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3,7

sur 897 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Il est revenu.

Et si ÇA te rappelle quelque chose, c'est tout à fait normal (private joke entre fans de Stephen).

Le King is back et nous arrêterons ici les phrases en anglais, je vous rassure.

Bon, il faut bien l'avouer, Stephen King a à peine le temps de nous manquer qu'il sort déjà un nouveau livre ! Un des auteurs américains les plus prolifiques de sa génération revient avec un recueil de quatre nouvelles cette fois.

Et s'il est bien un domaine où j'aime le retrouver, c'est bien celui-ci même s'il faut bien le dire, parfois, ses « courts textes » sont l'équivalent d'un roman entier chez d'autres écrivains ! le bougre nous en donne pour notre argent !

Quatre nouvelles donc :

LE TELEPHONE DE M. HARRIGAN, la jolie amitié entre un jeune garçon et son employeur millionnaire, peut-être mon texte préféré du recueil tant le gamin est attachant.

LA VIE DE CHUCK, nouvelle originale, presque cinématographique dans son traitement, en trois actes pour raconter la vie d'un homme ET la fin du monde.

SI ÇA SAIGNE, le plus long teste du recueil qui lui offre d'ailleurs son titre, est une suite de son roman L'Outsider que l'on peut lire aussi indépendamment. On retrouve Holly et son agence de détective, confrontée à une explosion dans un collège.

RAT, ou encore un texte de King traitant d'un écrivain, de l'angoisse de la page blanche avec ce héros qui a publié quelques nouvelles sans jamais arriver à écrire de roman jusqu'au jour où l'idée fuse et qu'un rat entre dans son existence …

Stephen King fait du Stephen King, sans surprise mais avec brio. On retrouve ici les thèmes chers à son coeur que sont les nouvelles technologies, la fin du monde, le personnage de l'écrivain torturé, l'au-delà et le deuil. L'écrivain se fait plaisir, et s'il est parfois un brin bavard, les afficionados ne bouderont pas leur plaisir.

Perso, je suis plus touché par le Stephen King d'il y a quelques années même s'il reste encore aujourd'hui un monument de la pop culture !

Lien : https://labibliothequedejuju..
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Un recueil de quatre nouvelles avec de bonnes idées comme sait si bien le faire Stephen King.
Mon erreur a été de lire Holly avant (mais pour ma défense je ne savais pas qu'il y'avait une nouvelle aprèsL'Outsider avec le personnage de la détective). Cela n'a pas changé mon intérêt mais ayant lu Holly, je me doutais de la fin de la nouvelle qui porte le titre du recueil. Ce n'est pas très grave, l'histoire reste passionnante.
D'ailleurs, elles le seront toutes les quatre.
Un bon moment de lecture.
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Je suis allée rendre visite à un vieux pote : Stephen King. Il avait de nouvelles histoires à me raconter. Il faut dire qu'en général je n'aime pas les nouvelles mais celle du King sont à part. Quelques mots et les personnages prennent vie, le décor est planté, l'immersion est totale. Je n'ai jamais cette impression de trop peu que me laissent en général les nouvelles.
C'est toujours un plaisir de l'écouter nous raconter ses histoires, on s'y croirait d'ailleurs j'ai retrouvé de vieux copains un peu perdus de vue.

Vous vous souvenez d'Holly GIBNEY, on était devenues copines au cours de ses précédentes enquêtes liées au fameux Mister Mercedes et depuis on n'arrête pas de se croiser. Elle avait aussi enquêté sur l'outsider et dans Si ça saigne je l'ai retrouvé avec plaisir. J'ai même croisé Jérôme. J'adore Holly, sa marginalité, son côté rebelle et sa fragilité. Je crois que Stephen l'a à la bonne aussi. Holly, c'est une âme à fleur de peau. Quelle chance d'en apprendre plus sur elle qui est si secrète ! Car sous couvert de nous faire une suite sympa à l'outsider Stephen nous offre une incursion dans la vie familiale de Holly et le personnage prend une autre dimension. Pour autant la nouvelle ne se limite pas à ça. le King en profite pour égratigner le milieu du journalisme et nous offrir une enquête qui nous tient en haleine et nous ouvre des perspectives étonnantes. Peut-être retrouverons-nous de nouveau Holly…

