Flash ou le grand voyage, tome 1

Je n'aime pas beaucoup les récits initiatiques où il est question de consommation de drogues et autres bonbons acidulés. C'est un constat que je fais après avoir abondamment lu sur le sujet. J'avoue avoir tenu jusqu'au bout mais ne pas avoir la volonté de continuer le voyage.

Je n'ai pas trouvé ce qui me correspondait en termes de construction du récit. Je n'arrive tout simplement pas à me passionner pour cet homme qui s'envoie en l'air avec la première inconnue du coin en se shootant. Désolé, ce n'est pas ma tasse de thé ou peut-être simplement mes valeurs.

Je veux bien voir quelques thèmes concernant cette génération de mai 1968 qui s'amuse et qui profite allègrement de la vie moi qui suis un enfant de la crise née de leur héritage. Je n'ai pas pris de plaisir à cette lecture. C'est une manière de vie que je respecte dans un esprit de tolérance (restons zen !) mais que je ne partage pas. Maintenant, tous les lecteurs n'auront peut-être pas cette patience. Issu d'un roman en vogue dans le milieu psychonautique. Il faut dire que pour l'instant, on ne le voit pas le vibrant hommage à la contre-culture hippie post-68...

Jef Vivant (c'est son nom), je l'adore. On a collaboré quelques années, il nous faisait de superbes dessins trempés dans l'acide, gratos, on était tous en déficit permanent, ça a fini en liquidation judiciaire, une splendide galère.
Il se définit par rapport au personnage principal de la BD : "Comme je suis un peu tordu, je me suis vu en Charles. Comme lui, je hais le système ; comme lui, j'en prends les avantages sans en subir les conséquences (enfin, à peu près). Il a traversé sa vie comme un boule de bowling qui dézingue des quilles et encore des quilles ! Ce mec n'était pas un hippie, il n'appartenait à aucune communauté (je suis anti-communautariste) ; bref c'était un voyou élégant (pas toujours) qui force l'admiration de types comme moi qui sont devenus "artistes" car pas les couilles d'être gangsters. Dans ma vie, je devais choisir : soit faire des dessins, soit faire des conneries ; j'ai longtemps hésité ! La BD est aujourd'hui le seul "art" que je respecte car on ne peut en tirer ni gloire ni fortune. Un acteur va être payé des millions pour jouer un drogué ; moi, je suis presque pas payé. Quand y a pas de fric, y a tout le reste."
Salut l'artiste.

S'échapper vers l'Orient, fuir un occident trop formaté, vivre toute sa liberté d'action, tricher, trafiquer, fumer et s'envoler.
Charles Duchaussois est un type jusqu'au-boutiste et qui expérimente tout type de drogue : hasch, LSD, opium, héroïne et bien d'autres encore.
Cette bande dessinée nous emmène sur la première étape de son "Grand Voyage" vers l'Asie.
Le personnage de Duchaussois est bien planté par les deux auteurs de cette B.D.: un jeune, un brin voyou, dragueur et surtout grand aventurier.
Et, c'est parti pour la découverte du milieu hippie de la fin des années 60 partant pour Istanbul, Beyrouth ou encore Bagdad. Au fur et à mesure de son avancée, Duchaussois teste de nombreuses substances l'emmenant un peu plus loin dans une folie destructrice.
L'histoire est bien menée. Cà me plait. J'ai hâte de lire le second volume.

Top ! J'ai adoré. Je suis un grand fan du livre. Etant donné que j'aime les bandes dessinées, je me suis laisser tenter et je ne regrette pas. Cependant, toujours pas de nouvelles du tome 2... ? Quelqu'un a des news ? Ça commence à faire long... C'est dommage.

A la fin des années 60, Charles chemine à travers l'Orient au gré d'aventures extraordinaires et d'expériences psychédéliques. Si ce road-movie- véritable plongée dans la culture Hippie de la fin des années 60 - séduit par sa mise en couleur, il peine pourtant à captiver jusqu'au bout. Les trop nombreuses ellipses font parfois perdre le sens de l'histoire. Les lecteurs du roman de Duchaussois y trouveront peut-être plus leur compte….
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