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3,45

sur 503 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Quelle déception que ce recueil de nouvelles. Je me rappelle avoir lu il y a plus de 25 ans " Danse macabre" autre recueil de nouvelles de ce maître es terreur qui m'avait comblé au plus haut point. Et, si, malheureusement, j'essaie de faire un parralléle entre les deux oeuvres, c'est pour démontrer que Stephen King peut être capable du meilleur comme du pire.
Malgré quelques idées vraiment intéressantes, ce recueil manque manifestement de relief et de dynamisme à la limite même du soporifique.
Je ne peux qu'emettre un immense bémol pour ce livre du King of horror.
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C'est au lecteur de choisir parmi ce recueil de treize nouvelles lesquelles il aimera un peu, beaucoup et plus si affinité ! Ma préférée La fille pain d'épice mais j'ai aussi aimé le rêve d'Harvey, N., Muet, le chat d'enfer, Ayana. le principe des Nouvelles est que si on ne les apprécie pas toutes, dans l'ensemble, c'est une façon de connaître ou de renouer avec un auteur inconnu ou perdu de vue. Je choisis de ne pas écrire de commentaires ni d'ébauches de résumés, afin d'éviter le risque de révéler trop d'éléments au lecteur potentiel.

Un grand merci à Babelio et aux éditions le Livre de Poche.
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J' ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique de novembre 2012 et je remercie donc Babelio et l' éditeur "Le Livre de Poche".
Bien que n'étant pas une adepte des nouvelles, je m'étais laissée séduire par le titre, par l'image du loup figurant en première de couverture et bien sûr par le fait qu'il était écrit par le Maître du fantastique, Monsieur Stephen King, dont j'avais été une grande fan à mon adolescence. Cela me donnait une bonne occasion de renouer avec lui.
Oui, mais voilà, le contenu ne ressemble pas au contenant. J' ai trouvé ces 13 nouvelles totalement disparates, sans fil conducteur et je m'y suis ennuyée. J'ai eu la fâcheuse impression que l'auteur (même s'il s'en défend dans la préface) a fouillé ses fonds de tiroirs pour y trouver de quoi faire un livre alimentaire.
Seules, deux nouvelles : "Willa" et "Un chat d'enfer" (que j' ai lu en jetant des regards inquiets à mon matou qui somnolait à mes côtés sur le canapé) correspondent à l'idée que je me fais de l'univers fantastique. Celles, inspirées par les événements du 11 septembre 2001 ("Laissés pour compte" et "Le New-York Times à prix spécial") sont émouvantes. Par contre, celles liées à des délires psychologiques m'ont laissée de marbre ("N.", "Vélo d'appart", et "Un très petit coin" où l'on atteint carrément la quatrième dimension dans l'absurde).
Bref, ce livre ne m'a pas réconcilié avec le monde de la nouvelle que je réserve (ceci reste mon humble avis) à des écrivains en mal d'inspiration, mais rassurez-moi, Monsieur King, cela n'est pas votre cas ?
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Un recueil de nouvelles franchement décevant. King aurait-il perdu de sa superbe ? Même si l'esprit demeure, avec des personnages et des environnements complexes et intéressants, le tout reste insipide, voir soporifique. Chose rarissime, j'ai zappé bon nombre de passages tellement l'ennuie me gagnait...
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Je ne suis pas très fan de Stephen King. Au contraire des adaptations cinématographiques de ses romans. Je lui préfère Dean Koontz, comme auteur à suspens.
Cela provient sans doute de son écriture. le style est ordinaire, sans effet.
Voici treize nouvelles - treize, un chiffre mythique s'il en est. Je n'ai pourtant pas frissonné même si la curiosité m'a fait poursuivre ma lecture. Les différentes situations ont été honnêtement exposées. Et pour deux des nouvelles - Vélo d'appart et le chat d'enfer - mon rythme cardiaque s'est quelque peu accéléré.
Je ne peux pas ôter à Stephen King sa prédisposition à l'invention. Il est doué. Mais, il manque le petit truc. Tout est dans le style, je crois et la langue.
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Je dois commencer par vous confier ma peine et mes angoisses inutiles, parce qu'il y a trop de temps que je garde ça pour moi. Une unique question n'a cessé de me tourmenter ces mois derniers : pourquoi, pourquoi, pourquoi « Just After Sunset » de notre cher Stephen King a été traduit « Juste AVANT le crépuscule » ? C'est certainement pour jouer sur mon mental. « Sunset », c'est le crépuscule, le coucher de soleil. Comment passe-t-on de après à avant le crépuscule ? Est-ce pour la musicalité du titre ? Pfiouuuu, ça m'éprouve.
Enfin, trêve de plaisanteries et abordons l'oeuvre. J'avais déjà relu récemment un recueil du King (Tout est Fatal) et en avait eu une impression globalement bonne mais tout de même mitigée. On pourrait dire que c'est normal, un recueil de nouvelles étant très varié par essence. Mais depuis Brume, je ne peux plus dire ça, puisque ce fut une expérience fantastique de bout en bout. Qu'en est-il pour ce tome-ci, composé de treize nouvelles toutes très variées sur les registres et la longueur?