Avec le téléphone de Monsieur Harrigan mon vieux pote s'en est donné à coeur joie. Critique des GAFA, critique de la société de consommation et d'un monde où nous sommes branchés à nos portables comme à un respirateur. En écho m'est revenu en mémoire Cellulaire. Un régal cette histoire dans lequel j'ai particulièrement apprécié le personnage de monsieur Harrigan. Un papi comme je les aime.

La vie de Chuck s'apparente plutôt à un conte fantastique, je lui ai trouvé un petit côté féérique qui m'a fait penser à Elévation. le King laisse place à l'imagination du lecteur lui permettant d'interpréter l'histoire comme il le souhaite. J'ai trouvé cette nouvelle surprenante et pleine de surprises et de poésie.

Mais ma préférée reste Rat, le King explore les affres de la création. C'est une plongée dans la tourmente d'un auteur qui ne parvient pas à mener ses histoires jusqu'à leur terme. Une exploration du processus de création dans ce qu'elle a de plus sombre, égoïste et cruel. Vous vous souvenez de Jack, le père de famille dans Shining… ? de son acharnement à écrire sa pièce de théâtre ? Jusqu'où le désir de création peut-il nous mener ? Dans quelle souffrance incompréhensible pour leur entourage les auteurs se trouvent-ils plongés ? Jusqu'à quel point côtoient-ils la folie et dans quelle mesure sont-ils encrés dans la réalité ? Jusqu'où leur imagination prend-t-elle le pas sur la réalité ? Une nouvelle croustillante !

Une fois de plus j'ai dévoré ce King avec enthousiasme et étonnement. J'ai beaucoup aimé la des nouvelles diversité et le fait de pouvoir faire le lien avec d'anciennes lectures sans pour autant avoir l'impression que c'était « du réchauffé ». Mon seul regret, j'aurais aimé plus d'angoisse et de peur mais là je pinaille.
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Quel bonheur de retrouver Stephen King et de se replonger dans son écriture...

Habituellement, je n aime pas trop les nouvelles et celles de Stephen King sont presque les seules que je lis et donc pour lesquelles je fais exception.

Ici nous avons :

Le portable de M. Harrigan.
Un jeune garçon fait la lecture à un vieux millionnaire, M. Harrigan. Il offre un téléphone portable à ce vieil homme qui de base déteste les nouvelles technologies. Quand M. Harrigan meurt, le jeune garçon l appelle pour tomber sur sa messagerie et entendre sa voix. Il lui raconte également ses déboires... Et réalise que le lendemain, ceux qui lui causent du tort meurent.

Cette nouvelle m a inévitablement fait penser au "portable noir", un nouvelle d un autre auteur. Beaucoup de similitude, notamment ce téléphone vengeur. J aurais aimé que la nouvelle de Stephen King aille plus loin dans l horreur, mais elle m a plu.

