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sur 1626 notes
Juillet 1976, une jeune Roumaine de 14 ans, Nadia Comaneci, réalise un exploit historique dans l'épreuve de gymnastique aux Jeux Olympiques de Montréal : médaille d'or aux barres asymétriques et à la poutre, médaille d'argent au classement par équipes et médaille de bronze aux exercices au sol.
Lola Lafon nous parle du parcours de cette immense athlète entre 1969 et 1990.

Elle n'a pas la prétention de faire une reconstitution historique, précisant dès son avant-propos : « Si les dates, les lieux et les événements ont été respectés, pour le reste, j'ai choisi de remplir les silences de l'histoire et ceux de l'héroïne »,

Elle imagine notamment un échange de correspondance ou de coups de téléphone entre elle avec Nadia Comaneci lors de l'écriture du livre, elle lui envoie des passages que Nadia approuve ou auxquels elle s'oppose violemment parfois.

Cette astuce de dialogue permet à l'autrice d'apporter de la nuance dans nos jugements sur la situation vécue alors à l'Est de l'Europe, car la fictive Nadia se s'oppose à certaines de nos jugements occidentaux, j'ai trouvé ces différents points de vue très intéressants, j'ai en effet retrouvé certaines de mes réflexions lors de mes nombreux séjours dans la Pologne communiste de l'époque - certes c'étaient des régimes détestables mais tout n'était pas à jeter…

Ces dialogues fictifs jettent d'autre part de l'ombre sur certains événements de la vie de Nadia Comaneci, qui détient la vérité ? Par exemple quel fut le lien de la gymnaste avec le fils Ceausescu, comment s'est déroulée sa fuite du pays ?

Lola Lafon se garde de prendre position.

Par contre, elle nous fait bien ressortir le regard des hommes sur le corps de Nadia Camaneci, on la détaille, elle est si petite, si pure, si gracieuse, elle a « un si petit pouce », puis peu d'années après, se muant en femme, on la dénigre : elle a pris du poids, son corps a dés formes. Un journal français ose même ce titre
« 18 ans. La petite fille s'est muée en femme et la magie est tombée. »
Malaise sur ces changements vécus intensément par l'athlète qui considère cette évolution comme sa « Maladie ».

J'ai aimé le portrait de Nadia, la fée des Carpates, la description des sacrifices que son entraîneur Bêla imposait à ses élèves, exercices incessants, régime alimentaire qui les affamait, prise de poids incessantes, ces filles devaient se comporter dans les épreuves comme des garçons. Nadia a répondu à ses attentes.

J'ai aimé le portrait de l'entraîneur Bêla qui, le premier, a cru que des petites filles pouvaient concurrencer les redoutables gymnastes russes, plus âgées, plus femmes, a ouvert une école réservée aux meilleures, aux plus volontaires, aux plus à même, rejetant celles qui « avaient peur de se décoiffer », il valorise la force, le courage et la rapidité, à l'opposé de ce qui se faisait alors, favoriser chez les filles la grâce et la tenue pour impressionner les juges. Il croit en Nadia, la suit, la façonne alors qu'il n'a aucune connaissance en gymnastique.

Je ne puis oublier de souligner l'image que Lola Lafon donne de la Roumanie à l'époque, de son régime communiste, du rôle de la redoutable Securitate et surtout du Camarade, le « plus aimé de Roumanie », le Conducator Ceausescu apprécié à l'Ouest pour son opposition à Moscou, et son épouse Elena.

le régime se servira d'elle comme étendard, lui décernant le titre d'Héroïne du travail socialiste, Nadia prononcera des discours célébrant Ceausescu, « Nous, toutes les filles de l'équipe, avons senti la chaleur de votre amour parental et nous vous en remercions de toute notre âme, Conducator aimé ».
Elle sera proche du régime avant que celui-ci commence à la surveiller car elle lui fait de l'ombre.

