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3,45

sur 503 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
C'est donc par ce recueil de nouvelles dont le sens du titre générique m'échappe encore après l'avoir refermé que j'ai fait connaissance avec le KING de la littérature à frissons, le maître incontesté du suspense, de l'angoisse et de l'horreur. Celui qui, à lire les témoignages de ses lecteurs les plus assidus, est capable d'inverser le sens de pousse des poils qui recouvrent vos bras et votre crâne, de celui qui, en un mot, s'y entend si bien pour "faire peur".

Hum... je suis tentée de croire que ce n'est peut-être pas la meilleure façon d'aborder son oeuvre car de génie narratif, je n'en ai point trouvé, de frissons, je n'en ai pas ressentis, d'angoisse je n'en ai pas éprouvé le quart de la moitié d'une seule et d'horreur je n'ai fait l'expérience que de celle de mon ennui, terrifiant quant à lui...

Loin d'être "transcendée" par le style de l'auteur que j'ai trouvé très souvent confus et alambiqué, tournant autour du pot avant de nous faire faire connaissance avec ses protagonistes, j'ai connu l'angoisse de tenir entre les mains un poche de plus de 500 pages dont les premières vous révèlent combien longues à tourner seront les suivantes.

Déjà, j'ai eu quelque appréhension en lisant le préambule de l'auteur qui semble se faire un devoir d'expliquer à ses lecteurs que non, ça n'est pas la crise qui le pousse à publier ces nouvelles mais qu'il a toute légitimité pour le faire et de nous dérouler son CV, donnant l'impression au lecteur d'être un directeur des ressources humaines en train de faire passer un entretien d'embauche à celui qui prétend monopoliser quelques unes de ses heures de lecture.

La première nouvelle, celle qui ouvre le bal et qui, de l'aveu même de son auteur (qui a inclus en fin de volume les motifs de son inspiration pour chacune des treize histoires, plus ou moins brèves, que compte le livre), n'est "pas la meilleure" (!), m'a vraiment fait peur mais pas dans le bon sens. Elle m'a juste semblé donner le ton de ce que serait l'ensemble de l'oeuvre or cette nouvelle m'a non seulement semblé peu crédible et capillotractée mais encore peu originale.

La seconde, la fille de pain d'épice (titre que seuls les Américains peuvent comprendre car il est basé sur une de leurs expressions qui ne trouvent aucun écho chez nous), m'a redonné un léger espoir car j'y ai trouvé quelques éléments susceptibles de l'étiqueter "histoire terrifiante" (la 4ème de couverture nous vendant 13 histoires terrifiantes, j'étais quand même heureuse d'en trouver une!) mais bien que je l'ai lue "juste avant le crépuscule", au fond de mon lit, éclairée par ma seule lampe de chevet, n'ayant pour seule compagnie dans ma grande maison que mon reflet dans le miroir, je n'ai pas frémi de ce frémissement dû à la peur et à l'angoisse sensées caractériser le récit qui défilait devant mes yeux, lesquels ne brillèrent pas d'un éclat trouble où aurait dû se lire l'inquiétude de voir un psychopathe se présenter à ma porte à la nuit tombée... Je reconnais cependant à cette seule nouvelle le mérite de proposer un peu d'action.

Bien, je n'en dirai pas plus et me garderai de décortiquer les autres récits de "Juste avant le crépuscule". Je pense que vous avez compris mon opinion générale.

Je suis assez déçue car ce livre m'a été envoyé dans le cadre de la Masse Critique de novembre. En demandant à le recevoir, je pensais ne pas prendre beaucoup de risque, confiante en la réputation du KING mais ça m'apprendra à vivre un peu plus dangereusement.... au moins en littérature !
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C'est un recueil de nouvelles très décevant. Excepté, peut-être la première nouvelle, mais on s'ennuie beaucoup à la lecture de ce livre. J'ai été très déçue par ces nouvelles, j'attendais plus de la part de Stephen King. Ce livre ne m'a pas plus marquée que cela. Un conseil ne perdez pas votre temps avec ce recueil de nouvelles mais lisez plutôt les grands classiques de Stephen King.
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En trois mots : ça se lit.

Et pour un auteur comme Stephen King dont j'ai lu quelque chose comme 80% des bouquins (romans, recueil de nouvelles, de novellas, projet à quatre mains, scenario, etc...), c'est assez décevant. Voire très. Ce n'est jamais vraiment mauvais - il a trop d'expérience pour ça - mais ce n'est pas très bon non plus.

