Walking Dead, Tome 6 : Vengeance

Sixième tome de la série et le filon ne s'épuise encore pas. Un opus très gore, qui en donne pour son volume d'hémoglobine aux amateurs du genre. On aurait du mal à se choquer car dans ce cas-là, mieux vaut ne pas venir lire ce genre de littérature.

Mais encore une fois, ici le gore est intelligent, les tortionnaires sont toujours présentés avec un contexte, une morale qui leur appartient, produit de leur folie ou de leur histoire. Réel respect au scénariste de la série qui sait se renouveler alors que le sujet de l'invasion zombie a quand même déjà été bien traité dans le genre.

Et les persos n'ont pas qu'une personnalité, ils évoluent aussi au fil de l'histoire, des drames subis, des rôles qu'on leur assigne et qu'ils acceptent plus ou moins bien d'endosser.

Le dessin reste lui aussi une réussite, dans un noir et blanc classieux et efficace et avec des personnages bien distincts dans leur physique malgré leur nombre impressionnant. Quand il en meurt un, on en récupère deux ou trois nouveaux.

Incertitude quasi totale aussi quand au risque de voir mourir un de ses persos favoris, même si on peut être plus rassuré pour certaines têtes d'affiche... quoiqu'il ne soit pas à l'abri de partir en morceaux, à vous de voir ça en lisant ce volume 6.

Cela faisait longtemps que je n'avais plus chroniqué de Walking Dead. Ce n'est pas de cette façon que je vais rattraper mon retard.

Le cinquième tome était particulièrement fort avec l'entrée en scène du Gouverneur et laissait Michonne, Glenn et Rick en bien mauvaise posture...

OMG, comment dire ? Si vraiment WD sombre de plus en plus dans les scènes de torture et la violence gratuite, quel doit être le contenu du tome 17 ? Heureusement que c'est en noir et blanc. Par contre ... contrairement à un film, on ne peut pas fermer les yeux. du voyeurisme forcé en quelque sorte.

*** SPOILER ON***

Le visage de la vengeance

Vous vous doutez que je parle de la scène où Michonne fait son affaire au Gouverneur. Insoutenable. Quand je repense à ce tome, j'ai les images de cette scène dans la tête. Vengeance. le reste est effacé, accessoire, anecdotique.

Qui est-elle, bons sang, à la fin ? A-t-elle un problème de schizophrénie ou de dédoublement de la personnalité ? Ou le fait qu'elle se parle à elle-même est-il simplement une habitude prise suite à une longue période sans personne -de vivant- à qui parler ?

Personnage intriguant, duel, seul personnage féminin un peu consistant de la saga, jusqu'à présent en tout cas. Je suis vraiment curieuse de ce qu'il va lui advenir.

*** SPOILER OFF***

Du coup le reste, je l'ai un peu zappé. Malgré toutes ces horreurs, je suis plus que jamais à fond dedans. What's next ?

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Alors là on peut dire que ce tome porte bien son nom.

Celui-ci est centré essentiellement sur Woodbury où Rick et Michonne tentent de s'échapper mais avant Michonne compte bien se venger de ceux que lui a fait subir le gouverneur..
Pendant ce temps-là à la prison les zombies reviennent en nombre.

Pour moi ce tome est une réussite, il y a un vrai suspens que ce soit pour Rick ou pour les gens de la prison.

Toujours énormément de différence avec la série notamment une histoire plus centré sur Michonne qui reste un personnage très mystérieux.

Un épisode hyper violent,
assez intéressant tout de même, les personnages sont de plus en plus déséquilibré à l'instar de Rick et de Michone.

Pour ce qui est des dessins et de la colorisation c'est identique aux épisodes précédents.

Sinon je me disais que c'est vraiment dommage que le personnage de Daryl ne soit pas dans la BD...

Nombreux sont les lecteurs qui salivaient en anticipant la vengeance... Quelle vengeance... Celle de Michonne assurément...