C'est une oeuvre de fiction, une oeuvre très documentée, elle se lit facilement, les premières pages m'ont paru assez éblouissantes, j'ai aimé !
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- Nadia, comprends-tu la déception de ceux qui voyaient en toi l'athlète parfaite, celle que l'on pouvait aimer sans restriction ?
- Peut-être parce que personne n'est parfait, même pas l'enfant que j'étais encore à quatorze ans.

C'est l'histoire de Nadia Comaneci, gymnaste exceptionnelle qui a obtenu la note maximum aux jeux olympiques de Montréal en 1976. Celle que tout un pays a adulée, celle qui a rapproché les deux blocs, mais aussi qui a profité d'un système (d'ailleurs pourquoi pas ?), celle dont on s'est servi pour promouvoir un pays. Et quand le monde entier ou presque lui en veut, ce n'est pas parce qu'elle perd, car elle continue à gagner, mais parce qu'elle a grandi et s'est transformée en adolescente avec des formes et des envies de jeune femme. Devenue encombrante pour tout le monde, aussi bien à l'Est qu'à l'Ouest, elle connaît le parcours des idoles déchues.

Lola Lafon essaie de comprendre, à travers des échanges avec les proches de Nadia mais aussi avec Nadia elle-même, un mythe, celui d'une jeune fille capable d'accomplir avec son corps des figures impossibles. Aujourd'hui Nadia vit aux Etats-Unis, mais elle ne renie pas le passé : son enfance et de son adolescence dans un pays communiste. Elle voit les bons aspects de ce système qui lui a permis d'émerger : le travail, l'éducation, le logement pour tous, alors qu'aujourd'hui le système libéral lamine les plus faibles.

Dans cette biographie romancée où l'auteur et le sujet sont souvent en opposition, Nadia reprochant à Lola Lafon de citer des sources peu fiables et l'auteur doutant de la véracité des déclarations de l'ancienne championne, apparait le portrait d'un être hors norme qui a vécu dans un contexte historique révolu, celui de la guerre froide. Un sujet difficile dont Lola Lafon réussit à parler sans parti pris et avec intelligence.
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02.09.2015 : Mea culpa du coup de gueule ci-dessous (poussé.. avant d'avoir lu ce livre... Je sais c'est pas bien...)
Bon, finalement, après cet accès de mauvaise humeur et face aux très bonnes critiques de ceux qui, eux, avaient lu ce livre, je viens de le terminer et je ne peux que remercier ceux qui m'avaient conseillé de le faire. Roman-docu-bio, comment nommer cet excellent livre qui fouille au plus près et la vie de cette sportive et la société de consommation (des corps et des objets, corps-objets) et une page de l'histoire. Manipulée/manipulatrice ?, victime/complice ? consciente /inconsciente ?, Nadia Comaneci reste une énigme , un mystère. "Ne me cherchez pas, je suis nulle part", dit-elle...... Quel beau titre finalement que cette phrase !!!

LA MODE DES CELUI QUI !
Après le succès du Vieux Qui ...ne voulait pas fêter son anniversaire suivi de l'Analphabète Qui.... savait compter de J.Jonasson, voici la Petite communiste Qui..... ne souriait jamais de L. Lafon !!!
Bon ! il y a eu aussi le Fakir Qui... était coincé dans une armoire Ikea de R. Puétorfas ..... et le Sumo Qui .... ne pouvait pas grossir de EE Schmitt !
Copie, manque d'imagination , mode ?
Moi en tout cas, je pourrai copier/coller ce billet d'humeur des dizaines de fois .
Je signe la Fille Qui ....en a marre des titres des Celui Qui !
Le dernier paru (même si j'aime beaucoup David Safier qui m'avait fait rire avec Maudit karma : le fabuleux destin d'une vache qui ne voulait pas finir en steak haché ) grrrr (16.01.2014)


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Un roman biographique, celle de la jeune gymnaste qui a ébloui le monde aux Jeux olympiques de Montréal en 1976.

