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4,09

sur 2436 notes
Comme beaucoup, j'ai découvert les Fables de la Fontaine à l'école, au primaire. Et là quelle surprise de découvrir que non seulement mes parents, mais aussi mes grands-parents avaient appris les mêmes fables quelques décennies plus tôt. Cela a suffi à piquer ma curiosité et à me faire offir le recueil pour que je puisse lire les autres fables et j'ai beaucoup aimé ces courts textes moralisteurs mais drôles.
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En farfouillant dans mes cartons, j'ai retrouvé mon exemplaire des Fables de la Fontaine. Une amie de ma mère me l'avait offert pour mes dix ans. Je crois que je ne l'avais pas lu en entier à l'époque, je préférais largement le Club des Cinq aux fables moralistes.

J'ai pris beaucoup de plaisir à (re)découvrir ces fables et à regarder les belles illustrations de mon édition. Je les ai picoré tous les soirs, j'en lisais une ou deux avant d'aller me coucher. J'ai laissé le livre sur ma table de chevet, je sens que je vais vite y revenir.
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Ah Jean de la Fontaine un des grands classiques fondamentaux ! Où on n'y passe tous en primaire avec La Cigale et La Fourmi :) Vous la savez par coeur j'espère !?
C'est grâce à Alexandre Dumas que j'avais envie de lire ces fables en entière dans le vicomte de Bargnelonne !
Il y a une manière si solennel et admirable d'écrire des fables...
Ces fables sont si marrante si vraie ?
Même 400 ans après ? Dis donc !
Vous êtes haut placer monsieur De La Fontaine !
Pour être un fabuliste du temps présent et du temps futur !
Ah oui aussi c'est à lire dès le plus bas âge ! Avec les enfants :)
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C'est toujours avec un sentiment très particulier que je reviens vers les Fables de Jean de la Fontaine. Elles sont inséparables du souvenir de mes premières lectures, du par-coeur qu'écolier on nous imposait pour ensuite les réciter devant la classe, des illustrations qui les accompagnaient… Jamais l'imaginaire de l'enfance ne fut autant sollicité que par ces fables, que par tous ces animaux et cette nature doués de parole et d'action, que par cet univers si particulier.
Si les souvenirs de l'enfance font leur chemin, c'est encore avec une vraie curiosité que je les relis aujourd'hui.

La Fontaine est-il un moraliste ou un poète ? Davantage un poète selon moi. Dans ce qu'il considérait lui-même comme un divertissement, un badinage, un « enjouement », il fait dans ses Fables un usage de la rime et d'un style qui sont proprement poétiques.

Aussi attachantes soient-elles, étrangement, les Fables portent chacune en elles un moment de tension, un jeu de pouvoir, un rapport de force. Deux ou plusieurs protagonistes se rencontrent qui font entendre un désaccord, une rivalité que leur nature, leur position leur imposent. de cet antagonisme, La Fontaine en tire une leçon de morale particulière où triomphent bien plus souvent la force et la ruse, que le bon droit.

La Fontaine est un moraliste sans tout à fait l'être. S'il se sert des fables pour imposer la question morale sur de nombreux thèmes qui touchent aux caractères humains (la vanité, la duperie, la colère, la naïveté, l'imprévoyance, la flagornerie, etc.), il ne répond que sur leurs conséquences, sans jamais les blâmer tout à fait. Ce qu'il faut penser du loup qui menace l'agneau, du renard qui dupe le bouc ou encore de la fourmi impitoyable face à la cigale, etc. La Fontaine n'en dit rien. Il laisse au lecteur la possibilité d'en décider : « En toute chose, il faut considérer la fin. »

« LE RENARD ET LE BUSTE

Grands, pour la plupart, sont masques de théâtre ;
Leur apparence impose au vulgaire idolâtre
L'Ane n'en sait juger que par ce qu'il en voit.
Le Renard au contraire à fond les examine,
Les tourne de tout sens ; et quand il s'aperçoit
Que leur fait n'est que bonne mine,
Il leur applique un mot qu'un Buste de Héros
Lui fit dire fort à propos.
C'était un Buste creux, et plus grand que nature.
Le Renard, en louant l'effort de la sculpture :
Belle tête, dit-il; mais de cervelle point.
Combien de grands Seigneurs sont Bustes en ce point ? »

