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Walking Dead tome 9 sur 33
EAN : 9782756017259
139 pages
Delcourt (07/10/2009)
4.22/5   536 notes
Résumé :
Seuls Rick et Carl, son fils, ont réchappé du massacre orchestré par le Gouverneur. Il leur faut désormais réapprendre à vivre avec la peur au ventre, chaque nouvelle rencontre pouvant être la dernière. La relative sécurité qu'ils avaient retrouvée au sein des murs du pénitencier n'est plus qu'un souvenir, et il revient désormais à Carl de soutenir son père, victime d'hallucinations de plus en préoccupantes. L'apocalypse a bien eu lieu... une deuxième fois !
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Critiques, Analyses et Avis (56) Voir plus Ajouter une critique
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Il fallait s'en douter, après tous les événements du précédent tome, les choses vont un peu se calmer. Pendant la première moitié du tome, nous ne suivons uniquement Rick et Carl. C'est l'occasion de développer les relations père - fils d'une manière assez particulière.

J'aime beaucoup le virage qui est abordé avec le personnage de Carl. Ce gamin deviens de plus en plus intéressant. Ses réactions sont de plus en plus imprévisibles, et contrairement aux adultes, il arrive à s'adapter. Si la série faisait passer quelques années, il deviendrait l'un des meilleurs survivants.

Rick est par contre plus fragile, il cède peu à peu à la folie, au point que son fils se demande s'il a encore besoin de lui. Par chance, nos deux rescapés vont vite retrouver les quelques survivants de la prison et reconstituer un petit groupe dans un lieu que l'on connais très bien.

En regardant les deux première pages du tome, on s'aperçoit que la liste des personnages décédés est très fournie, nous avons donc droit a trois nouveaux personnages en fin de volume. Il vont d'ailleurs apportés quelques lumières sur les rôdeurs, le virus et sur les origines de tout ce désastre.

Un tome logiquement plus lent que le précédent, mais qui relance déjà la petite troupe dans une nouvelle direction. C'est ce que j'aime avec Walking Dead, ça va vite, il y a toujours un intérêt, un but, on ne s'ennuie jamais.

Allez, hop, la suite !
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Ce tome fait suite à Walking Dead, Tome 8 : Une vie de souffrance (épisodes 43 à 48) qu'il faut impérativement avoir lu avant. Il comprend les épisodes 49 à 54, initialement parus en 2008, écrits par Robert Kirkman, dessinés et encrés par Charlie Adlard, avec des trames de gris apposées par Cliff Rathburn.

Après l'affrontement hallucinant du tome précédent, les circonstances contraignent Rick Grimes et son fils Carl à reprendre la route pour repartir à zéro. Michonne part de son côté en suivant des traces de pas ensanglantées qui s'éloignent du van de Dale. Carl est traumatisé par les événements récents, au point de ne plus souhaiter vouloir s'alimenter. Rick subit le contrecoup de la blessure qu'il a reçu à l'estomac. le père et le fils visitent une supérette rapidement, devant éclater le crâne de quelques zombies présents sur les lieux, ne trouvant presque rien à récupérer en termes de nourriture. Ils poursuivent leur progression jusqu'au pavillon le plus proche où ils s'installent après s'être assurés de l'absence de zombies. Rick avale quelques antibiotiques trouvés sur place et perd connaissance en proie à une très forte fièvre.

Carl Grimes se retrouve livré à lui-même. Il se conforte grâce à la présence d'une arme à feu à sa ceinture. Il se jure de veiller à la sécurité de son père. Il finit par tenter une sortie pour éloigner les zombies de l'abord de la maison et éviter qu'ils ne finissent par réussir à en forcer l'entrée par leur simple nombre. Après avoir récupéré, Rick Grimes se retrouve pris au dépourvu quand le téléphone de cette maison se met à sonner. Il finit par trouver la présence d'esprit pour y répondre et est encore plus décontenancé d'entendre une voix au bout du fil. Après cet intermède coupé du reste du monde dans ce pavillon en huis clos, le père et le fils se remettent en marche, et Carl prend sa première leçon de conduite.