Eh bien je suis un peu déçu, voyez-vous. Je ne garde pas un souvenir bien flamboyant de cette lecture. J'en garde même un souvenir un peu morne, malgré quelques éclats indéniables. J'ai ponctué la lecture du recueil de grandes pauses, du fait de mon travail qui prenait du temps, mais c'est là normalement l'avantage des nouvelles. Il n'y a pas de risque de « perdre le fil », de « sortir de l'ambiance » car chaque nouvelle est un nouveau point de départ. Et pourtant, bien qu'appréciant beaucoup l'auteur, j'ai eu beaucoup de mal à repartir dans ses nouvelles. Certaines furent jubilatoires, mais c'était souvent un jugement post-lecture, lorsque j'y repensais. Sur le moment, je ne parvenais pas à baliser le terrain, à débrider mon imagination. La vraie déception fut donc que certains critiques déplorant ces derniers temps un style trop alambiqué chez King, trop descriptif, avaient raison. C'est un peu douloureux quand on sait que bien souvent je les contredisais avec fougue. C'est d'autant plus choquant que ceci m'est apparu à la lecture de nouvelles, procédé tout de même court... Alors je ne vais pas généraliser une tendance quelconque de l'auteur à se perdre dans un style parfois un peu trop complexe, mais cela n'a cessé de m'inquiéter dans Juste avant le crépuscule. Espérons que c'est là un concours de circonstances, ou une indisposition de ma part à adhérer aux histoires. En tous les cas, il me semble que Stephen King est en proie à une incapacité à céder à la facilité. Aucune phrase n'est simple, et même sur une nouvelle de dix pages, les personnages sont profondément complexes. Cela pourrait être une qualité sur une novella ou un roman, mais ici, cela ne fait que lester le récit, l'empêchant de s'envoler et de disperser sur nous des charmes inavoués. A confirmer, donc, sur ses prochaines nouvelles ; et peut-être même sur son prochain roman (Joyland, je crois).
le recueil commence habituellement par un avant-propos de Stephen King. Je me dois d'indiquer ici un gros bémol. Si j'aime par-dessus tout ces instants privilégiés où un auteur s'adresse directement à son lecteur, j'ai été ici profondément lassé. Effectivement, j'ai l'impression d'avoir relu une énième fois la même chose. King qui nous parle des nouvelles qui meurent, qu'il n'en écrit pas pour l'argent, que c'est un besoin, qu'il aime ça... C'est au moins, j'en suis sûr, la troisième fois qu'il nous confie ça. du coup, j'en ai eu assez cette fois-ci, et cela m'a un peu énervé à la lecture de la première (mauvaise) nouvelle.
Mauvaise, j'y vais fort, car ce n'est pas rendre justice à « Willa » que de dire ça. Ce n'est certes pas très bon, mais il y a des qualités indéniables. C'est au fond assez poétique, les images données au lecteur sont décidément très belles. J'entends ici ces clichés avec les loups, le bar vide, c'est très beau. Et cela joue sur le tableau des revenants. Un thème au fond très complexe, du fait de sa surinterprétation. Ici, rien d'horrifique, juste un peu de poésie. Mais on a du mal, car c'est un peu ennuyant. L'intérêt ne vient pas, et on est un peu ensommeillé à la sortie de cette première nouvelle, pourtant assez courte.
La nouvelle suivante est en revanche bien plus intéressante, du moins un temps. « La Fille Pain d'Epice » (titre incompréhensible aux français puisque tiré d'une expression populaire anglaise, tout comme pour la nouvelle « le chat d'enfer ») brille initialement par son originalité. Une jeune femme, suite à une rupture amoureuse qu'elle a provoquée devient une obsédée de sport. On se demande bien où cela va nous mener, et j'avoue avoir été agréablement surpris par le point central du récit : son enlèvement par un psychopathe. L'histoire fournit donc son lot d'action, mais j'avoue encore une fois que ma concentration s'est un peu évaporée une fois que l'héroïne fut vraiment enlevée. le final est pourtant très sympathique, surtout grâce au contexte : les plages de Floride.
« le rêve d'Harvey » m'a beaucoup plu de par sa brièveté et son inquiétant réalisme. C'est si facilement mené, si clairement dit, et cela paraît puissamment réel. Alors oui, le champ de la prémonition a été maintes fois traité, mais cela reste pourtant efficace. de quoi se réveiller un peu.
Terrain de jeu très familier à Stephen King, j'en ai l'impression, pour la troisième nouvelle : les aires de repos. On se retrouve dans la tête d'un personnage légèrement schizophrénique qui assiste indirectement à une scène de violence conjugale sur une femme enceinte. Nos interrogations font miroir à celles du personnage central. Sa double-identité imaginaire est assez jouissive au fond, et les scènes de violence font froid dans le dos par leur véracité. Cependant, cela reste une nouvelle de qualité moyenne, non pas par manque d'intérêt, mais par une ambition trop détournée. Effectivement, plus de complexité dans la trame-même de l'histoire aurait été bienvenue, hors toutes les complications résident dans le dialogue intérieur du personnage. C'est bien le but du récit, mais je m'y suis un peu noyé, à bien y penser.
