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3,72

sur 183 notes
Mon premier koontz, lu dans le livre de poche voici longtemps.
Un thriller malin et haletant, qui fut pour moi la découverte d'un maître du suspense, avant Stephen King.
C'est le "K" de le dire.
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Bon ! Je suis un peu déçue par ce thriller. Ayant été emballée par "La chambre des murmures" qui m'a fait découvrir cet auteur, je m'attendais à beaucoup mieux.

A Los Angeles, Hilary Thomas, jeune femme de 29 ans, est agressée chez elle par Bruno Frye, un homme qu'elle a rencontré quelque temps auparavant. Elle arrive à se défendre et prendre le dessus, le faisant fuir. J'ai trouvé cette scène trop longue et peu crédible sur certains aspects.
On suit également 2 flics, Franck Howard et Tony Clemenza, 2 inspecteurs très différents (le gentil et le méchant) qui enquêtent sur un violeur/tueur récidiviste quand ils sont appelés pour se rendre au domicile d'Hilary. Elle leur raconte son agression, Tony la croit, Franck non.
Frye, son agresseur, est persuadé qu'Hilary n'est autre que la réincarnation de Katherine, sa mère, qu'il a déjà tué maintes fois mais qui revient systématiquement d'entre les morts sous une nouvelle identité. Il tentera donc à nouveau de la tuer.

Au début, je me suis dit, les morts qui reviennent à la vie, les morts vivants contre les vampires, le style roman d'épouvante, très peu pour moi. Mais non, ouf ! C'est bien un thriller, mais je n'ai pas été emballée. D'abord je l'ai trouvé trop long, d'autant plus que ce n'est pas justifié, le livre de poche fait plus de 600 pages. Il y a trop de détails inutiles et je me suis ennuyée par moment car ça manquait de rythme. Il y a 2 parties, quasiment pas de chapitre. Il est dommage que le texte n'ait pas été plus aéré. L'histoire n'est pas très originale, elle est assez prévisible ce qui enlève le suspense, et est parfois un peu tirée par les cheveux, il est vrai que l'auteur l'a écrite en 1979 et que depuis on a fait mieux dans le genre. Malgré cela, je l'ai lu assez vite car c'est plutôt bien écrit. Au final une lecture pas désagréable mais pas indispensable non plus. Merci aux éditions de l'Archipel.
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J'étais surexcitée quand j'ai découvert dans ma boite aux lettres la nouvelle publication des éditions de l'Archipel : La nuit des cafards de Dean Koontz. J'aime beaucoup cet auteur, et j'avais très envie de découvrir le roman culte du maître. Plusieurs fois édité en France, il était devenu introuvable en librairie. Je remercie donc Les éditions de l'Archipel de lui accorder une petite place dans son catalogue. Après Dark Web en début d'année me voilà donc parti dans un second roman de Dean Koontz.

Avec 580 pages, La nuit des cafards est un beau pavé. Mais pas de panique ! Il se lit tout seul. le style de Dean Koontz est tel qu'on ne voit pas les pages tourner. Dans ce roman, nous faisons la connaissance d'Hilary Thomas une jeune scénariste à succès à Hollywood. Un soir, elle échappe de peu à une tentative de meurtre. Elle ne doit son salut qu'à son farouche instinct de survie. Face à cette femme au caractère bien affirmé, la police est perplexe et met en doute la véracité de ses propos. Elle ne pourra donc compter que sur elle-même lorsque son agresseur décide de frapper une seconde fois.

J'ai littéralement dévoré ce roman. J'y ai retrouvé tous les éléments qui font que j'adore Dean Koontz : un style cinématographique, un rythme effréné, des descriptions très visuelles et une intrigue captivante qui m'a tenu en haleine de bout en bout et surtout un personnage féminin crédible ! Hillary Thomas est une femme forte et très intelligente. Elle s'est fait sa place à Hollywood toute seule et elle ne compte que sur elle-même. Avec elle, Bruno Frye, l'assassin trouve une adversaire à sa hauteur. Il est lui aussi un personnage très intéressant à découvrir. Dean Koontz explore bien la psychologie de ce personnage. Bien qu'il soit un psychopathe, l'auteur arriverait presque à nous faire ressentir de l'indulgence pour lui.

