Celle qui s'aime enfin

Un roman assez atypique pour une lecture agréable qui m'a doublement sortie de ma zone de confort.
Déjà un peu par l'histoire. Celle d'une femme qui ne croit pas en elle-même et qui va devoir apprendre à s'aimer pour trouver son propre chemin pour vivre, tout simplement.
C'est loin de ce que je lis habituellement, mais j'ai été attirée par l'amour que cette femme, Toscane, porte aux mots. Pour leur sonorité, leur musicalité, par ce qu'on peut en faire (jouer avec des anagrammes, rechercher leur étymologie pour mieux les comprendre…)
Cette femme qui pense ne rien maîtriser y trouve du réconfort. Tout comme avec Victor, un ami, quelqu'un qui la comprend et la soutient, un soutien indéfectible. Quelque de plus profond que les mots.
C'est le chemin de Toscane que j'ai suivi, tortueux, tantôt difficile, tantôt plus lumineux. Une route qui la mènera peut-être vers l'acception de soi, vers l'avenir.
Je vous disais que j'étais doublement sortie de ma zone de confort. Ce qui m'a le plus déroutée, c'est la façon dont l'histoire est racontée. C'est assez déstabilisant pour moi, et donc forcément intéressant. C'est difficile à expliquer, mais c'est comme si l'auteure s'adressait à moi, à nous, à travers l'histoire de Toscane.
Une écriture fine, claire et limpide, où tous les mots prennent leur sens. Parfois douce, parfois plus acidulée. Parfois un peu sombre, parfois plus lumineuse. Exactement comme dans la vie où les hauts et les bas s'enchaînent.
Ce roman c'est apprendre à s'apprécier, quelles que soient nos imperfections. Savoir s'accepter tell que l'on est de façon à vivre une vie la meilleure possible.
Une belle découverte que ce roman à la fois classique et relativement insolite. J'ai eu un peu de mal au début, j'étais assez décontenancée, mais finalement je me suis laissée prendre au jeu des mots .

Ce livre déroule les bons sentiments en une suite de scènes toutes plus prévisibles les unes que les autres. Les références sociales, littéraires, le milieu dans lequel évoluent les protagonistes sentent bon le téléfilm dans lequel les personnages surjouent. Ils sont beaux, doués, malgré tout tourmentés, et sortent brillamment des épreuves que la vie leur a réservées. On sourit parfois à l'évocation, le père qui s'est enfui, le suicide de la maman, la mort du mari, la référence au film de Sautet couronnant le tout. La montée en puissance de l'amour qui sauve tout baigne dans un océan de poncifs amoureux. Les anagrammes au goût douteux sont censés apporter une dose d'originalité, soulignant assez lourdement les moments délicats, au cas où le lecteur se serait perdu en route.
Et le pauvre hère sauvé des eaux confine au ridicule le plus achevé.
La bonne volonté dans l'écriture ne suffit pas,
Une adaptation télévisuelle sur une chaîne publique trouvera son public assurément.
J'ai lu ce roman pour faire plaisir à quelqu'un qui l'avait apprécié.
Désolé mais pour moi, c'est non.
Avis négatif très rare pour moi qui suis un lecteur magnanime.

Quelle belle découverte que "Celle qui s'aime enfin"!

Une lecture à laquelle je ne m'attendais pas!

La puissance de l'amour de soi.
La puissance des mots.
Des mots à placer sur les maux.
Pour arriver à s'aimer enfin.

Cette histoire nous conte le chemin de Toscane qui la mènera enfin à elle.

Comment? Par de multiples chemins que je ne vous dévoilerai pas, mais dont certains passent par l'amour des mots.

Cette violoniste virtuose, qui se donne à coeur ouvert dans la musique, généreuse, solaire, impulsive, instinctive, cherche un sens à sa vie, un sens à donner à ses pas, une place à trouver.

Cela passera, outre des rencontres de vie, des secrets du passé, par l'amour des mots.

J'ai adoré les jeux de mots, les anagrammes et tout ce qui la fait revenir à elle.

Ces rencontres, ces clins d'oeil (donc celui à Jacques Perry-Salkow), ces lettres échangées.

Une découverte!

Vous les dévoiler serait dévoiler tout le sel de cette lecture, sachez simplement qu'au fil des pages, on aime les découvrir, on aime le chemin que prend Toscane, la résilience au bout de ce chemin, l'amitié indéfectible de Victor.

Une histoire que l'on ne peut pas qualifier de "classique" dans son écriture, mais au contraire, ingénieuse, insolite, riche en découvertes, en jeux de mots, par delà les maux.

Toscane va au bout de son chemin.
Toscane se détache du passé.
Toscane s'éveille délicatement.
Toscane s'autorise à s'aimer.
Avec bienveillance.

Elle le mérite.

Envie.
En Vie
Vivante!



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Le titre est très explicite et on les retrouvera dans la narration. La femme est au coeur de cette histoire.

J'ai eu envie de lire ce roman car il parle de mots. Il se trouve qu'il y a quelques semaines on m'a fait connaître le travail de Jacques Perry-Salkow et qu'elle surprise de le voir jouer son propre rôle dans cette fiction. Tout le long on a la présence des mots, des jeux avec les sonorités, les définitions les anagrammes. Derrière ses jeux de l'esprit, on découvre les failles de la protagoniste et une sorte de pensée magique. On a parfois tendance ( je généralise un peut-être trop) à chercher des signes autour de nous. Selon notre humeur on va les interpréter de façon positive ou au contraire négative. Toscane va jouer avec les mots pour trouver un sens à ce qu'elle vit. Alors qu'il faut qu'elle aille chercher plus profondément.

Ce livre aborde des sujets qui touchent à la famille et à la transmission de traumatismes. Les ruptures, les abandons et les décès mal expliqués peuvent conduire à des drames. Il n'y a pas que toscane qui a un parcours de vie émotionnellement compliqué.

On va donc découvrir cette jeune femme à un moment critique de sa vie. La scène inaugurale est forte. Va-t-elle passer à l'acte ? Comment va-t-elle s'en sortir ?[blog]
J'ai bien aimé cette histoire.
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Il y a de la magie et de la poésie dans ce roman, dans la façon dont l'héroïne va apprendre à s'aimer, à ne plus avoir peur, à ne plus douter et s'affranchir de son passé. Nous suivons Toscane (quel joli prénom) et Victor, deux êtres ayant eu une enfance chaotique et qui sont amis depuis de longues années. Depuis la mort de son époux, celui qui la rassurait et la protégeait, Toscane se laisse de plus en plus envahir par des idées noires. Jusqu'au jour, où lors d'une conversation, Victor lui dit qu'elle est "naïve". Pas dans le sens "stupide" mais plutôt spontanée, forte et fragile à la fois, à fleur de peau, parfois triste parfois exubérante. Va alors commencer pour les deux protagonistes une merveilleuse histoire d'amour qui va les aider à se reconstruire. Par la magie des mots, des anagrammes de Jacques Perry-Salkow, le langage des oiseaux qui est pour elle universel, Toscane va enfin pouvoir s'aimer et laisser son passé derrière elle en faisant des rencontres, ou en manquant des rendez-vous, qui vont lui permettre de s'affranchir des carcans du passé. Toscane c'est un peu nous car nous avons tous en nous des fêlures et des blessures qui nous empêchent de nous aimer et de profiter totalement de notre vie. Il y a énormément de poésie qui se dégage de ce roman plein de douceur et d'espoir. On aimerait pouvoir un jour être comme Toscane et s'aimer enfin soi-même.
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