Il y a quelques nouvelles qui ont des idées de départ sympathiques : Willa et Fête de diplôme. Chacune dans leur genre surprenne le lecteur et c'est bien ce qu'on demande à une nouvelle. Mais ce n'est pas un twist hollywoodien (quoique). Et les ambiances, les personnages, ne sont pas si réussis que dans d'autres recueils de nouvelles du King.

Il y a Ayana dans un autre genre dont le postulat initial m'a plutôt séduite, mais cette fois on a l'impression qu'il a hésité sur le sort à donner à cette bénédiction/affliction : accorder la guérison miraculeuse à quelques uns, voilà une idée qui pouvait donner lieu à un roman. Ou à une nouvelle plus courte. King hésite et nous fait une nouvelle sur quelque chose comme trente ans !?! S'arrêter au premier miracle aurait donné quelque chose. Pas sensationnel, pas LA nouvelle, mais quelque chose. Là, l'idée est bonne mais la réalisation moins. On a l'impression qu'il n'avait pas envie de lâcher ce petit monde avec ses super-pouvoirs non-maîtrisés, aléatoires, mais il avait déjà écrit la Ligne Verte avec son John Coffey, lui aussi doué et damné.

N. est une grosse nouvelle, une centaine de pages environ. King dit s'être inspiré de Machen. Moi, j'avais pensé à Lovecraft en lisant. J'apprends que le second est très largement influencé par le premier, donc ce n'est guère étonnant. Comme dans Lovecraft en tous cas, j'ai trouvé l'ambiance un brin ennuyeuse, les personnages un brin incohérents, les postulats de départ un brin fumeux. Bref, j'ai plutôt apprécié le côté "faille" où le réel côtoie ce que l'esprit humain ne saurait toléré, mais le reste m'a laissé un peu froide.

La dernière nouvelle qui m'a laissée un bon souvenir, c'est "Un très petit coin". La guerre des voisins poussé à son paroxysme, jusqu'à ce que l'un des protagonistes se retrouve enfermé dans des chiottes de chantier au milieu d'une ville à moitié sortie de terre et désaffectée. Mais...les personnages frôlent la caricature, pas très réussie d'ailleurs, et la fin m'a semblé incohérente. Encore une fois, une bonne idée de départ un peu gâchée par la suite.

Globalement, je trouve que le fait que King passe la moitié de l'année en Floride est une mauvaise chose pour nous, lecteurs. Il nous les brise avec les "keys", avec les grandes propriétés désertes, avec les lagons bleus, l'art contemporain, et je ne sais quoi encore.
Le monde de King, celui où son imagination sait nous faire vibrer, c'est la nouvelle Angleterre, le Maine, éventuellement le Colorado ou le désert. Pas Miami, pas les keys, non plus que New-York.
L'horreur (ou le fantastique, ou le suspens, ou ce que vous voulez) existe aussi sous le soleil, mais King sait faire faire vivre des personnages, les mettre dans les emmerdes jusqu'au cou et éventuellement les en sortir sous la pluie de Derry, de Castelrock, de Bangor. On peut pousser vers le Nebraska, ou vers Boulder - Colorado, ou DesMoines.
On écrit bien sur ce qu'on connait. King connait les gosses qui jouent au confins du monde urbanisé, dans les zones industrielles désaffectées, les décharges publiques, les petits bois où personne ne va, les voies de chemin de fer. Pas les ponts à péage de Floride, où les plages où se rassemble pour s'extasier ensemble sur un coucher de soleil.
Il connaît les femmes battues par des maris ivrognes et les petites îles battues par les vents, les mecs dont le cerveau fout subitement le cap vers nulle part, les commères qui passent la journée devant les soap à se goinfrer de chocolat, les types avec des pickups, les adolescents en train de tourner mal, les illuminés et les braves gens qui sont obligés de prendre le service de nuit pour payer les factures. Pas les traders, ou les peintres en goguette, ou que sais-je.

A mettre dans le même sac que Duma Key.
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On lit Stephen King pour avoir peur, pour frissonner sous la couette et sursauter à chaque bruit, craquement ou même silence dans la maison. La quatrième de couverture était très prometteuse...Mais il ne faut malheureusement s'attendre à rien de tout cela en lisant Juste avant le crépuscule.
C'est un recueil de nouvelles, de longueur inégale, qui ne font absolument pas peur et qui sont même assez ennuyeuses. Ce sont des histoires "banales" et fades qui sont certes dramatiques mais pas vraiment effrayantes telle celle intitulée "aire de repos" où le personnage principal, témoin de la violence d'un homme envers son épouse enceinte à travers la porte des toilettes d'une aire de repos, décide d'intervenir et de punir le "vilain monsieur" devant une épouse qui ne veut pas être sauvée et qui finit par revenir vers son bourreau.
L'aspect surnaturel, fantastique est complètement absent, en tous cas pour les nouvelles que j'ai lues et on est loin de l'effet recherché.
Bref, après 145 pages lues et ne trouvant aucun intérêt à cette lecture j'ai refermé ce recueil sans regrets.
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Mon désintérêt pour l'évolution dont fait preuve S. King depuis une dizaine d'années ne fait que s'accroître de lecture en lecture.
"Juste avant le crépuscule" vient confirmer la déception croissante que j'éprouve lorsque j'aborde ses écrits récents ; dans le cas présent, je trouve qu'on est loin des anciens bons recueils que l'auteur nous avait offert jusqu'ici.

