Ce recueil de nouvelles est, certes, pas évident à lire et les histoire pas toujours très intéressantes, mais l'écriture de Gérard Klein est si riche que c'est un vrai plaisir que de le lire. Pour preuve j'ai mis je ne sais combien de citations, et encore je me suis retenu parce que sinon c'était la moitié du livre que j'y mettais.
Bref, si vous aimez la SF pure et dure n’hésitez pas une seconde, ce recueil est fait pour vous, sinon passez votre chemin.
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J'ai découvert le jeune écrivain Gérard Klein en 1955-56 dans "Fiction", ce qui me permet de compter parmi ses plus anciens lecteurs.
Pour des raisons sentimentales, j'aurai aimé inclure dans ce livre "une place au balcon" et "civilisation 2190".
Finalement je n'ai pas voulu accorder trop d'importance à l'anecdote, ni à ma propre nostalgie de lecteur et d'auteur.
J'ai choisi des nouvelles qui me semblent légèrement supérieures à celles-là, les deux premières publiées par Gérard Klein, et plus représentatives de son talent multiforme.....
(extrait de la préface du volume paru dans la collection "le livre d'or de la science-fiction" en 1979)
Les hommes ne sont que des enveloppes creuses, parfois froides et désertes comme des demeures abandonnées, et parfois habitées, hantées par des êtres qui ont nom la vie, la jalousie, la joie, la crainte, l'espoir, et tant d'autres.
Il l'avait dit, planète mère, il l'avait dit, et avec l'air de s'excuser. Ces gens-là ne nous ont rien fait et ils sont bien incapables de nous faire quoi que ce soit, mais ils pourraient bien un jour tomber sous la coupe des xénos et nous asticoter la plante des pieds, alors mieux vaut les écraser préventivement à coup de talon.
Le temps est là seulement pour que je me rende compte de la durée infinie de cette absence de vie.
Animation réalisée par l'Agence à l'occasion de la publication du livre "William + Klein" par les Éditions Textuel pour les 90 ans du photographe.