Il est certain que l'effet produit par cette lecture sous forme de recueil par tranche de 6 épisodes, plusieurs années après leur parution en feuilleton mensuel, ne produit pas le même effet qu'une lecture épisode par épisode, voire que le lecteur a déjà eu vent de quelques-uns des retournements de situation qui surviennent dans ce tome ou dans un autre. de fait, il sait que la série continue par la suite sur de nombreux épisodes, et que Rick Grimes poursuit sa vie. Pourtant il ne peut pas anticiper les différentes scènes. Dans le tome précédent, Robert Kirkman avait conduit la situation de la petite communauté dans la prison, à sa conclusion inéluctable, rappelant que l'homme est un loup pour l'homme. Il avait mis en scène qu'un responsable de communauté, un chef disposant d'une forme de pouvoir temporel doit disposer de certaines qualités, ou d'une tournure d'esprit lui permettant de supporter cette pression, cette lourde charge de prendre des décisions engageant la vie et l'avenir d'autres êtres humains, avec 2 exemples diamétralement opposés : Rick Grimes apprenant sur le tas, le gouverneur emmenant tout le monde dans sa folie.

Dans un premier temps, le lecteur se dit que Robert Kirkman a choisi la solution de facilité. Il avait tiré tout le profit de la situation précédente dans la prison et il a souhaité tout envoyer promener pour repartir à zéro, avec les coudées franches, sans impedimenta, comme s'il s'agissait de tout reprendre depuis le début. Mais bien vite, il constate que la continuité avec le massacre insoutenable est bien assurée, à commencer par les conséquences de la blessure de Rick Grimes. À nouveau, ce n'est pas forcément l'élément narratif le plus solide du récit. le personnage prend les premiers cachetons venus dans une armoire à pharmacie de salle de bain et ils font leur effet sans que Rick n'ait besoin de suivre le traitement pendant une semaine ou plus, comme un individu normal. À cela se rajoute, le coup de téléphone. le lecteur grimace déjà devant cet appareil qui fonctionne miraculeusement, contre toute probabilité (mais il y a une explication très convaincante par la suite). le scénariste s'avère beaucoup plus adroit en ce qui concerne la continuité de l'état d'esprit des personnages.

La lutte sans merci entre la communauté de Rick Grimes et celle de Philip Blake a constitué un traumatisme d'une ampleur désespérante, et effectivement Carl et Rick souffrent de trouble de stress post traumatique chacun à leur manière. le jeu d'acteur de Carl Grimes (un enfant d'une dizaine d'années) n'est pas toujours convaincant. L'écriture de Kirkman laisse apparaître les ficelles et montre des réactions pas toujours en phase avec un enfant de cet âge. La narration visuelle de Charlie Adlard repose toujours autant sur une exagération dramatique du langage corporel et des expressions des visages. le lecteur peut admettre que le fils comme le père aient les nerfs à fleur de peau et que chaque contrariété prenne les dimensions d'un drame, mais finalement Carl réagit juste comme un adulte avec une intelligence limitée, plus que comme un enfant. Malgré tout sa situation et ses réactions prennent aux tripes.

Le lecteur a beau avoir conscience de ce que Robert Kirkman prépare avec ce personnage, en le soumettant à des traumatismes successifs (la mise à disposition d'une arme à feu à une jeune âge le rendant tout puissant, le retrait de l'arme à feu agissant comme une métaphore de la castration, les disparitions de son père, le handicap de son père faisant de Carl le mâle en bonne santé, la présence de tous les instants de la mort sous les yeux incarnée dans les zombies, et les deuils successifs), il ressent de l'émotion à voir cet enfant soumis à de tels conditions pendant sa phase d'apprentissage. Il voit littéralement l'effet dévastateur qu'ont ces conditions sur le développement de sa psyché, sur la construction de sa personnalité, en martelant jour après jour que toute sécurité peut disparaître d'une minute à l'autre. Paradoxalement, la justesse douteuse du jeu d'acteur de Carl évite tout voyeurisme ou tout effet tire-larme, pour plus insister sur les conséquences de ces traumatismes psychologiques à répétition. Ce mécanisme est encore souligné lors d'une scène avec une autre enfant (Sophia).