En conclusion, La nuit des cafards de Dean Koontz est un thriller haletant avec une intrigue maligne et prenante. Impossible de le lâcher ! Encore merci aux éditions de l'Archipel de nous faire redécouvrir cette pépite
Lien : http://overbooks.fr/2019/10/..
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Bruno Frye hante la Californie un couteau à la main. le nombre de ses victimes grandit plus les jours passent. Un soir, il va décider de s'attaquer à Hilary, une jeune scénariste de vingt-neuf ans travaillant à Hollywood sauf que voilà, elle va réussir à s'échapper.



La police ne croît pas l'histoire de la jeune femme, pour elle, Hilary leur raconte l'un des potentiels scénarios qu'elle aurait très bien pu écrire ! Pourtant, Hilary n'a pas eu une vie fantasque, si elle en est arrivée là où elle en est, c'est à force de travail. Elle vit seule, dans une magnifique demeure à Beverly Hills où elle passe le plus clair de son temps dans son jardin qu'elle chérie tant. Comment peut-on inventer qu'un homme ait tenté de vous violer et de vous tuer ?! Heureusement qu'elle a réussi à le mettre en fuite grâce à l'arme qu'elle cache dans le tiroir de sa table de chevet.



En tout cas, Hilary est un nouveau challenge pour ce serial killer. Elle a réussi à se défendre ! Ou alors elle le trouble parce qu'elle est belle, talentueuse, séduisante ? Une chose est sûre, il n'a pas l'intention d'en rester là !



Hilary a vécu cette agression, cette irruption dans sa vie comme d'une terrible tragédie. Malgré tout, la police va mettre deux flics sur l'enquête, Franck et Tony qui vont venir constater les dégâts le soir-même chez la victime. Tony va littéralement tomber sous le charme de la victime tandis que Franck va se montrer un poil glacial surtout quand il apprend que Bruno Frye n'a jamais quitté son domicile qui se trouve être à plus de huit cents kilomètres de celui de la prétendue victime...



Frye va tergiverser pendant un bon bout de temps avant de se résoudre à terminer le travail qu'il a commencé à savoir tuer Hilary ! Alors que la jeune femme commençait à peine à s'en remettre, le voilà qu'il remet le couvert ! Heureusement qu'Hilary a pu compter sur Tony qui l'a cru, qui la protège et la protégera contre Bruno Frye jusqu'au jour où il va réapparaître chez elle...



Ce livre est un petit bijou du suspense, de la peur et de la terreur ! Pour ma part, tous les ingrédients sont réunis pour passer un agréable moment livresque, l'auteur touche à tous les genres et cela a ravi la lectrice que je suis. Entre amour, sentiment, émotion, du morbide, j'ai kiffé ma lecture.



Les personnages sont très complexes, très bien travaillés. J'ai aimé la tournure qu'a pris les évènements dans ce roman, j'ai aimé la façon dont l'auteur a eu de nous faire tourner en bourrique. Bruno Frye est un personnage complexe que vous adorerez détester. Les voix qui le hantent, les images qu'il voit le pousse à commettre l'impensable.



Le roman est coupé en deux grandes parties bien distinctes. La première partie concerne l'intrigue, l'histoire d'amour qui pointe son nez entre Tony et Hilary mais je vous rassure, l'ambiance sombre et glauque est omniprésente, tout le long du roman. Dans la seconde partie, nous avons toute l'action et les réponses à nos questions. Dean Koontz aborde plusieurs sujets dans son roman dont les phobies que les personnes peuvent avoir.



La plume de l'auteur est fluide, entraînante et très agréable à lire.



Tout ça pour vous dire que je vous recommande vivement la lecture de ce livre qui plaira aux amateurs du genre mais pas que !


