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EAN : 9782366299113
328 pages
Editions ActuSF (04/10/2018)
3.3/5   64 notes
Résumé :
La fertilité a chuté dangereusement. La vieillesse est devenue la norme, et les jeunes de précieuses ressources nationales.
Dans ce nouveau contexte mondial, la descendance devient une obsession.
Shana, orpheline, voit ses rêves d'intégrer l'armée voler en éclat lorsqu'elle entrevoit ce qu'elle n'aurait pas dû. Lancée dans une quête acharnée pour retrouver sa place, elle croise la route de Cameron, danseur de ballet qui n'a eu d'autre alternative que d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Cette lecture fut courte car c'est un texte assez court , mais elle fut vraiment pénible .
L'auteure sait bien raconter des histoires .
Elle sait bien dessiner des personnages en trois dimensions , donc des personnages qui sont le plus souvent crédibles et fonctionnels .
Mon problème n'est pas vraiment là , principalement là , disons .
Dans cet univers , l'espèce humaine traverse un drame qui frise la tragédie . En effet elle au bord de la disparition car la fertilité des éventuels parents n‘est plus qu'un souvenir enfui .
Faute de naissance la population devient de plus en plus vieille .
De ce fait , entre autres conséquences , des gens se lancent dans des investissement affectifs douteux . Des élans douteux qui se veulent des substitutions aux enfants , et qui impliquent des postures sociétales qui mêlent : trafics maffieux associées au génie génétique hors cadre éthique .
Une assez bonne matière potentielle clairement , mais non , je n'ai pas été emballé .
Je trouve que le récit est plat et que si les personnages sont fonctionnels , ils donnent néanmoins l'impression d'être fades et non crédibles .
Le récit est baigné dans une mélancolie lancinante , un peu exhibitionniste et racoleuse que j'ai trouvé très déprimante et pénible au possible .
Sur le fond oui , il faut un cadre éthique pour encadrer la recherche , oui il faut des lois , oui d'accord mais bon , ce n'est pas la peine de se lancer dans un catastrophisme exhibitionniste à fleur de pages pour autant !
Le thème est intéressant et attractif , alors le roman peut plaire évidement , mais personnellement je n'ai pas trouvé cet univers attractif , c'est même le contraire en fait .
Il m'a mis un peu mal à l'aise , et ce fut pénible car les personnages ne collent pas avec ce qu'ils sont censés être .
Pour ce qui est des personnages , par exemple , je pense à l'équation souvent ratée entre : les dialogues / les identités / les situations ..
Evidement les personnages sont pénibles également quand ils baignent dans une philosophie convenue et simpliste , comme souvent dans ce texte ...
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Trois personnages se partagent la narration de ce roman de science-fiction, qui a tout d'un thriller. Une jeune fille entêtée, Shana, qui effectue une sorte de service militaire et voudrait être engagée, un danseur de ballet renommé, Cameron, qui a subi une opération et dont les souvenirs ont été en partie effacés et enfin Nick, un scientifique renommé, qui va devoir se battre contre la maladie et contre les agissements des puissants du moment.

Le récit se situe aux Etats-Unis en 2034 (roman publié en 1998). Depuis plus de vingt ans, à cause des perturbateurs endocriniens, la fertilité des hommes a tant baissé que la population mondiale a beaucoup vieilli et que les enfants y sont devenus extrêmement rares. Mais le désir d'enfant est tel que tous les moyens sont envisagés pour leur trouver des substituts…

Ce roman m'a bien plu, malgré ses limites. En premier lieu, je dirais que le style n'a rien de particulièrement remarquable. Nancy Kress sait écrire « efficace », que ce soit pour sa narration ou pour ses explications scientifiques. Mais il n'apporte pas de supplément d'âme.