La seconde est "Merci Chuck", un nouvelle en 3 parties et construite à l envers. On arrive dans monde apocalyptique (le nôtre, plus tard) où des cratères et volcans poussent, Internet ne fonctionne plus, la télévision non plus, l électricite commence à fameusement poser problème. Cependant, partout on voit une image publicitaire avec un homme au physique de comptable et sur laquelle est écrit "Merci Chuck". Par la suite, on comprend que cet homme est à l hôpital, il est mourant et est entouré de sa famille.
Dans la seconde partie, on découvre que cet homme, lors d un voyage d affaire, s est mis à danser en plein milieu du trottoir devant un artiste de la rue qui jouait avec un chapeau au sol. Une danse endiablée s est poursuivie et de nombreux passants, dont une jeune femme ont danse avec lui. Il savait que ce beau moment resterait a jamais grave dans sa mémoire.
Dans l acte 1, soit la troisième partie, on suit la jeunesse de Chuck et on comprend que dans la pièce sous la coupole située dans la maison de ses parents, il se passait des choses étranges permettant à celui qui y pénétrait de connaître des choses sur l avenir. Quand Chuck y pénétre, il se voit, mourant sur un lit d hôpital.
J ai bien aimé cette nouvelle et la conception de l auteur de dire que dans chaque être humain, il y a tout un univers.
La troisième fois est "Si ça saigne", une suite de l outsider. Après un attentat dans une école, Holly va mener une enquête parce qu il lui semble qu un journaliste présent au moment est faits est suspect.
Cette nouvelle était plus longue, je n ai pas été véritablement transportée. Un peu comme du déjà vu avec l outsider. Mais elle se laisse lire.
Et enfin, la dernière "Rat" qui a été ma préférée.
Un écrivain quitte sa femme et ses deux enfants pour aller écrire dans un chalet qui leur appartient. Ce chalet s avere être assez éloigné et visiblement al placé en cas de tempête. Il n a pas son téléphone avec lui. Lorsqu il écrit, il se sent très bien, mais il n arrive jamais à terminer ses romans. Au bout d un moment il se perd dans le choix des mots et des tournures de phrases. Finalement, il sauve la vie d un rat qui lui propose un marché : écrire la fin de son roman mais qu en contre partie une personne a laquelle il tient meure...

J ai adoré cette nouvelle mais elle m'a donné un sentiment d inachevé. Que s est il passé quand il a écrit le village ? Oui il a brûle le roman, mais pourquoi avoir essayé de brûler la maison en même temps ? Qu est ce qui se cache derrière sa personnalité, même si évidemment vu le marché passé, on comprend.

Enfin voilà, j ai passé un bon moment, et j'adore lire la lettre qu'écrit Stephen King au lecteur en fin de livre. Hâte de le retrouver !
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Ai-je dis un jour que je n'étais pas une grande fan de nouvelles ? Oubliez, ça ne s'applique pas du tout ici ! Déjà parce qu'il s'agit de Stephen King, donc qu'il écrive 5 pages ou plus de mille, je lirai (hé oui, quand on est fan, on ne compte pas !). Et ensuite, parce qu'on ne peut plus vraiment parler de nouvelles dans ce recueil, le récit le plus court compte une soixantaine de pages, le plus long environ deux cents. Il s'agit donc plutôt de "novellas", ou romans courts en bon français.
La première, intitulée "Le téléphone de M. Harrigan" est sans doute ma préférée, parce qu'elle me rappelle d'anciennes histoires fantastiques du King d'il y a quelques décennies. Une amitié sincère va réunir un jeune garçon, Craig, et un vieil homme richissime, M. Harrigan. Craig vient lui faire la lecture (d'ailleurs il va notamment lui lire "On achève bien les chevaux", un de mes coup de coeur), contre quelques pièces, plus un ticket de loterie lors des grandes occasions. Un des tickets en question s'avère gagnant, et Craig, qui vient de recevoir pour Noël un des premiers smartphones, décide d'en offrir un également à son "employeur". Hélas, celui-ci va mourir quelque temps plus tard. Craig va glisser le téléphone dans le cercueil, et c'est là que l'histoire va devenir étrange et intéressante...

Autre ambiance pour le second texte : "La vie de Chuck", divisé en 3 parties anti-chronologiques. Une ambiance de fin du monde règne sur les Etats-Unis, la Californie part en morceaux dans l'océan à cause des tremblements de terre, la fourniture d'électricité est de plus en plus aléatoire et internet se coupe à tout bout de champ. Marty rentre chez lui en essayant d'éviter les embouteillages et les routes coupées par des failles, quand il remarque un panneau publicitaire remerciant un certain Charles Krantz pour "39 années formidables, Chuck", avec le portrait d'un homme évoquant un comptable. Et les références à cet illustre inconnu vont se multiplier rapidement partout jusqu'à... Dans l'acte 2, qui se déroule donc avant, on fait connaissance avec Jared, un musicien de rue et avec Chuck. Ces deux-là font former un tandem éphémère, mais efficace !
Dans l'acte 1, on rencontre Chuck enfant, ainsi que son Zaydee, comme il appelait son grand-père. Et on va rentrer également dans une mystérieuse pièce circulaire, située dans la coupole qui surmonte la maison de ses grands-parents, et découvrir que chacun de nous "contient des multitudes"
C'est la nouvelle que j'ai le moins aimé, je n'ai pas trop adhéré à la construction, et l'histoire en elle-même m'a paru vraiment trop tirée par les cheveux, peut-être pas assez approfondie.