Un singe et un dauphin, un lion et un âne, un lièvre et une tortue, un loup et une cigogne, un rat et une huître,… Autant de rencontres improbables qui nous rendent les animaux des Fables, tous doués de parole, vraiment fascinants. Si La Fontaine met en scène d'autres personnages, tantôt tirés de la mythologie romaine, tantôt du monde paysan ou de la Cour, chacun d'eux nous parait comme familier. le récit, la fable poétique nous tient cependant comme à distance d'eux, pour que nous puissions mieux les considérer chacun. Une manière pour l'auteur de magnifier tous ses personnages, de les rendre inoubliables, mais aussi de surprendre et d'édifier le lecteur-spectateur. C'est un précieux héritage que nous a laissé Jean de la Fontaine.

« Bornons ici cette carrière.
Les longs Ouvrages me font peur.
Loin d'épuiser une matière,
On n'en doit prendre que la fleur.
Il s'en va temps que je reprenne
Un peu de forces e d'haleine
Pour fournir à d'autres projets.
Amour, ce tyran de ma vie,
Veut que je change de sujets :
Il faut contenter son envie.
(…) »

.
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Juste pour causer...ces fables,je les ai récupérées en sabir,,et je me pisse de rire à chaque fois que je les lis,avec l'accent,et à voix haute!
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les fables de la fontaine occupe une place dans notre mémoire par le souvenir que nous en gardons, et devant
lesquels nous sommes restés enfants.j'ai
eu la chance 🍀 de les apprendre à l, école, et chaque fois que j, ouvre le livre
je revois ma maitresse d, école, qui nous les raconter en imitant tout les animaux.
et c'est grâce à elle, que mais venus le goût de la lecture. même si après je me suis intéressé à la bande dessinée.
dans les années 60 il y avait ce qu' aujourd'hui on appelle les petits formats
il y en avait pour tout les gouts.
on faisait des échanges avec les copains,
un achète les Westerns, un autre les aventures de mandrake le magicien.
et comme on avait pas toujours les sous pour se les payé notre bouquiniste nous les reprenait et nous en donner d, autres.
pour en revenir au fables, la fontaine se moquait des puissants de son époque.
mais si il serait encore en vie, il aurait encore de quoi faire avec nos politiques.
et il se serait bien entendu avec Coluche,
et pierre Desproges et jean yanne .
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Je lis et relis de temps en temps une fable De La Fontaine dont ma préférée est "le loup et l'agneau".
C'était au programme scolaire quand j'étais et en primaire et les premières années de secondaire.
Elles sont, quand elles sont bien analysées, de belles leçons de morales.
Peuvent être lues par tous et l'avantage est qu'on ne lit que celles qu'on veut !
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Au XVIIe siècle, Jean de la Fontaine a porté l'art de la fable à sa perfection. C'est en tout cas ce qu'estimait l'un de ses contemporains, Charles Perrault (l'auteur des fameux Contes), qui affirmait que La Fontaine avait tellement excellé dans cet art que désormais plus personne ne pourrait le surpasser.
Jean de la Fontaine a pris la matière de ses fables chez Ésope et chez Phèdre, et s'est inspiré aussi des fables indiennes et arabes. Comme le dit Charles Perrault, « Il [La Fontaine] n'inventait pas les fables, mais il les choisissait bien, et les rendait presque toujours meilleures qu'elles n'étaient ».
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Et pourquoi pas en relire deux ou trois de temps en temps ? Cela nous replonge dans notre enfance et, même si la morale de certaines d'entre elles date parfois un peu, c'est plus proche de nous, malgré tout, que le prêchi-prêcha d'un Confucius : cela peut se savourer comme une espèce de carambar dont on croyait avoir perdu le goût depuis des années...
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Chaque fable est un morceau de sagesse à déguster sans modération. J'ai lu les douze livres d'une seule traite et j'y ai trouvé des trésors. Au sortir de cette lecture, malgré les quelques préjugés de M. de la Fontaine sur les femmes, sûrement influencés par l'époque, mais peu flatteurs pour un tel cerveau, je cède à l'admiration de ce raisonneur qui a su avoir autant de répercussion sur les générations qui lui ont succédé. Ses fables sont donc à découvrir et à transmettre absolument.
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