J'ai été pris par le rythme haletant de l'intrigue, sans trop chercher plus loin. Des points de vue de l'auteure m'ont gêné, comme c'est souvent le cas en ce qui me concerne quand on cherche à séparer recherche scientifique et questions éthiques, en plaidant pour laisser une liberté totale aux chercheurs…
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Écrit il y a vingt ans et publié en France au début des années 2000, le roman « Les hommes dénaturés » de Nancy Kress fait cette année l'objet d'une nouvelle parution aux éditions ActuSF. L'occasion pour ceux qui ne connaîtraient pas encore cette auteur majeure de la SF aux États-Unis de se faire une idée de son style et de ses thèmes de prédilections. En dépit de l'attrait de l'auteur pour la hard-science, le roman reste en effet parfaitement accessible (comme l'était d'ailleurs déjà « L'une rêve l'autre pas ») et pourra tout à fait être apprécié par les lecteurs peu friands d'explications scientifiques très poussées. Quand bien même l'aspect science-fictionnel occupe une place importante dans le récit, le roman de Nancy Kress s'apparente en réalité plutôt à un thriller. Une enquête à mener, des mystères qui se multiplient, des complots à déjouer, de nombreux rebondissements : tous les ingrédients sont réunis, et cela fonctionne plutôt bien. le roman met en scène trois protagonistes qui, bien que totalement différents, vont se retrouver forcés de collaborer afin de comprendre les événements qui sont venus chambouler leur vie. La première, Shana, est une jeune fille pleine de ressources mais un peu brute de décoffrage, qui voit son rêve d'intégrer un jour l'armée réduit à néant après qu'elle ait été témoin d'une scène que le gouvernement juge manifestement gênante. le second, Nick Clementi, est un scientifique âgé qui se bat depuis des années pour faire reconnaître le rôle des perturbateurs endocriniens dans la stérilité qui frappe une majeure partie de la population mondiale. le dernier, Cameron, est un jeune danseur ayant subi une opération visant à lui effacer une parte de sa mémoire afin de l'aider à surmonter un traumatisme. Traumatisme qui, en dépit de l'intervention, a laissé bien des séquelles à la fois dans son esprit mais aussi son corps…

Le roman prend place en 2030, dans un univers relativement proche du notre, à quelques exceptions près (on mentionne le fait que Mars a été colonisé, par exemple, ou encore les progrès réalisés par la médecine dans des domaines divers et variés). La plus grande différence tient cela dit à la chute inquiétante depuis des années de la fertilité, et par conséquent du taux de natalité. Tous les pays du monde se retrouvent ainsi avec une population vieillissante, et c'est tout le fonctionnement de la société qui doit être repensé en conséquence. Ce réajustement, il se manifeste dans des domaines aussi variés que l'aménagement de l'espace urbain (multiplication des bancs, des barres de maintien, des espaces de prévention ou de dépistage de maladies…), ou encore l'éducation des jeunes (la poupée phare du moment est une grand-mère, histoire que les enfants apprennent très tôt à ne pas s'étonner des vieux qui les entourent). Les rares jeunes, justement, sont traités comme une ressource nationale précieuse et sont élevés dans l'idée qu'il est de leur devoir de soutenir les plus anciens et de « faire leur part ». La raréfaction des naissances a aussi entraîné un certain nombre et de dérives afin de répondre à la demande croissante des couples avides d'avoir un enfant (l'adoption devient de plus en difficile puisqu'il n'y a tout simplement plus de bébés, et le marché noir lui-même commence à être à court…). le marché des substituts connaît ainsi un boum incroyable, le principal étant bien évidemment l'animal de compagnie traditionnel qu'on se met à bichonner et à traiter comme les enfants ou petits-enfants qu'on a pas pu avoir. Mais d'autres solutions, plus extrêmes, posent de nouveaux problèmes éthiques sur lesquels les autorités ne sont visiblement pas encore prêtes à se pencher.