Et ce lecteur anticipait une vangeance à la hauteur des sévices subis... C'est comme cela... La Loi du Talion.

Mais peu devaient être préparés à l'ampleur de la vengeance... de celles qui laissent un goût amer en bouche, qui déshumanisent encore davantage des êtres en quête de repères, qui ramènent l'homme au rang de la bête...

Car il faut bien le reconnaître, ce que fait Michonne ne peut se justifier. Elle ne se contente pas de tuer le Gouverneur, ce serait trop simple...

Et c'est là encore une très grande force du scénario. Mettre lel lecteur face à ses paradoxes... car le lecteur a voulu cette vengeance... et il en perd le contrôle.

Le reste du tome se déroule dans l'atmosphère pesante des non-dits, entre blessures qui se pansent et une grossesse qui arrive à terme.

Rick Glenn et Michonne arrivent à s'enfuir de la ville du gouverneur . Tout le monde décidé de se venger de ce qui leur est arrivé.
Ce 6eme volume ne m'a pas autant plus que les précédents , sûrement un peu trop violent . La scène de vengeance de Michonne contre le gouverneur waouhh très glauque .
Je continue en lisant le reste , parce que la fin reste comme toujours géniale !!!
A bientôt pour le 7 !!

Rick, Glenn et Michonne s'échappent de Woodbury. Non sans une belle scène de vengeance de la part de Michonne qui pour le coup est bien déguelasse et bien appréciable compte tenu de ce qu'elle a vécu. Une petite surprise en revenant à la prison et une péripétie lorsque Rick doit se précipiter à la poursuite d'un de leur nouvel ami. Mon tome préféré jusqu'à maintenant.

Le tome 5 était très rempli, entre le Gouverneur, le nouvelle "ville", ce qu'a subit Rick, ce que Michonne a fait. le titre de ce volume plonge déjà le lecteur dans l'angoisse.
Moins d'action ici mais beaucoup de préparation, nos personnages ont le temps de se poser et discuter de l'avenir. un tome à lire quand même, au moins pour la bonne nouvelle, l'unique depuis bien longtemps. Et pour Rick, qui évolue dangereusement depuis sa "blessure".

Je pensais que l'on avait atteint le summum de l'horreur horrifique dans le tome 5, eh bien je me trompais lourdement, même que je me mettais douloureusement la cuiller le doigt dans l'oeil, aïe aïe aïe... ouille !

”... la plupart des gens ne font attention à rien. Ils traversent la vie en ne pensant qu'à leurs petites affaires, sans même remarquer le monde qui les entoure.
(Rick, page 26)"

Or donc, dans le tome précédent, nous avions laissé Rick, Glenn et Michonne en fort méchante posture à Woodbury, entre les mains du détraqué Gouverneur.
Alors que Rick se fait soigner à l'infirmerie par le Dr Stevens et son assistante Alice, qui semblent les seuls à réprouver la politique de leur chef, Michonne a accepté l'étrange marché de celui-ci de descendre dans l'arène pour un combat arrangé. Evidemment, rien ne se passe comme l'avait prévu le Gouverneur, et Michonne est à nouveau enfermée pour être passée à tabac.

”Vous êtes un poison...un fléau pire que les morts ! Vos jeux du cirque...des gens meurent pour vous distraire ! Vous êtes des animaux !
(Rick, page 124)"


C'est alors que Martinez, un des hommes de main de Philip, écoeuré des agissements de son chef, retourne sa veste en proposant aux prisonniers de les aider à s'évader. Michonne choisit de rester sur place pour, devinons-nous, régler ses comptes, tandis que Rick et Glenn s'enfuient en compagnie de Martinez, Alice et du Dr Stevens.
Pour leur plus grande stupeur (et celle du lecteur), ils constatent à leur arrivée que les zombies ont à nouveau envahi l'espace à l'intérieur des grilles. Que s'est-il donc passé ? Où sont passés les survivants (s'il en reste !) ?