La nouvelle suivante, « Vélo d'appart », en plus d'être bizarre et très originale, me fit beaucoup rire. J'ai aimé cette histoire d'homme qui entrait en combat contre ses kilos et devenait dépendant d'un univers imaginaire construit autour de son vélo d'appartement. Une sorte de description de l'étreinte brisée entre réalité et songes... « Laissés-pour-compte », la sixième nouvelle m'a beaucoup marqué, surtout en contraste avec le reste. On y retrouve une humanité, une compassion grandissante chez King (qui se faisait sentir dans des écrits comme La Ligne Verte et dernièrement dans Duma Key). On est vraiment très touché par ce récit poignant d'un homme qui a échappé de peu au 11 septembre, et qui voit apparaître chez lui une multitude d'objets ayant appartenu un jour à ses collègues et amis morts dans les tours jumelles. Un passage réussi pour Stephen King, le sujet étant quelque peu inévitable chez les écrivains américains modernes. Très beau, donc. Autant que la nouvelle suivante, beaucoup plus courte, « Fête de diplôme ». C'est succinct, mais si vrai que j'ai adhéré en quelques lignes, toutes les descriptions de cette jeune vie étudiante faisant instantanément écho en moi.
On arrive au grand moment du recueil (et il me semble que ce fut pareil pour tous les lecteurs, au vu des autres critiques). C'est « N. », donc, qui est pour le coup une très grande nouvelle, presque un chef-d'oeuvre dans le genre, mais c'est peut-être aller un peu loin. Les influences de Lovecraft sont ici criardes, complètement affirmées. Les hommages à Lovecraft (surtout du club de Derleth) sont souvent très mauvais. Ici, c'est une belle réussite, menée par une main de maitre (de roi, plutôt, sans mauvais jeu de mot). Un (des seuls) grand(s) moment(s) à la lecture de « Juste Avant le crépuscule ».
Il est clair que tout ce géni disparaît soudainement avec « le chat d'enfer », nouvelle complètement inutile, qui date apparemment des années 70 et que King a décidé de ressortir. Là, on baigne dans l'horreur et le gore, mais j'ai trouvé ça d'une médiocrité étonnante. J'ai vraiment été effaré d'avoir ça dans le recueil du King. Cela m'a même un peu peiné. Heureusement que ce ne fut pas trop long, et que l'auteur a l'excuse des « écrits de début de carrière », même si pour King, ce n'est pas vraiment une excuse (on sait tous que Carrie est un de ses meilleurs romans, son premier, aussi...) !
« le New-York Times à un prix très spécial » est heureusement bien meilleur. On retrouve cette sensibilité superbe qu'on avait déjà perçue dans « Laissés-pour-compte ». Une femme reçoit un coup de fil de son mari mort, ce qui lui permet d'avoir avec lui une conversation des plus émouvantes. J'ai eu les larmes aux yeux devant tant de beauté, tant de sincérité dans les mots jetés sur la page. Un très grand point du recueil.
« Muet » fut une nouvelle également très sympathique. En fait, je mens, je l'ai aussi beaucoup aimée (comme quoi le recueil a quelques attraits quand même...). C'est très original, très frais, rapidement addictif . C'est le King qu'on aurait aimé lire plus souvent dans le recueil. Un très bon moment de lecture, donc, que je conseille à tout le monde pour démontrer ce que vaut King dans l'art de la nouvelle.
« Ayana », en revanche, fut quelque peu exaspérante. Loin d'être mauvaise, elle fut très facile à lire et plutôt agréable. le problème est en fait les ressemblances frappantes, notamment sur les guérisons miraculeuses, avec le roman de King La Ligne Verte. On a vraiment l'impression d'en lire un plagiat très réduit et c'est un peu dérangeant. du déjà-vu. Et pour ceux qui ont lu ce chef-d'oeuvre qu'est La Ligne Verte, très lassant.
La dernière nouvelle est jouissive à souhait, sans aucun doute. « Un très petit coin » relate le désespoir d'un homme enfermé dans des toilettes de chantier retournées par un voisin fou. C'est angoissant, c'est prenant, et c'est surtout très divertissant. Certainement pas une nouvelle qui aspire à de grandes choses mais un divertissement bienvenu en fin de recueil, presque amusant par moment. Et encore une fois, ce fut très original (ça, on ne l'enlèvera pas à Stephen King, même si j'ai toujours trouvé Clive Barker supérieur sur ce plan...).
Ce recueil, vous l'aurez compris, est très mitigé. Comme toutes mes critiques, je peux concevoir aisément un point de vue extrêmement antagoniste au mien, car les goûts et les couleurs ne se discutent pas (on le comprend aisément sur Sens critique, heureusement). Il est vrai que j'ai eu au cours de ma lecture peu du frisson qui m'a autrefois habité à la lecture de Stephen King. Je n'ai pas eu, à aucun moment, cette petite jouissance de me dire « Ouah, je lis un livre de King, et putain qu'est-ce que c'est bon! ». Non. Juste un peu d'ennui entrecoupé de quelques rares envolées (il faut bien noter que dans le genre, « N. » est quand même sacrément puissante). En conclusion, je ne conseille pas ce recueil à quelqu'un qui voudrait découvrir King dans le style des nouvelles. Encore moins à quelqu'un qui veut découvrir King dans sa globalité. En fait je ne le conseille pas. Il vaut mieux se jeter sur Brume.
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PAS FAN des recueils de nouvelles, et ça se confirme, seules 2 ou 3 m'ont réellement plu. Trop de descriptions qui ont alourdies les histoire qui m'ont semblées inabouties pour certaines.
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J'ai vraiment mis du temps à finir ce livre! Stephen King est un auteur assez déroutant, capable du meilleur comme du pire. Et là, c'est exactement ça. Certaines nouvelles sont vraiment réussies, je pense notamment à "N" qui m'a franchement foutu des frissons tellement la plongée dans la folie était réussie, et d'autres qui sont vraiment inutiles, mal écrites, sans sens réel.