La société futuriste que met ici en scène Nancy Kress est d'autant plus effrayante qu'elle paraît tout à fait cohérente, et qu'on peut même déjà observer ses prémices aujourd'hui. Vingt ans après l'écriture de ce roman, la question des perturbateurs endocriniens se pose en effet toujours et semble loin d'être en passe d'être résolue en raison des pressions que font peser sur les états certains grands groupes. La question des lobbys et de leur rôle dans l'orientation de la recherche est d'ailleurs un autre thème central habilement traité dans le roman. Pour ce qui est de l'intrigue, Nancy Kress nous offre une enquête intéressante déroulée avec un rythme haletant. le roman reste toutefois à mon sens un peu trop court, certains éléments ayant en effet nécessité d'être plus développés afin de se révéler vraiment percutants. La fin, notamment, est un peu trop rapide et la résolution du conflit repose davantage sur un heureux concours de circonstances que sur une véritable stratégie mise en place par les héros. Ces derniers sont toutefois à la hauteur et participent grandement à faire de ce roman une réussite. le personnage de Shana est sans doute le plus ambiguë : si ses caprices et ses grands airs nous donnent régulièrement envie de lui coller deux ou trois tartes au début, la façade de dureté de la jeune fille ne tarde toutefois pas à se craqueler au point qu'on en vient à trouver son franc-parler plus rafraîchissant qu'énervant. le personnage le plus émouvant reste cela dit pour moi le docteur Clementi que la volonté de mourir dignement et les nombreuses réflexions pleines de bon sens et sans aucun auto-apitoiement concernant sa propre disparition rendent très touchants. le personnage de Cameron est peut-être un peu plus en retrait mais parvient lui aussi à remporter sans mal l'adhésion du lecteur.
Avec « Les hommes dénaturés », Nancy Kress interroge notre société sur son avenir et met en lumière un certain nombre de problématiques qui ne manqueront pas de se manifester dans un futur plus ou moins proche. Si le roman aurait mérité d'être un peu plus étoffé, on prend malgré tout beaucoup de plaisir à suivre l'enquête menée par ce trio improbable dont tous les membres parviennent à un moment ou un autre à toucher le coeur du lecteur. A découvrir.
Lien : https://lebibliocosme.fr/201..
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Merci aux éditions ActuSF pour cet envoi ! J'avais trouvé le résumé de ce roman particulièrement attractif, avec un univers de biopunk reposant certes sur des mécaniques classiques mais qui ne manquent pas d'attrait. J'étais également curieuse de découvrir l'autrice, dont j'ai beaucoup entendu parler. Alors qu'ai-je pensé de “Les hommes dénaturés” ?

Les hommes dénaturés” propose un mélange entre une enquête troublante et un avenir dystopique, le genre de chose qui fonctionne bien sur la personne que je suis. L'univers présenté met en scène un 2030 dans lequel l'infertilité touche la grande majorité de la population. le jeunesse comme les enfants deviennent des biens rares protégés à tout prix par un peuple vieillissant et inquiet. Si le résumé de ce côté semble assez classique et rappelle aussi bien les fils de l'homme que la servante écarlate, Nancy Kress parvient à prendre un angle efficace.

Elle choisit notamment de placer son histoire dans une enquête dérangeante impliquant des manipulations génétiques et un complot. L'axe principal du monde futur est que beaucoup des adultes connaissent une vaste crise affective, notamment les personnes en âge d'être parents, ce qui amène à la prolifération d'animaux de compagnie chouchoutés comme le fut Choupette par Karl Lagerfeld mais multiplié par 1000. de plus, Nancy Kress choisit d'expliquer l'infertilité mondiale via les perturbateurs endocriniens, ce qui est très concret et assez terrifiant.

Le récit se veut parfois froid et détaché, un peu comme les personnages qui la composent. Beaucoup d'éléments mettent en cause la place de l'humanité dans sa survie, notamment son incapacité à agir concrètement autrement qu'au pied du mur. Il y a ainsi des passages du roman qui mettent en avant que les perturbateurs sont identifiés comme responsables de la chute des naissances. Cependant, ils ne sont pas interdits car ils sont partout, notamment dans des produits d'usage quotidien tellement pratiques que les gens sont incapables de s'en passer et que les industriels refusent la perte du profit. Un discours très d'actualité qui rappelle aussi bien l'excellent film Dark Waters que La fabrique de l'ignorance, un documentaire sur Arte. Les hommes dénaturés nous met donc face à une dissonance claire au niveau social, une incohérence entre ce qui nous est nécessaire à long terme et confortable sur le court terme.

Nancy Kress aborde également les profonds changements de la société. La population est majoritairement solitaire et vieillissante, contrainte de faire appel à des subsistants. Les jeunes sont enrôlés et élevés pour servir de soutien aux plus âgés dès leur plus jeune âge, privé en quelque sorte de leur individualité de par leur statut de ressources précieuse. le paysage urbain se modifie, un marché noir des enfants et des substituts apparaît pour répondre à la demande, homophobie généralisée… L'autrice sait bien raconter des histoires qui ont un fond même si l'aspect thriller prend souvent le pas sur le reste.

Je me suis laissée emportée par le côté thriller. On ne s'ennuie pas un instant dans cette histoire vive qui enchaîne les péripéties. L'intrigue est efficace et plutôt bien tournée. L'idée de mettre en avant trois personnages permet d'avoir accès à différents points sur ce monde à la fois proche et éloigné du nôtre et donne du corps à des éléments scénaristiques souvent accrocheurs. La plume est sans fioriture, la lecture se fait de manière très fluide et ne tombe pas dans trop de complexité (il faut savoir que Nancy Kress est aussi connue pour sa hard SF, un genre dont le côté parfois sec et ardu me rebute parfois).