Étonnante, cette petite fille solitaire qui travaillait très fort et dont les performances sont venues modifier les règles de la gymnastique. Il a fallu ajouter la possibilité d'attribuer un 10 à une gymnaste et la discipline est devenue un sport d'enfants, de fillettes minuscules qui pouvaient passer entre les barres asymétriques. Il a même fallu ajuster la réglementation et fixer l'âge minimum à 16 ans pour éviter que des enfants de plus en plus jeunes soient soumis à l'entrainement professionnel d'athlètes olympiques.

Étonnante aussi est la férocité des journalistes qui la dénigrent parce que Nadia a grossi et qu'elle a pris des formes féminines. On avait encensé la grâce de la petite fille, on en pouvait accepter qu'elle grandisse. Elle a dix-huit ou 20 ans et on la traite de grosse matrone. On imagine mal de tels commentaires au sujet d'un homme (quoique peut-être sur Elvis à la fin de sa vie…)

C'est une histoire de grand succès, au prix d'une vie entièrement consacrée au sport. Mais c'est aussi un symbole politique, celui d'un petit pays satellite qui vient battre les championnes russes. Et ce pays, c'est la Roumanie de Ceaușescu, avec la pauvreté et les privations du peuple, avec des idées de grandeur et même une police de la reproduction pour obliger les femmes à avoir davantage d'enfants. Un régime qui dérape et qui s'effondrera comme le mur de Berlin, mais qui se conclura surtout avec l'exécution du tyran.

Une biographie intéressante, qui parle d'un moment du siècle, mais qui s'arrête en 1990. On ne saura pas ce qu'est devenue Nadia, aujourd'hui une femme dans la cinquantaine. On saura cependant que la Roumanie n'est pas devenue un paradis et avec tous les scandales qui ont entouré les sports olympiques, le public ne pourra probablement plus jamais ressentir la même ferveur naïve que devant les exploits de Nadia.
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Moments forts de la gymnaste dans le contexte roumain des années 70, très bien réécrits par Lola Lafon avec son regard anarchiste-féministe. (La puberté, cette injustice!)

Encore plus incroyable aurait été l'histoire de Bêla, le coach sans expérience mais génial, et qui, dans son bled perdu, a su repérer, construire le 'phénomène Nadia' et surtout réussir à l'imposer à la place de l'intouchable Dinamo de Bucarest.

J'ai eu plaisir à retrouver Nadia Comaneci la cinquantaine, sur youtube dans son gymnase de l'Oklahoma.
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Je n'ai connu ni l'époque Comaneci, ni la guerre froide, mais ce livre restitue assez bien l'ambiance générale de ce contexte : d'un côté la magie, la beauté, la perfection, le dépassement de soi... et de l'autre la dictature, les restrictions, le contrôle drastique des corps et des pensées...

L'auteure a adopté un procédé qui évite néanmoins les jugements à l'emporte-pièce concernant la Roumanie des années 80 : offrir le point de vue de Nadia, nettement plus nuancé que celui d'un Occidental lambda qui regarderait tout ça de haut, comme elle se plaît à le rappeler.

Les passages concernant l'apparition de la puberté chez les jeunes gymnastes m'a vraiment troublée, car elle est vécue comme une tragédie qui fait d'elles des "monstres", ce qui n'est pas démenti par les critiques sportifs qui se permettent des réflexions odieuses sur le physique des jeunes filles. On retrouve là un attrait pour la "pureté" enfantine et un dégoût misogyne qui font passer l'envie de regarder des compétitions de gymnastique...
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Je me souviens de Nadia Comaneci, pour avoir vu les images retransmises à la télé. Ce devait être en 1980, lorsqu'elle concourrait aux JO de Moscou. J'étais fascinée devant les prouesses de cette jeune gymnaste qui devint, du jour au lendemain, mondialement connue. Cette jeune fille qui, c'est vrai, ne souriait jamais ou si rarement.