Bon, il faut le prendre tel qu'il est, comme un livre à lire l'été, sans se prendre la tête, et si vraiment la Pile à Lire est à son plus bas niveau.

Toutefois, je me connais, et c'est le 2e effet "King", c'est que malgré cet avis plutôt négatif, je sais que je craquerais de nouveau un jour pour l'un de ses romans, et que je plongerais encore dans cet univers qui m'a tant fait rêvé et effrayé adolescent.
Lien : http://zerojanviersworld.blo..
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Il est enfin fini le temps où l'on ne trouvait que des classiques et des romans du terroir en livre audio. Fini aussi celui des boîtiers de huit, neuf, dix CD pour voir droit à un bouquin de 350/400 pages dans sa version papier. La dématérialisation des supports est passée par là, le MP3 aussi. Aujourd'hui, l'offre s'est considérablement étoffée, s'est ouverte à tous les genres, et rencontre même un certain succès. J'ai d'ailleurs été surpris de voir l'espace et le nombre de titres qui lui était dédiée dans des librairies. En me procurant Juste avant le crépuscule, le dernier recueil de nouvelles de Stephen King, j'ai même été étonné que le lecteur, Michel Raimbault, ait rempilé après avoir déjà assuré le boulot pour Duma Key, livre audio paru dans la même collection. le succès serait tel que, comme au cinéma ou à la télévision, les auteurs se voient attribués une voix ? Je me suis renseigné, j'ai fureté de droite à gauche. le cas est encore isolé, hormis pour certaines maisons d'édition audio qui procèdent de la sorte, plus par nécessité en raison de la taille de leur structure et sans doute de leur portefeuille qui ne leur permet pas forcément d' acheter des voix.