Lien : https://leslecturesdeladiabl..
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Vous comprendrez le titre de ce livre presque arrivé à la fin de ce thriller magistral que j'ai lu dans cette réédition sortie en septembre dernier et que je vous conseille vraiment . Pourtant ce livre date du début des années 80 et pour moi il fait parti des meilleurs thrillers avec une histoire de dingue, des personnages excellents et bien plus encore . Un excellent Dean Koontz .
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Comme je le disais je ne sais plus où - ce doit être l'âge ou je claviote trop - Dean Koontz est surtout connu pour son ses romans de terreur et d'épouvante. Certains accrochent, d'autres pas. Je me rappelle "Génération Protéus" (en anglais "Demon Seed"), le roman autant que le film (sorti en 1977, celui-ci), qui relèvent plus de l'anticipation avec l'histoire classique d'un HAL qui contrôle la sécurité de toute une maison mais, à la différence du HAL d'Arthur C. Clarke - lequel n'avait, il est vrai, que des êtres mâles à sa disposition - se met dans ses circuits l'idée folle d'avoir un enfant avec la propriétaire (divorcée, je crois) de la maison. Si le livre n'était pas trop mal, le film s'achevait dans le grotesque le plus absolu.

Bref, j'avais réessayé Koontz, ici et là, mais bon, je restais sur "Proteus" et ses livres suivants ne me plaisaient pas. J'ai pris "La Nuit des Cafards" parce que, d'abord, il traînait dans les livres qui rentrent tous en ce moment chez moi et aussi parce qu'il était étiqueté thriller. Qui mieux est, ce livre passe pour avoir définitivement assis la réputation de son auteur dans le genre. de fait, en dépit de certaines circonstances troublantes qui nuisent beaucoup, dans les débuts du récit, à l'héroïne, en dépit aussi de l'irruption finale de légions de cafards authentiques et tout ce qu'il y a de plus craquants, ce livre est bien un thriller. Mais un thriller qui flirte ouvertement avec le roman sentimental. Une oeuvre en quelque sorte hybride, genre délicat pour n'importe quel écrivain, surtout s'il n'est pas dans son domaine de prédilection.

Or, Koontz, même si je ne l'apprécie pas, c'est dans la terreur qu'il est le meilleur. C'est là un domaine qu'il arpente avec aisance et cohérence. Tandis que le thriller à l'eau de rose, ce n'est pas vraiment son truc . J'ai essayé, notez : la preuve, je l'ai lu en entier, ce roman. Seulement ... qu'est-ce que je me suis ennuyée ! D'habitude, quand on dit que les flics font un numéro avec le "gentil" d'un côté et le "méchant" de l'autre, c'est effectivement un numéro. Ici, c'est une réalité et à peine a-t-il franchi la porte de l'héroïne, qui affirme (et elle ne ment pas, nous, lecteurs, le savons) avoir été victime d'une tentative de viol par un certain Bruno Frye, propriétaire par ailleurs de gros vignobles californiens, que le "gentil" flic est déjà raide amoureux d'elle. Son collègue, par contre, peut-être parce qu'il n'est pas, lui, d'origine italienne, prend d'autant plus facilement Hillary (alias l'héroïne ) pour une menteuse éhontée et avide de publicité que, ayant appelé le sheriff de Napa, juridiction dont dépend Frye, il apprend que celui-ci a répondu lui-même au téléphone quand la police locale a cherché à avoir quelques explications. Sur un plan strictement technique, il est donc impossible qu'il se soit trouvé en deux lieux différents au même moment ...

Oui, certes, on pourrait frétiller d'aise et se dire : "Chic ! Chic ! Que c'est mystérieux !" Mais comme c'est d'un lent et d'un gnangnan que, je l'avoue, je n'avais encore jamais rencontré dans un thriller - comme quoi, c'est vrai : on s'instruit tous les jours - on s'ennuie vite. On lit, bien sûr - parce qu'on a des insomnies, pour tout dire - mais on déchante vite.