Cette simplicité dans l'écriture ne met malheureusement pas vraiment en valeur les personnages. Ils ont pourtant des personnalités propres et bien construites, mais ils ont constamment une certaine froideur qui n'invite pas à l'attachement. La mécanique d'écriture est bien huilée, peut-être même un peu trop, mais ne va jamais dans le coeur des problématiques, ce qui leur donne parfois un aspect plus fonctionnel qu'humain. Est-ce pour que le rythme haletant de l'aspect thriller ne pâtisse pas d'une lenteur qu'aurait nécessité une mise en situation plus charnue ? Difficile à dire, mais on en est rendu que la partie thriller est la principale raison de lire ce roman.

J'ai été convaincu par le récit ! le récit d'anticipation repose sur des bases classiques mais solides, l'autrice sait très bien raconter des histoires, d'autant plus qu'ici le fond est intéressant et maîtrisé. le choix de s'appuyer sur trois personnages pour la narration permet de renforcer un côté haletant. Ces trois personnages sont variés et bien construits, avec des personnalités fortes et crédibles, mais l'écriture vive n'entre pas en profondeur dans leur psychologie. le récit nous emporte dans un problème social de grande ampleur sur un ton incisif et sans concessions. Avec si peu de concessions que le style un peu froid peut parfois créer une distance avec l'histoire.


Lien : https://lageekosophe.com/202..
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Nancy Kress travaille un de ses thèmes de prédilection : les manipulations génétiques.
La trame est simple : la pollution rends les êtres humains très peu fertiles. le désir d'avoir des enfants conduits les gens aux pires extrémités, jusqu'à créer des artefacts à partir de chimpanzés ayant subis des greffes pour qu'ils ressemblent le plus possible à de jeunes enfants.
La marque de fabrique de l'auteur est de mettre en présence et de suivre plusieurs personnages ayant des sentiments, des valeurs parfois profondément divergents et d'observer leurs interractions.
On a donc chez Nancy Kress un décors, des personnages secondaires pour donner un peu de corps à l'histoire et quelques personnages principaux.
L'originalité du roman réside ici dans le fait que les personnages principaux sont suivi à la première personne. On assiste à un pas de trois où chacun se raconte.Je trouve cet aspect du roman bien réussi.
Cela n'enlève en rien au rythme du récit ni à son style épuré.
Pourtant, l'auteure elle-même ne semble pas convaincue. Elle déclare en effet sur son site que suivre plusieurs personnages à la première personne est à déconseiller. Elle met en garde même contre le fait de suivre un héros à la première personne, car cela rend difficile la prise de distance par rapport à celui-ci. Sa préférence va au récit à la 3ème personne.
Nancy kress peut vous raconter des horreurs, mais son univers est bien loin de Dick ou du cyberpunk. L'atmosphère n'est jamais glauque.
La distanciation qu'elle maintient crée l'impression d'une pièce de théatre : les acteurs jouent devant un décors, celui-ci ne s'impose pas à eux, ne les écrase pas ; trop de rationalisation et pas assez de tripes.
C'est la limite d'un auteur qui au demeurant reste bien agréable à lire
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critiques presse (1)
SciFiUniverse
03 janvier 2019
Les hommes dénaturés est un roman d'anticipation bouleversant, un page turner qui se dévore d'une traite tant les sujets qu'il aborde nous touchent : les problèmes d'infertilité, l'avenir professionnel, l'homophobie, la pollution et la santé, la misère et la peur de l'avenir.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
C'est le triomphe ultime, peut-être le seul, des vieillards que nous sommes : on ne peut pas nous obliger à réparer nos erreurs.
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Le premier rêve vient quelques jours plus tard, au petit matin, juste avant mon réveil. Je suis en train de courir à toutes jambes, tellement effrayé que je n’arrive pas à y voir clair. Quelque chose me court après. Je le sens se rapprocher. Je trébuche, me retourne, les bras levés pour me protéger le visage. Je m’entends pousser un grand cri. Et ce qui me saute dessus, c’est…un chat. Un petit chat apprivoisé, qui me lèche le bras en ronronnant tandis que je me recroqueville en hurlant. Je me réveille totalement terrorisé.
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Je découvre que la colère est une partenaire bien plus puissante que la peur. La peur fait trébucher, pousse à la chute ; la colère vous soutient quel que soit le pas que vous choisissez de faire.
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C’est le triomphe ultime, peut-être le seul, des vieillards que nous sommes : on ne peut pas nous obliger à réparer nos erreurs.
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