte à boutons. Ce court roman se lit vraiment rapidement et facilement et a sa part de mystère qui plane au-dessus de chaque page. Et puis finalement, ces fameux boutons ne sont pas sans rappeler ceux que les grandes puissances du monde ont à leur disposition. Vous savez, ce fameux bouton nucléaire...

Gwendy et la boîte à boutons de Stephen King et Richard Chizmar est disponible aux Éditions le Livre de Poche.
Lien : https://ladoryquilit.blogspo..
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Ne vous y trompez pas, les boutons ne sont pas ceux d'une veste mais ceux que l'on presse pour déclencher, une, deux, mille événements sans véritablement savoir où ils auront lieu, s'ils auront bien lieu et surtout quelles seront leurs conséquences.
Gwendy grandit, aux côtés de cette boite. La candeur de l'enfance laisse place à l'adolescence et l'âpreté du monde. Depuis le départ Gwendy sait que la boite a modifié son existence. Dès le départ , elle l'a amenée à faire des choix et à user de son libre arbitre...et nous, dès le départ, nous accrochons à l'histoire et nous laissons surprendre.

SP
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Créer un mystère à partir d'une "simple" boite. C'est tout l'art de King et de son compère de nous emporter dans une histoire à la fois excitante et angoissante qui se dévore très rapidement. Objet source de bonheur infini et de réussite pour qui le détiendra, cette boite est aussi un objet sombre aux pouvoirs destructeurs. C'est cette navigation permanente entre le plaisir et l'effroi qui lui confère tout son intérêt. Vraiment rafraîchissant. J'eus aimé en connaître un peu plus sur le processus d'écriture à 4 mains, mais hormis cela, une vraie lecture plaisir.
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Un petit livre de Stephen King qui se lit (se dévore) en moins de deux heures, riche en empathie pour Gwendy, qui fait penser à Richard Matheson et qui fait interpelle le lecteur autour des questions pesées par la mystérieuse boite qu'obtient Gwendy.

Une lecture courte mais très agréable !
Lien : https://club-stephenking.fr/..
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Quelle joie de voir ce petit inédit du King envahir les rayons des librairies:
Mais je ne sais pas si c'est moi qui devient exigeante, qui devient plus critique, ou qui n'était pas dans de bonnes dispositions pour cette lecture, mais toujours est-il que je suis restée sur ma faim.
La thématique du désir de puissance, d'excellence, de contrôle total, en voilà de bonnes idées! Pourtant Gwendy ne va pas jusqu'au bout. Et cela est dommage, car j'ai gardé une impression de traitement en surface. Des intrigues sont lancées, mais n'aboutissent pas réellement. de quoi être totalement frustré! Ce court roman aurait pu être traité différemment pour entrer plus en profondeur dans les différentes thématiques, pour accentuer le coté sombre de l'humanité, pour creuser plus la personnalité de Gwendy, ...
Je suis restée frustrée et en aurait voulu plus mais après réflexion: n'est-ce pas le but du King de susciter en nous émotions et frustrations?
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Cher Vous,
Un roman court écrit à quatre mains où une gamine va avoir son destin entre ses mains, et pas que le sien.
Un mystérieux inconnu lui offre une boîte magique munie de deux manettes et de boutons qui ont le pouvoir d'influer sur sa vie... En lui offrant un simple chocolat délicieux qui ne fait pas grossir, ou bien pire. Puis il y a ce bouton sur lequel elle ne peut appuyer qu'une fois, et aussi le noir…
Sous des airs de science-fiction, les deux auteurs offrent un récit qui prête à réfléchir sur le pouvoir de presser des boutons, de pouvoir moduler son avenir et celui des autres… Que le pouvoir de la boîte diffère selon celui qui l'utilise.
Sorti en 2017 lorsque Donald, pas le canard marrant Disney, l'autre, était au pouvoir aux USA, un esprit mal tourné comme le mien pourrait y voir un drôle de parallèle…
Une novella sympathique, mais qui ne restera pas dans les meilleures de l'oeuvre du King (j'avoue aprèsShining, Misery et d'autres ça va être dur…), il est à noter que deux suite ont vu le jour sous la plume de Richard Chizmar seul.

Stanislas Petrosky


Lien : http://cecibondelire.canalbl..
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