Ensuite vient le roman "court" selon les critères de l'auteur (environ 200 pages quand même) qui donne son titre au recueil : "Si ça saigne". Si vous avez lu "L'Outsider", vous vous retrouverez vite en terrain familier, c'est en quelque sorte une suite. Je ne vais pas trop dévoiler l'histoire pour les autres. On y revoit avec grand plaisir Holly Gibney, principale enquêtrice de l'agence Finder Keepers, qui a bien changé depuis sa première apparition dans l'univers de Stephen King. Pour mémoire, c'était dans la trilogie Mr Mercedes, et elle a bien évolué depuis, dans le sens positif. Et c'est elle qui va se charger de démasquer l'auteur d'un carnage à la bombe dans un collège. le fantastique est bien présent, au sein d'une enquête palpitante. C'était un peu trop vite fini à mon goût, j'en aurai voulu encore plus !

Et enfin une nouvelle intitulée "Rat" vient clore le festival, un style encore complètement différent. Drew veut absolument écrire un roman. Jusque-là il n'a réussi à "pondre" que des nouvelles, et sa dernière tentative s'est achevée en drame quand il s'est avéré incapable de poursuivre l'écriture. Pour bénéficier de conditions optimales alors qu'une idée point dans son cerveau, il va se mettre au vert dans le chalet de son père, au fin fond d'un trou perdu. d'ailleurs le dernier tronçon de route porte le nom évocateur de "Shithouse Road"... Une fois arrivé à bon port, tout se déroule pour le mieux, du moins au début, les idées fusent, le roman avance bien. Mais on n'est pas chez le King pour rien, et vous vous doutez bien que cette belle harmonie ne va pas durer ! Déjà une grosse tempête s'annonce, qui va amener sur le seuil du chalet un visiteur en bien mauvais état. Et on va soudain se retrouver en plein drame faustien. Et vous n'en saurez pas plus, sinon que j'ai beaucoup apprécié l'ambiance de ce texte, beaucoup d'éléments sont terriblement réalistes, mais il y a cette touche inimitable qui va tout faire déraper, c'est ce que j'aime chez cet auteur.

Alors bien sûr il y a du déjà vu, pas étonnant vu l'ampleur de sa production. Mais personnellement cela ne me dérange pas, il y a toujours aussi de nouvelles idées, et à une exception près (Sleeping beauties), je ne me suis jamais ennuyée. En plus, comme ce sont des récits relativement courts, on ne retrouve pas ce côté très descriptif et mise en place de l'ambiance qui rebutent certains lecteurs, dont je ne fais pas partie, moi au contraire j'adore !
Je pense qu'il est inutile de préciser que je le recommande chaleureusement. Ou bien ?
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Ce recueil est composé de 4 nouvelles parues aux Etats Unis le 21/04/2020 sous le titre : "If It Bleeds". “Si ça saigne, qui paraît aujourd'hui, donne son titre au livre.

Cette novella (plus longue qu'une nouvelle mais plus courte qu'un roman) est une suite indépendante de “L'outsider” où la détective Holly Gibney est confrontée à une nouvelle enquête inquiétante.

Dans “Le téléphone de Mr Harrigan”, un étudiant offre un iPhone au retraité pour lequel il fait de petits travaux.

“La vie de Chuck” est l'histoire de la vie de Charles Krantz en trois moments clés de son existence.