Comme le titre l'indique, le fil rouge de cet opus porte sur la vengeance, celle que Michonne exerce avec sauvagerie sur le Gouverneur.
Je dois avouer que j'ai dû détourner les yeux plusieurs fois avant de pouvoir reprendre ma lecture tant les scènes de torture sont choquantes (et peut-être un peu racoleuses ?) !

Que ce soit du côté de Woodbury comme celui de la prison, l'amer constat se confirme : la société a finalement cédé facilement à la barbarie (et le scénariste peut-être à une violence un peu trop gratuite ?).
Même Rick avoue ne plus différencier la ligne entre le bien et le mal, pire même, il avoue pouvoir s'affranchir sciemment de ses cas de conscience :

”Lori : Tu as fait le bon choix. Tu n'as pas à le regretter.
Rick: Mais ce n'est pas de ça que je parle. Tuer Martinez... j'en ai rien eu à foutre. Et je m'en fous encore. Mais ça m'a fait prendre conscience de mon détachement. Je tuerais tout le monde ici si je pensais que ça pouvait te mettre à l'abri... Je les connais, ces gens... Je les aime bien... mais je sais que je suis capable de les sacrifier. J'en ai vu mourir tellement... Je n'ai presque plus aucun lien avec eux... Je pourrais tuer n'importe lequel, n'importe quand, pour de bonnes raisons. Parfois, je me prends à les classer... A me demander qui je préfère... de qui j'ai besoin... Au cas où il se passerait un truc et que j'aurais à choisir. Est-ce que ça me rend mauvais ? C'est pas ça, le mal ?
(page 135)"

Si bien qu'Hershel s'interroge sur le rapport métaphorique entre ce monde apocalyptique et celui qu'ils ont connu : cette épidémie de zombies n'est-elle pas l'exact reflet de l'état de leur ancien monde malade ?

”Hershel : Ce n'est plus la raison qui gouverne le monde, n'est-ce pas ?
Lori : Est-ce que ça l'a jamais été ?
Hershel : Non. On se leurrait jusqu'à ce qu'il arrive quelque chose de si énorme que ça nous a fait réaliser la folie de notre monde.
(page 128)"

Bref, ce tome 6 est particulièrement désespérant sur la nature humaine, et une pointe de lassitude commence à se faire sentir concernant la surenchère constante d'actes toujours plus inhumains, avec l'impression de tourner un peu en rond...
Espérons que la tension redescende un peu au prochain tome...
Lien : http://parthenia01.eklablog...

(Album double: Tome 5 et 6)

Là, nous passons un level au-dessus pour ce qui concerne le "monstrueux"!
C'est le titre du tome 5 et au fil de la lecture, nous comprenons pourquoi.

Mais, détrompez-vous, les zombies n'y sont pour rien, ce sont les Hommes.
Plus l'histoire avance et plus nous en apprenons plus, avec les personnages principaux, sur les façons dont les êtres humains ont réussi à supporter ce cataclysme et comment ils se sont organisés.

L'auteur nous fait comprendre que les règles ont changé avec le monde. Cette métamorphose se ressent surtout à travers Rick, le personnage principal qui évolue et n'a plus rien à voir avec le personnage qu'il était au tome 1.

C'est aussi l'occasion de connaître un peu plus Michonne.
Cette dernière, dans le tome 5 vit une horreur, qui même si elle n'est pas montrée (fort heureusement), n'en reste pas moins insupportable.
Elle a l'occasion de se venger de son tortionnaire dans le tome 6, et là, âme sensible s'abstenir de ces quelques pages!
En même temps, nous apprenons, par des moments où nous sommes seuls avec elle, qu'elle n'est pas "seule" dans sa tête.
Nous aurons sûrement le fin mot de cette histoire dans les prochains tomes.

En conclusion, deux tomes qui m'ont semblé plus dures que les précédents.
L'histoire reste néanmoins toujours aussi addictif.