Quoi qu'il en soit, il m'a fallu un certain temps pour me défaire d'une sorte de gêne en entamant Juste avant le crépuscule et ce, pour deux raisons. La première étant que j'ai immédiatement rattaché la voix à celle du narrateur de Duma Key. le livre était assez long, j'avais eu le temps de m'y habituer. Ensuite, s'agissant de nouvelles, il m'a semblé que la tonalité grave et rocailleuse de Michel Raimbault ne correspondait pas toujours à l'âge ou au sexe des personnages, surtout lorsque les textes étaient à la première personne. Puis j'ai passé outre et me suis laissé emporter par les histoires... quand je n'ai pas littéralement décroché.

Le credo de Stephen King en matière de création, c'est de dire que "la vérité est dans les détails". On ne peut effectivement pas lui enlever de s'appuyer sur les petits riens du quotidien ou même d'évoquer un objet de façon si particulière pour aussitôt susciter une ambiance, voire même donner une authenticité à son récit. C'est dans l'équilibre des détails que ses histoires me semblent plus ou moins réussies.

Dans Juste avant le crépuscule, certaines nouvelles sont longues, trop longues et ne m'ont présenté du coup que peu d'intérêt. Dans le cas de celles-ci, ça n'a pas fait un pli, à chaque fois, j'ai perdu le fil de ma concentration, je n'écoutais plus.

En revanche, ce sont les nouvelles les plus courtes que j'ai trouvées particulièrement percutantes, à l'image de Fête de diplôme, récit de fin du monde, ou bien encore le Rêve d'Harvey que je vous invite chaudement à découvrir. Il y a trois autres très bons textes dans le lot et où ne s'applique pas systématiquement le sceau de l'angoisse ou de la terreur, case dans laquelle on a souvent tendance à ranger Stephen King. Petites mentions personnelles spéciales à Laissés pour compte, sa manière à lui d'évoquer le 11 septembre, Muet, où un représentant profite d'avoir pris un auto-stoppeur sourd et muet pour lui raconter les frasques de sa femme, et enfin, Ayana, histoire dans laquelle le narrateur est confronté à des miracles. Je n'en dis pas trop volontairement afin de ne pas gâcher votre plaisir à la lecture, si vous décidez de vous y plonger.

Sur douze nouvelles, seulement cinq sortent vraiment du lot. C'est, je crois, le problème avec ce genre de recueils, où l'on peut croiser du bon et du moins bon.

Lien : http://bibliomanu.blogspot.com
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Selon moi, Stephen King a une immense qualité : ses récits ne sont pas forcément bien écrits, mais ils sont prenants et partent -presque- toujours d'une bonne idée. L'exploration dans le fantastique ou la réalité est souvent originale. Mais … pas tout le temps.

Ici, Stephen King semble avoir radicalement changé de mode d'écriture. de l'ensemble du recueil, très peu d'histoires sont véritablement du fantastique, la plupart se contentent d'être des récits réaliste avec une légère pointe de déjanté. Ne parlons pas de l'horreur qui n'est présente que dans un seul récit (par ailleurs l'un des plus réussis). Bref, un style curieux pour l'auteur. Et là, c'est le bide.

Pour être franc, le recueil est mauvais. Rien n'est franchement bien dedans, la plupart des histoires sont très dispensable, et je ne parle pas des idées qui sont pour la plupart inintéressante. On a même le droit à plusieurs histoires autour du 11 septembre qui pour le coup font carrément tache au milieu. L'incursion d'une histoire d'horreur relève le niveau et on remarque tout de suite que Stephen King à l'habitude de ce genre, il est nettement plus à l'aise et j'ai eu du mal à décrocher de cette nouvelle (que j'ai lu d'une traite). Mais la plupart des autres ... Rien de bien n'en est ressorti. J'ai même eu la sensation que le style en pâtissait. Mais là c'est peut-être une erreur de la part du traducteur, je ne sais pas. En tout cas je n'ai pas retrouvé le Stephen King que j'aime tellement.
J'ajouterai que dans le recueil que j'ai acheté subsiste une erreur d'impression qui fait que j'ai une nouvelle qui n'est pas fini, vingt pages ont été imprimées deux fois par erreur. Quand la lecture est déjà lente, c'est la goutte de trop.

Que retenir de ce recueil ? Que c'est un des moins bons de tout ceux que j'ai lu de l'auteur. Danse Macabre, Brume ou Différentes saisons valent largement plus la peine, on sent que l'auteur à changé de style d'écriture et ce n'est pas en mieux. L'horreur à disparu, le suspense aussi. Nous avons le droit à des récits plus intimistes, quelques-un même de société, et l'auteur n'est pas à l'aise avec. Je ne vous le recommande pas, même en tant que fan de Stephen King.
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