Du coup, le lecteur garde ce thème à l'esprit tout au long de ce tome, et y prête plus d'attention que d'habitude. Il n'est pas nouveau puisque la décision de Carol dans le tome 7 avait abordé la question de front, et que le lecteur avait déjà relevé le comportement très bizarre de Michonne à plusieurs reprises. Il observe alors le comportement de Rick Grimes et la façon dont lui aussi paye le prix des traumatismes des épisodes précédents. Il se pose la question concernant Abraham Ford et le choix qu'il a fait vis-à-vis d'Eugene Porter, en quoi il s'agit d'un mécanisme d'adaptation. Comme à son habitude, Robert Kirkman se tient à l'écart de tout vocabulaire psychanalytique, mais il montre le coût psychique pour chaque individu, et traite de la question de résilience par les exemples de comportement de personnages, préférant rester à l'écart de toute théorie de nature psychologique. Après autant d'épisodes, le lecteur a développé une forme d'attachement étrange avec les personnages. D'un côté, il ne peut pas oublier qu'il s'agit d'un récit fictif, avec des protagonistes artificiels créés par l'auteur pour les faire souffrir et endurer des épreuves au-delà de toute plausibilité. de l'autre côté, il ressent au moins la curiosité assez morbide de savoir comment ils vont s'en sortir. Il est constamment déstabilisé par la certitude que les zombies n'épargneront personne, et peut-être pas même Rick Grimes sur le long terme. Il se sent impliqué par le fait que ces individus ne bénéficieront plus jamais d'une forme de tranquillité, devant se méfier de chaque ombre, de chaque environnement, et de chaque nouvelle rencontre, et aussi d'eux-mêmes. Non seulement cela le maintient sur ses gardes à chaque page, mais en plus cela crée un sentiment de pitié irrépressible pour ces individus soumis à une pression intolérable, à un changement constant, et souvent pour le pire, à des bouleversements qui empêchent de se projeter dans l'avenir, de construire un futur meilleur.

En outre ces épisodes attestent que Robert Kirkman n'a aucune intention de recommencer tout à zéro et de proposer une nouvelle itération des 8 premiers tomes. Il s'agit d'entamer un nouveau cycle, mais pas de reproduire le précédent à l'identique. Bien sûr il est possible de s'offusquer de l'arrivée, bien opportune pour l'intrigue, d'Abraham Ford et du savoir inopiné d'Eugene Porter sorti de nulle part. Mais quand le lecteur se fait cette réflexion, il comprend qu'il s'est à nouveau laissé emporter par les mécanismes narratifs des auteurs, au point de s'immerger dans le récit comme s'il s'agissait d'un reportage pris sur le vif, comme s'il participait à cette forme de survie à haut risque. Bien sûr qu'il s'agit d'un récit d'aventure assez pervers, utilisant les artifices narratifs propres aux récits d'aventure, avec rebondissements, coups de théâtre et coïncidences survenant au moment opportun.

En outre le lecteur est tout entier dans l'histoire, entièrement accaparé par le sort des personnages, fasciné par chaque rebondissement, hypnotisé par chaque action, à nouveau oublieux de la dimension visuelle de la narration. Décidément, Charlie Adlard passe systématiquement au second plan avec ces dessins si fonctionnels, qu'il est facile de ne pas y prêter attention, de les considérer comme interchangeables avec ceux de n'importe quel autre artiste. le lecteur retrouve les caractéristiques de son approche graphique : ne pas noyer les dessins avec des détails superflus, habiller chaque surface avec des petits traits ou des petites tâches pour simuler une texture, appliquer des aplats de noir irréguliers pour donner du poids à chaque case ou à certaines formes, s'astreindre à des accessoires simples, ne pas hésiter à jouer sur la profondeur de champ pour donner du volume aux endroits. Cet artiste a évolué en dosant un peu mieux ses effets dramatiques à base de cadrage en contreplongée et de traits de visage distordu par la force d'émotions comme l'angoisse ou l'horreur. le lecteur éprouve plus l'impression d'être aux côtés d'individus normaux, voire banals, dans des circonstances extraordinaires.

