Ce petit livre est une charge contre Internet, contre les téléphones cellulaires, contre les ravages qu'ils provoquent sur la nature, sur les esprits humains et sur la société humaine.
Ce qui me dérange c'est le côté uniquement à charge, aucun des immenses bénéfices apportés par Internet n'est abordé.
Comme solution aux maux qu'il présente, l'auteur préconise le retour à une société démondialisée où de petites sociétés peuvent vivre dans une relative autarcie. Cela me rappelle le livre : « Paroles de nos anciens » où l'auteur,
Gérard Boutet, nous décrit tout un tas de métiers aujourd'hui disparus et la vie qui allait avec, une vie dure, rude. Je pense qu'
Hervé Krief idéalise ce genre de société qu'il croit plus solidaire, plus harmonieuse. Pour ma part, même si je sais la société dans laquelle je vis très imparfaite, je ne souhaiterais pour rien au monde me retrouver dans une société comme celle décrite par
Georges-Emmanuel Clancier dans son roman «
le pain noir », monde dans lequel rêverait sans doute pourtant de vivre
Hervé Krief… Et je ne possède pas de smartphone…