Dans "Rat", un écrivain s'isole dans sa maison de campagne loin de tout pour écrire le roman dont il vient d'avoir l'idée.

En s'engageant dans ces nouvelles, vous entrerez dans un univers étrange en suspectant la survenue du fantastique au coin des pages.

L'inattendu, le bizarre des histoires paraissent crédibles dans le quotidien des personnages grâce au charme de la puissance narrative du “King” qui fonctionne avec une palette d'émotions variées.
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Recueil de 4 longues nouvelles. Un très bon cru!
J'ai adoré la 1e nouvelle "Mr. Harrigan’s Phone": Bonne histoire, personnages profonds et intéressante réflexion sur la technologie et internet.
J'ai beaucoup aimé la 2e "The Life of Chuck": Une approche très poétique dans la manière de raconter la fin du monde.
J'ai aimé mais sans plus la 3e "If It Bleeds": Suite directe de L'Outsider mettant en scène l'attachante Holly Gibney face à un autre "Shape Shifter".
J'ai savouré la 4e "Rat": Un thème cher au King, l'écrivain torturé et sa psychologie.
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Je n'ai pas trop l'habitude des romans de Stephen King et encore moins des audio books. J'ai voulu tenter en faisant mon jardinage pour empêcher mes pensées de tourner en boucle.

Le lecteur est agréable à écouter et en faisant autre chose de manuel, ce n'est pas si compliqué que je le pensais de se concentrer sur sa lecture. L'histoire m'intrigue alors qu'elle ne correspond pas du tout au résumé de l'éditeur. Heureusement qu'elle est courte car je ne suis pas sûre que si je l'avais lu, je l'aurais apprécié. L'histoire me semble malgré tout assez plate où un jeune homme nous explique son enfance début du 21e siècle. La chute de cette histoire était malgré tout sympathique et bien dans le style de l'auteur, subtil tout en étant un brin morbide. Par contre, je confirme, le résumé n'a rien à voir avec la première nouvelle, que j'ai d'ailleurs bien apprécié. La 2nde en revanche, je n'y ai pas compris grand-chose à part que la Terre se rebellait contre ses occupants et toutes ses technologies malsaines. Finalement, celle-ci retrace la vie de Chuck à rebours, ce n'est pas toujours simple de s'y retrouver. La fin est néanmoins originale et reprends le thème de prédilection de cet auteur, à savoir le surnaturel. Par contre, j'ai un petit souci avec mon audio book car il dit être complet en 5h23, mais je n'ai que 2 nouvelles sur 4. Je n'ai pas entre autres celle qui donne son nom et son résumé à ce recueil de nouvelles et c'est bien dommage.

Comme vous l'aurez compris, malgré des passages assez lents, j'ai bien apprécié découvrir cet auteur de cette manière. Je pense faire de même avec certains de ses écrits et peut-être aussi avec d'autres auteurs que je n'achèterai jamais. Avoir 1h20 par jour à conduire, ça laisse du temps pour écouter des histoires. Je vous conseille de découvrir ce recueil si vous êtes amateurs de nouvelles.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Le King est de retour dans un format où il excelle (comme Conan Doyle) : celui de la nouvelle !

Jamais évident de faire une nouvelle équilibrée afin que les lecteurs n'aient pas l'impression qu'on les a amputé d'une partie de l'histoire.

Le King y arrive toujours sans mal, nous donnant assez à lire pour ne pas que l'on se sente floué.

La première nouvelle avait un délicieux air rétro, comme si nous étions dans les années 50/60 alors que nous étions dans les années 2000 avec l'arrivée du premier smartphone de la marque à la pomme mordue.

Je me suis attachée aux personnages, autant au jeune Craig qu'au vieux monsieur Harrigan et ses théories sur l'Internet qui étaient tout à fait justes. le plaisir de lecture était bien présent et j'ai aimé cette histoire de téléphone qui… No spolier !