Enfin, pour ceux qui se laisseraient néanmoins tenter, je ne dirai rien du reste et puis, après tout, comme je le répète bien souvent, tous les goûts sont dans la nature. Après tout, "La Nuit des Cafards" - titre français complètement idiot entre parenthèses (en anglais, vous avez "Whispers", ce n'est pas tout à fait réservé aux cafards, les chuchotements) mais qui doit beaucoup, je suppose, à la réputation d'auteur d'épouvante de Koontz - est susceptible de plaire à des lecteurs moins difficiles et / ou mieux disposés que moi. En tous cas, essayer ne coûte rien ... D'ailleurs, sur Nota Bene, nous avons une fiche dithyrambique de notre amie Séraphine sur un autre thriller de Koontz, "intensité." Donc, bonne lecture mais vous ne vous étonnerez pas si, de mon côté, je ne place aucun extrait. ;o)
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Il y a des romans qui, partant d'une bonne idée, réussissent à bâtir une intrigue haletante, capable d'exploiter à merveille cette même bonne idée de départ. Il y en a d'autres qui démarrent sur les chapeaux de roues, proposent quelque chose d'accrocheur pour finalement s'emmêler, faute de pouvoir compter sur une idée centrale assez forte. C'est dans cette catégorie que je place La Nuit des Cafards car, si on écarte la romance mielleuse du couple de héros principaux, le roman débute très bien avec une ambiance bien pesée et un rythme agréable pour finalement se perdre dans de longs dialogues de déductions faciles de la part des héros le tout jusqu'à un final quelque peu expédié. Avec des révélations moins attendues, moins bateaux - un peu plus de folie peut-être - Koontz aurait tenu un très bon thriller, plutôt qu'on roman qui sera vite oublié.
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Un thriller psychologique passablement angoissant.
L'intrigue a un air de fantastique au début mais sans dévoiler la chute, il n'en est rien. C'est peut-être dommage, je m'étais attendu à quelque chose de plus extraordinaire et c'est sûrement pour cela que j'ai été déçue par la "simplicité" de l'explication.
Cependant le roman reste un Dean Koontz et ses personnages torturés (cinglés?) en reste une parfaite représentation.
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Un récit qui commence tranquillement, mais j'ai ressenti qu'on a affaire a un déséquilibré obséder par l'image de la mère, et après l'agression d'Hilary Thomas, tout s'enchaîne, déjà un côté romance qui allège cette narration assez tragique, cela fait toujours du bien dans une histoire comme celle-ci.
L'intrigue est vraiment bien construite, et on à faire à une histoire avec des multiples rebondissements, avec d'un côté le parcours et la folie de Bruno, avec des moments de lucidités perturbants, et puis la chasse-poursuite de Hilary et Tony, qui décide de comprendre la vérité de l'histoire de Bruno.
Et j'avoue que c'est vraiment un livre au premier abord banal, mais en fin de compte, c'est vraiment un bon roman, avec une histoire qui mêle le thriller, un récit d'amour et une pincée d'horreur avec les obsessions de Bruno.
Cela se lit bien, et plus on avance, plus cela en devient addictif, et la conclusion est vraiment effrayante, et j'ai compris l'obsession de ce meurtrier, c'est tellement intéressant et enrichissant de comprendre pourquoi un homme lambda en arrive jusqu'à tuer pour enfouir ses obsessions.
Je trouve que les personnages sont bien travaillés, autant le meurtrier que Hilary qui as une personnalité très complexe et que cette agression va tout remettre en cause, sa petite vie tout établie, malgré un passé chaotique, et cette rencontre avec Tony, va l'embarquer dans une enquête hors norme.
Je ne connaissais pas cet auteur, je n'ai jamais entendu ce livre, je l'ai trouvée dans une boite a livres quand j'étais en vacances, je me suis dit comme un souvenir de la belle ville de CIOTAT, et en fin de compte c'est une excellente lecture, je suis très heureuse d'avoir découvert cet auteur, et pourquoi pas regarder ce qu'il as fait d'autres et si c'est peut me plaire.

Lien : https://www.nathlivres.fr/l/..
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De temps a autre j'ajoute ce que j'ai lu avant que Babelio existe et ce bouquin que j'ai aimé lire en fait partie
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