Adlard conserve des éléments intangibles dans sa narration visuelle, comme l'apparence crétine des zombies qui brille par leur absence d'intelligence et leurs gestes patauds au point d'en devenir presque comiques, dans un registre d'humour noir. Il continue de gérer certains dialogues sur la base de champs et de contrechamps, passant du visage d'un interlocuteur à celui de l'autre, dans une alternance focalisant l'importance sur les visages, mise en scène pas toujours prenante d'un point de visuel. En même temps, cette alternance insiste sur la banalité de la conversation, sur son aspect ordinaire. Plus les tomes passent, plus ce dessinateur perfectionne son art de la banalité. Il limite la garde-robe des personnages à des jeans et des teeshirts, ce qui est logique car il s'agit de vêtements pratiques et facilement trouvables dans les supérettes. Quelques protagonistes préfèrent porter des tenues paramilitaires, tout aussi adaptées à la situation de combat permanente pour se défendre des zombies. Adlard maitrise avec discrétion l'art du choix de l'accessoire ou de l'aménagement le plus rentable. Les trames de gris de Cliff Rathburn habillent chaque case, ajoutant des informations sur le niveau d'éclairement, et améliorant la lisibilité du dessin en créant des plans différents. Il suffit donc au dessinateur de peu de choses pour rendre un endroit unique. En y prêtant attention, le lecteur se rend compte qu'effectivement une simple chaise, une table ordinaire, ou encore des lames de parquet permettent de donner du caractère à une pièce. Comme dans le tome précédent, les arbres sont réduits à des silhouettes avec des contours flous pour rendre compte du feuillage, et cela suffit amplement pour donner l'impression convaincante au lecteur d'une forêt. Derrière cette apparente simplification, il y a une vraie maîtrise des formes, qui se remarque par exemple dans la morphologie des chevaux anatomiquement correcte. Charlie Adlard ne s'économise pas faute de compétences en dessin, mais il allège sciemment ses cases pour laisser le premier plan au récit.

Ce choix graphique n'obère en rien la qualité de la narration, et conserve la possibilité de nuances, comme de séquences remarquables. À part lorsque le scénariste exige un moment choc renforcé par une théâtralité appuyée, les personnages disposent d'un jeu d'acteur mesuré et juste. Alors que Dale essaye de réconforter comme il peut Rick Grimes, il lui touche délicatement la main pour établir un contact physique rassurant. Rick a un regard étonné et le lecteur en vient à se demander s'il n'associe pas ce geste sortant de l'ordinaire à la proposition étrange de Carol quelques tomes plutôt. du fait du thème principal relatif au deuil et à la résilience, le lecteur est très sensible à chaque regard décalé, à commencer par ceux de Carl. Ils rendent effectivement bien compte du trouble psychologique qui est le sien faute d'expériences passées qui lui donneraient des repères, des stratégies pour gérer ses réactions émotionnelles. L'impassibilité de Michonne dans son comportement en devient d'autant plus expressive, par comparaison aux réactions émotionnelles des autres personnages. L'économie de gestes d'Abraham Ford en dit long sur ses compétences professionnelles de soldat. La posture d'Engene Porter en dit long sur sa confiance en lui, sa suffisance et son caractère fat, issus de son niveau de connaissances. La qualité de la narration visuelle de Charlie Adlard s'étend également aux séquences d'action que ce soit la survenance brutale d'un zombie, ou une lors d'une leçon de conduite délicate.

Alors même que le lecteur sait que le scénariste va lui jouer une entourloupe pour mieux préparer sn chapitre suivant, il se laisse embarquer du fait de son investissement émotionnel dans les personnages, et de la situation toujours fluctuante qui leur interdit tout espoir de repos ou de projection à moyen ou long terme. Alors même qu'il se dit qu'il va retrouver les dessins falots de Charlie Adlard, il se rend compte de temps à autre que leurs apparentes banalité et fadeur correspondent au fait que le dessinateur est tout entier au service de l'histoire, sans jamais chercher à se mettre en avant, comme s'il avait fait table rase de son égo d'artiste pour ne jamais devenir un obstacle au récit.
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Halte au feu, les balles sont creuses !

La prison n'est plus qu'un sordide champ de bataille. Enchevêtrement de zombies et d'humains désormais tous égaux face à la mort. Et là, vous vous dites, NAAAAAAAN, dis-moi pas que c'est pas vrai. Ils sont tous mourus, c'est donc que la série elle est fichue, sic, sniiif, mouche.
Mais non, y sont pas cons les auteurs au point de se tirer une balle dans la poule aux oeufs d'or, à quelque chose près.
La débandade fut totale. Rares les survivants. Si Rick et Carl sont de ceux-là, leur situation n'a toujours rien d'enviable, d'autant que le paternel à la constitution fragile vient d'embarquer un méchant virus. Mon p'tit Carl, va falloir assurer...

Après l'orage, le temps est à l'accalmie et l'introspection.
Celle du fiston qui, voyant son géniteur décliner d'heure en heure, en vient à se prendre méchamment la tête avec un flot de questions ininterrompu quant à ses chances de survie en milieu zombiesque.

Inversion des rôles intéressante. Questionnement qui ne l'est pas moins.
Une fois n'est pas coutume, peu de baston à déclarer, le précédent opus ayant déjà fait couler des rivières de sang.
Un scénario touchant axé sur la réflexion d'un gamin en passe de perdre son ultime repère.
Abouti et reposant, Ceux Qui Restent nous offre de superbes planches d'émotion pure.