Où sont les twists finaux à la "Twilight zone" dont il nous gratifie dans un recueil de bonne mémoire comme "Danse macabre" ??
Où est le fantastique teinté d'horreur à la "Tales from the crypt" qui traverse certaines nouvelles de "Minuit 2/4" ou "Rêves et cauchemars" ??...
Où donc est passée la fulgurante inventivité qui fait le sel d'une saga comme "La Tour sombre" ??...

Ici, le fantastique est systématiquement associé aux affections mentales des personnages principaux, ce qui à la rigueur, aurait pu élever ce "fantastique" vers des sphères plus "nobles".
Mais dans ce cas, pourquoi le faire avec un style qui suscite plus souvent le baillement que l'envie irrépressible de tourner les pages pour parvenir au terme des histoires ?...
Remplissage parasite : les digressions biographiques des personnages principaux et/ou secondaires sont pesants et étouffent le rythme.
Redite thématique : l'histoire du type qui s'enfonce de plus en plus dans la réalité d'un tableau qu'il a peint tout en pédalant sur son vélo d'appartement m'a furieusement fait penser - mais en beaucoup moins bien - à la très bonne nouvelle (contenue dans "Minuit 2/4") du chien qui s'approche de plus en plus en direction de celui qui regarde la photo pour faire irruption dans la réalité, mais aussi au tableau de "Rose Madder".

D'écrivain populaire (dans le bon sens du terme) aux inspirations plus proches de la BD et du cinéma de série B qu'il était, le voici devenu auteur en quête de reconnaissance intellectuelle et morale. Cela séduit peut-être une partie de son lectorat ou certains critiques.

Je ne fais définitivement pas partie de ceux-là et je regrette que le Stephen King des années '70-'80 soit bel et bien mort.

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[Livre audio lu par Michel Raimbault]

Stephen King nous dit dans sa préface, en parlant de ses nouvelles : "... si vous les écoutez en version audio, je l'espère vivement, car quand ça marche, c'est comme si on était sous le coup d'un charme magique". Je suis bien d'accord avec lui... un charme magique... quand ça marche... Ici, on a beau grattouiller le cou du chat, le charme magique ne ronronne pas.

A noter en passant que le traducteur a écorché les paroles de l'excellente chanson de Steve Waring dont s'inspirent deux histoires et qui est citée à un moment donné. Il s'agit du “matou revient” et non pas du chat, Ô outrage !

Des thèmes banals traités sans surprise, de longues élucubrations, des larmoiements de paumés, qu'est-ce qu'on s'ennuie ! Michel Raimbault lui-même n'a pas l'air très fixé sur le ton à adopter. Il semble raconter une bonne virée de pêche entre copains, avec bière et franche rigolade. Parfois il se rend compte que la situation est vraiment dramatique, alors il adopte momentanément un débit plus sérieux, avant de revenir à son attitude nonchalante et complice, légèrement ironique. Au début, cela m'a agacée, je me suis dit qu'il gâchait mes retrouvailles avec Stephen King que je n'avais pas lu depuis quinze ans. Puis je me suis rendue compte que le texte lui-même était bavard et vide de tout intérêt. Un livre audio à éviter.
Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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Je déteste abandonner un livre, c'est une chose que je fais rarement. Malheureusement c'est ce qui est arrivé avec ces nouvelles. J'ai lu les premières avec une forte impression de perdre mon temps et j'ai commencé toutes les autres sans les terminer. J'aime ce genre de lecture, j'aime Stephen King mais ce livre : zéro !
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c'est un des premier livre de stephen king qui m'a le plus déçu. Les nouvelles ni queue ni tête, franchement très déçue :(
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Très décevant ce recueil de nouvelles, vraiment pas au niveau du King de l'horreur. Mis à part les 4 dernières, pas grand chose à sauver à mon goût. Répétitives, pas très originales et peu passionnantes, King est vraiment meilleur sur du format long ou au moins sur du format demi-roman comme "Différentes Saisons" ou "Minuit". Je me suis ennuyé. 1,5/5
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