Après avoir eu accès aux archives de l'Etat, Lola Lafon s'est entretenue pendant de longs mois avec Nadia C., aujourd'hui résidant aux Etats-Unis. Ce roman, basé sur les faits réels vécus par Nadia C. nous conte son histoire depuis sa petite enfance jusqu'à son passage à l'Ouest, de Roumanie aux Etats-Unis en 1989 et les premiers mois qui ont suivi. Oui, sa vie vaut bien un roman.

Tout débute en 1969 lorsque Béla et son épouse remarquent cette fillette de 7 ans et convainquent les parents de les laisser s'occuper d'elle, alors qu'ils ne sont ni l'un ni l'autre entraîneur, ni même professeur de gymnastique. Les compétitions junior sont entamées un an plus tard. En 1972, du haut de ses dix ans, la petite Roumaine se fait remarquer face aux Soviétiques et aux Allemandes de l'Est, plus âgées et pesant 20 kg de plus. Nadia travaille sans relâche et veut la perfection. En 1976, âgée de 14 ans, Nadia C. sera la perfection aux JO de Montréal, où les compteurs n'étaient pas programmés pour afficher un 10, note qu'elle obtiendra dans chaque discipline de gymnastique !
Petite fille, petite princesse de Bela, elle deviendra également celle de Ceausescu, le dirigeant despote de Roumanie. En effet, grâce à elle, la Roumanie sera localisée sur la carte du monde par tous les occidentaux, pays jusqu'alors méconnu d'eux.

Sur fond de l'histoire communiste, nous suivons l'incroyable ascension de cette gymnaste dont le petit corps se transformera en corps de femme et sera l'objet de tous ses tourments. Tourments aussi pour son coach Bela, un drôle de coco celui-là !! Tourments pour la presse qui, après l'avoir portée aux nues, l'appelant la petite fée, la désignera ensuite comme un monstre.

Outre l'envers d'un décors méconnu qu'est le sport professionnel, c'est toute la thématique du corps dont il est question dans ce livre.
Admiratives de sa réussite, toutes les petites filles occidentales voudront lui ressembler.
Les privations incessantes et les régimes, la peur d'avoir mangé en cachette parce qu'on en a rêvé la nuit.
Les blessures journalières sans importance, tant que "ça ne saigne pas".
Le choix des mots utilisés par les journalistes pour ne pas offusquer le public...