To be continued...
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Le tome 8 avait été un débordement d'action pure et une véritable hécatombe en terme de morts. le nombre de survivants au sein du groupe de Rick est passé littéralement à la moitié, sans compter que la prison, leur "maison" est définitivement perdue, étant redevenue un territoire zombie.

#Spoilers
L'heure est à la survie et au deuil pour les rescapés de la prison, tous séparés après l'ultime attaque lancée par le Gouverneur. Carl et Rick sont les plus touchés, ce sont donc eux que l'on suit principalement tout au long du tome.
Rick est fort malade, sa vie est menacée et c'est à Carl de savoir comment gérer tout cela: éloigner les Rôdeurs au péril de sa vie, prendre soin de son père, trouver à manger, dépasser son chagrin... On se rend compte du comment un jeune garçon d'à peine 8 ou 10 ans? (je ne sais plus) doit survivre dans un monde post apocalyptique, extrêmement mortel; où un jeune garçon de cet âge devient un homme précocement.
Rick et Carl entrent en contact indirect avec un autre groupe de survivants, une chance peut-être pour le père et le fils de s'en sortir mais... tout cela se révèle faux. Rick est victime d'hallucinations, il croit parler au téléphone avec une femme et ce qui est bien, c'est qu'on ne découvre que ce n'est pas réel que quand la personne dit être Lori! Il faut donc repartir et leur chemin va croiser à nouveau celui de Michonne! Et avec ses talents de sabreuse, elle est très précieuse pour survivre. Ils vont également retrouver Glenn, Maggie et compagnie qui se sont réfugiés à nouveau dans la ferme d'Hershel, un endroit encore isolé où l'on peut se sentir partiellement en sécurité. Et pour finir, le groupe de survivants va en rencontrer un autre groupe composé de trois individus dont deux hommes et une femme, armés. Abraham, une force de la nature, Rosita et Eugène, ces derniers prétendent devoir rejoindre Washington au plus vite car la ville aurait tenue bon et le dénommé Eugène serait au courant de ce qui est arrivé au monde! Un infime espoir que tout s'arrange un jour peut-être! Mais encore faut-il y croire et faire confiance. le trio les met en garde contre les hordes de zombies, et cela les pousse à prendre la route avec eux. Direction Washington!

Comme je m'y attendais, après un tome 8 haletant et bourré d'action, ce tome 9 ne pouvait être qu'un peu plus "calme". En effet, il ne se passe pas énormément de choses. Tout est centré sur la psychologie des personnages.
Il faut s'attendre à moins de blablas, les vignettes sans bulles se succédant pour bien insister, pour bien faire traîner les choses, bref, cela a un véritable but. Par contre, j'ai trouvé qu'il y a certaines cases qui se ressemblent beaucoup et je trouve que pour certaines scènes, c'est un peu inutile, voire une perte de temps.

La fin annonce un nouvel arc qui commencera dans le tome 10. On a donc de nouveaux personnages et un nouveau but à atteindre. Et j'ai donc vraiment très hâte de connaître la suite!
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Après le coup de tonnerre du tome précédent, « Ceux qui restent », neuvième tome de la série « Walking dead », fait figure de véritable break. Non pas qu'on s'y ennuie, mais l'action se fait évidemment plus limitée, chaque personnage faisant, comme il le peut, le deuil de ceux qu'il a perdu lors de l'attaque meurtrier de la prison par le Gouverneur. Avec la disparition d'un bon nombre des protagonistes et de ce refuge sécurisé que représentait le pénitencier, c'est une page de l'histoire du groupe de Rick qui se tourne, celui-ci se retrouvant presque au même point que dans le deuxième volume. le changement de décor est, il faut l'avouer, plutôt bienvenu, surtout après plus de cinq tomes passés au sein de la prison et son ambiance oppressante. C'est avec une certaine excitation que l'on renoue avec la vie au dehors et tous les dangers qui y sont liés, notamment les fameuses hordes de rôdeurs à propos desquelles l'auteur nous fournit davantage d'explications.