Le King aurait pu aller plus loin dans l'horreur, mais il est resté dans le registre du fantastique. Je n'ai pas frissonné de peur, mais j'ai apprécié cette nouvelle qui avait un début, une fin et un beau développement. Je ne me suis pas sentie grugée.

La deuxième histoire m'a laissé perplexe avec un commencement apocalyptique où le monde semble s'écrouler et où l'on va ensuite rejoindre la jeunesse de Chuck, voir le jour où il dansa dans la rue et tout savoir sur le mystère de la chambre sous la coupole.

Cette nouvelle m'a donné l'impression de se finir abruptement, sans que j'aie vraiment compris le rapport entre le côté apocalypse du départ et une partie de la jeunesse de Chuck… Puis en réfléchissant j'ai compris que j'étais face à une métaphore et la nouvelle a alors pris tout son sens.

La troisième met en scène une ancienne copine, Holly Gibney de l'agence de détective Finders Keepers. Cette nouvelle fait suite au roman "L'outsider" que je n'ai pas encore lu et malheureusement, j'ai eu droit à quelques révélations…

Cette longue nouvelle m'a emporté, j'ai frémi, j'ai eu peur, le suspense était maîtrisé et j'ai tellement serré les fesses que lorsque tout se calme, j'en avais encore les mains moites.

La quatrième nouvelle parle, une fois de plus, de l'écrivain et de l'angoisse de la page blanche. Un thème qui revient souvent chez le King, car c'est une situation qu'il a connue.

Cette dernière nouvelle du recueil a des airs de pacte faustien et comme on le sait, il y a toujours un prix à payer, même si on n'y croit pas. J'ai apprécié les ambiances de tempêtes, les questionnements de l'auteur, son entêtement à écrire un roman et l'arrivée, une fois de plus, de ses vieux démons.

Par contre, j'aurais aimé en savoir un peu plus sur ses problèmes d'avant, sur le pourquoi du comment il a failli brûler sa maison en voulant foutre le feu à son roman…

Quatre nouvelles qui avaient un début, une fin et un développement, qui ne m'ont pas laissées sur ma faim, comme le font souvent les histoires sous forme de nouvelles. Par contre, n'ayant pas lu les anciens recueils de nouvelles du King, je ne puis dire si celles-ci sont mieux ou dans la lignée des anciennes, même si je me suis laissée dire que c'était un cran en dessous.

Il faudra que j'aille vérifier !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Attention Spoils !
Quatre nouvelles. Peu diront certains, mais c'est qu'ils n'ont pas lu ce nouveau recueil du maître de l'épouvante et du fantastique.
Si ça saigne est rempli comme toujours de suspense, de personnages attachants et de bonnes histoires.
Je dis bonnes, car elles ne sont pas excellentes.
LE TÉLÉPHONE DE MR HARRIGAN raconte comment grâce à notre iphone, nous pouvons nous connecter à tout un monde, y compris à celui des morts. Très sympathique, ma préférée.
Dans la suivante, LA VIE DE CHUCK, nous suivons à rebours le parcours de vie d'un certain Chuck, vie pendant laquelle il atteindra son moment de félicité surnaturelle. L'histoire est somme toute assez banale, on a l'impression que l'élément fantastique a été un peu bricolé pour introduire cette nouvelle dans le recueil, mais malgré ça on passe un bon moment de lecture.
Dans la troisième nouvelle, SI ÇA SAIGNE, qui donne son nom au recueil, l'auteur fait réapparaître le personnage de Holly Gibney, déjà au coeur des romans Mr. Mercedes, Carnets noirs, Fin de ronde et L'Outsider. Un bon moment là aussi, mais en deçà de L'outsider.
Enfin, RAT, où un prof écrivain en mal d'inspiration décide de s'isoler dans le chalet familial, inhabité depuis le décès de son père. Arrive la classique tempête, ajoutons à cela une bonne grippe et l'apparition d'un rat… Un peu classique.
Même si on a la nostalgie des débuts, l'ensemble fonctionne bien, se dévore même et quoi qu'on en dise, nous attendons déjà avec impatience son prochain roman !
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