La volonté, le don d'obéissance, l'endurance feront atteindre à Nadia les plus hauts sommets, mais gommeront tous les aspects d'une enfance normale. Je n'ai jamais oublié son nom, Nadia Comaneci. Je revois son image si fière, un peu hautaine, silencieuse. A t-elle été une sorte de super-héroïne de gym, où la première place des podiums devint son obsession ? A t-elle été une poupée, un pantin manipulé pour l'image qu'elle donnait de son pays ? Même après la lecture de ce livre intéressant, elle demeure pour moi un mystère.
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1976, jeux olympiques de Montréal. Une petite gamine roumaine de quatorze ans éblouit de son talent les spectateurs du monde entier : Nadia Comaneci. Elle révolutionne les codes de la gymnastique : il y désormais un avant et un après Comaneci.
Lola Lafon nous raconte son histoire fascinante. Et elle a choisi de le faire d'une façon très originale. Elle l'explique elle-même dans l'avant-propos : "les dates, les lieux, les évènements ont été respectés", mais pour le reste, elle a "choisi de remplir les silences de l'histoire et ceux de l'héroïne". Son livre n'est donc ni une biographie, ni un roman, et j'ai trouvé le résultat très réussi. Lola Lafon a choisi de découper son texte en tout petits chapitres, chacun présentant un évènement, une réflexion, un fait particulier. L'ensemble est percutant, rythmé et très addictif : on a sans cesse envie d'en lire un peu plus.
Voilà donc pour la forme. Sur le fond, j'ai trouvé que ce texte était une belle occasion de réflexion sur le sport mis au service d'un régime, voire d'un dirigeant, sur le surentraînement forcé au mépris de la santé des athlètes, et bien au-delà de Nadia Comaneci et des autres petites poupées de l'équipe roumaine de Montréal, sur le sport de haut niveau. Quel est le prix à payer pour une médaille olympique ? On se doute bien que, même douée, Nadia Comaneci n'est pas arrivée au niveau qui a été le sien sans un travail intensif. Mais ce que l'on apprend sur les méthodes et les exigences de l'entraîneur dépasse l'entendement.
Un livre bien écrit, très agréable à lire, et qui me distrait tout en me faisant réfléchir : voilà ce dont je me suis régalée dans toute la première partie.
J'ai trouvé la seconde partie un peu moins réussie. La fuite à l'ouest de Nadia Comaneci, la chute du régime de Ceausescu : non pas que ces sujets soient moins intéressants, mais j'ai trouvé ces chapitres moins prenants, moins incisifs que ceux du début. Mais ce petit bémol n'entame en rien ma bonne impression générale : je recommande cette lecture à tous ceux pour qui le nom de Comaneci évoque des souvenirs, et aux autres qui pourront à travers ce livre la découvrir.
Enfin, je ne peux pas résister au plaisir de partager deux vidéos particulièrement emblématiques de la petite fée de Montréal :
http://www.youtube.com/watch?v=4m2YT-PIkEc
http://www.youtube.com/watch?v=odTtfnWdfGU
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Prodigieuse biographie de la gymnaste prodige Nadia Comanecci, ce roman, car c'en est un, décortique le mécanisme du succès (un mélange de travail, de persévérance et surtout d'audace de cette enfant magique que le monde entier à découverte aux Jeux de Montréal et qui finira, bouffie, vulgaire et prisonnière de son destin après s'être évadé du dernier rempart du communisme. Mais le roman ne s'arrête pas là: il y a le jeu entre l'auteur et l'héroïne, l'enquête et surtout le portrait d e deux mondes, l'un communiste, l'autre capitaliste, qui peuvent être tous les deux des prisons malgré leurs miroirs aux alouettes. "En Roumanie, nous avions la censure politique, aux USA, j'ai découvert la censure économique", dira Nadia. A travers cette enfant si touchante et si intelligente, l'auteur dresse un tableau du XXème siècle et de la guerre froide. un monument littéraire!
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Un livre déroutant...
J'ai vraiment été passionné par l'histoire racontée dans ce livre, celle d'une extraordinaire gymnaste dans un pays terrifiant. On est à la croisée de la biographie en moins conventionnel, du livre d'histoire contemporaine, du journalisme, du roman complexe et branchouille....Certains épisodes sont tout à fait sidérants et la vision rétrospective de la Roumanie fait froid dans le dos... et pourtant il y a aussi une forme d'Ostalgie dans ce livre, car tout n'était pas totalement noir en Roumanie et tout n'est pas devenu blanc aujourd'hui.
Je dois dire que ce qui m'a dérouté c'est la narration volontairement complexe et parfois un peu confuse. Un regret personnel, pourquoi sur le modèle de Zatopek n'est-ce pas Echenoz qui s'est chargé de cet ouvrage ?
Et puis tout n'est pas clair dans les sources malgré le passage final...Où l'on découvre d'ailleurs que Nadia Comaneci fait partie des dernières personnes remerciées...En somme qu'est-ce qui est vrai et qu'est-ce qui est faux là-dedans .? Est-ce une resucée d'articles ponctuée de fausses interviews ?
Toujours le même malaise quand un auteur qui n'est pas historien professionnel s'empare de la biographie de quelqu'un pour lui faire dire ce qu'il veut. Il faut tout à la fois une honnêteté intellectuelle et une proximité avec le sujet que je ne suis pas certain d'avoir croisé à 100% dans cet ouvrage.
Pour autant je le répète le livre est passionnant mais me donne plutôt envie de lire les historiens sur le sujet, enfin cela c'est le projet car on ne peut pas dire que l'histoire contemporaine roumaine ait donné lieu à des tas de livres facilement accessibles !
En somme passionnant, réellement, mais contestable, très largement !
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