Après un petit moment de flottement au cours duquel Kirkman prend le temps de nous faire un peu digérer les morts du tome précédent, l'intrigue ne tarde pas à repartir de plus belle, notamment grâce à l'apparition de nouveaux personnages, un trio composé d'Abraham, colosse dur à cuir et fort en gueule, Rosita, jeune femme séduisante et débrouillarde, et Eugène, scientifique un peu timide qui nous fait, pour la première fois depuis le début de la série, miroiter l'espoir qu'il existe bien une explication et surtout un remède à l'épidémie. Ce neuvième album est également l'occasion pour l'auteur de revenir sur le statut de Rick au sein du groupe. Après certains personnages dans le quatrième volume, c'est désormais au tour de Rick lui-même de remettre en cause son autorité et son instinct de leader suite à l'épisode de la chute de la prison. Mais pourra-t-il vraiment renoncer à sa position ? Et si oui, au profit de qui ?

Après un puissant huitième tome, « Ceux qui restent » fait redescendre un peu la pression mais apporte surtout son lot de nouvelles interrogations. La survie du groupe se fait plus précaire que jamais mais une lueur brille enfin à l'horizon. Reste à savoir si ce nouvel espoir sera lui-aussi déçu ou non...
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critiques presse (1)
SciFiUniverse
28 novembre 2019
Après le déferlement de violence des tomes précédents, revient la solitude et la difficulté de survivre dans un monde rempli de prédateurs. Un excellent tome de transition.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
C'est le problème avec les mecs qui sont loin d'être cons. Parfois, ils ont l'air complètement cons pour ceux qui sont vraiment cons...
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- "C'est quoi une horde ?" Le coup de feu que j'ai tiré s'est répercuté dans toutes les directions et sacrément loin. Deux miles ? Trois ? J'en sais foutrement rien. Mais loin.
Je vais vous expliquer comment ça marche, vu que vous avez pas l'air d'avoir bien pigé au bout d'un an d'enfer sur Terre.
Tous ces enculés de morts-vivants qui ont entendu le tir vont se lever et suivre ce son. Ce son est produit par des gens... et les gens, ça se mange.
Certains ne sont pas loin et vont peut-être même arriver jusqu'ici. Comme vous avez opté pour un camp fixe... c'est un problème.
Ils sont pas foutus de marcher droit. Et comme ils sont cons comme la Lune, ils vont passer à autre chose ou prendre la mauvaise direction.
Mais parfois... pas à chaque fois... il y en a un qui va passer devant un autre. Et cet autre va se lever et suivre le premier. Et ils vont en croiser d'autres. Et encore d'autres. Vous voyez le topo ?
Ils vont former un pgros groupe. Et parfois, ce groupe va en croiser un autre. Et ils vont se réunir. Au final, on a des centaines d'enculés de morts-vivants qui suivent un son qu'ils ont tous oubliés.
Ils marchent parce que tout le monde marche. Et tout le monde marche parce que tout le monde marche. Une vraie bande de veaux.
Mais ces salopards de zombies qui rôdent en bande... Vous les appelez des rôdeurs, hein ? J'aime bien. Ces putains de groupes géants, ce sont des hordes. Enfin, c'est comme ça que nous, on les appelle.
Et les hordes, c'est la merde.
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Je viens de tuer trois rôdeurs, P'pa. Trois. Je les ai tués tout seul. Sans personne. J'ai dégainé... j'ai visé et... BAM ! BAM ! BAM ! Ils étaient morts. Bon... J'ai dû tirer plusieurs fois sur le dernier... Mais je l'ai tué... comme les deux autres. J'ai presque pas eu peur. Je l'ai fait sans toi... Je n'ai...Je crois que je n'ai plus besoin de toi. Au début, j'ai eu peur quand tu es tombé malade... Mais ça va mieux. Je n'ai plus peur du tout. Je n'ai plus besoin que tu me protèges. Je suis costaud... J'ai grandi. Beaucoup, même. Je suis presque adulte... Pas encore... Mais presque. Je crois que tu ne peux plus me protéger, de toute façon... Tu n'as pas pu... Tu... TU N'AS PAS PU PROTEGER MAMAN ET JUDY ! NI ALICE ! NI ALLEN ! NI TYREESE ! NI DONNA ! NI PERSONNE ! TU NE PEUX PROTEGER PERSONNE ! Mais moi... Je peux me protéger tout seul. sans doute mieux que tous ces gens... Mieux que toi.
(Carl à Rick inconscient)
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Tu ne peux pas savoir si ceux qui sont morts l’ont été par ta faute… mais crois-moi : ceux qui sont encore en vie le sont grâce à toi.

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Le problème avec les mecs qui sont loin d’être cons, c’est que, parfois ils ont l’air complètement cons pour ceux qui sont vraiment cons…
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