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EAN : 9791026292500
420 pages
Librinova (12/11/2021)
4.17/5   24 notes
Résumé :
Policier à Bouches-Ville, Poli Gyronnase s’efforce, jour après jour, d’accomplir sa difficile mission de flic. Mais ce qui était une vocation n’est pas loin de devenir un calvaire pour cet homme idéaliste, désabusé face aux absurdités et aux manquements répétés de ses deux hiérarchies : la police et la justice.
Pourtant, pas question de s’épancher dans ce milieu « dur… mais injuste » ni de confier ses tourments à son épouse Ornella, qu’il veut protéger à tout... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Poli est flic à Bouches-Ville (Marseille ?). Il cache un secret à ses collègues, et même à Ornella sa compagne : il écrit des nouvelles qu'il publie sur Internet. Un jour, sur la plateforme où il publie ses textes, il rencontre virtuellement Yola.
Si le policier rédige des nouvelles très inspirées de son expérience professionnelle, la jeune femme publie de courtes romances plus légères, et même érotiques.
Un dialogue numérique se noue entre les deux auteurs...

Mon appréciation sera plus nuancée que celles que j'ai pu lire, sur Babelio notamment...
Dans le positif, je mettrai l'originalité de la forme du roman : l'échange de textes qui crée un véritable dialogue entre les deux auteurs ; la qualité des écritures, qui entretient le rythme. L'ancrage du roman dans la société et le réel (délinquance, misères sentimentale et sexuelle, addictions, etc.) est également un point fort ; on sent qu'il y a du vécu...
Dans le négatif, je dirai que j'ai eu du mal à me concentrer sur cette lecture, ce qui est factuel mais n'explique rien. Si je cherche à analyser cette difficulté, il me semble qu'elle vient de ce que, dans ce roman, la forme l'emporte sur le fond... L'alternance d'écrits de Poli et de Yola a fini par me dérouter, me faire perdre de vue le fil conducteur et le(s) message(s) que veulent faire passer les auteurs. La volonté de modifier systématiquement les noms de marques, tout en les laissant deviner, ajoute également une lourdeur qui me paraît inutile.
Restent un roman original dans sa structure et d'incontestables talents de conteurs.
Merci aux deux auteurs de m'avoir fait confiance en me demandant de rédiger cette chronique.
Lien : http://michelgiraud.fr/2022/..
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J'avais découvert les nouvelles de Poli Gyronase sur les réseaux sociaux. J'avais acquis « le monde des fous est infini » mais pas encore lu, lorsque « Krokodil », en collaboration avec Rozenn Laloy, paraît. Comme « Krokodil » est le préquel du précédent, j'ai décidé de découvrir « Krokodil » en premier.


J'ai envie de dire d'emblée que la chute m'a beaucoup surprise et qu'elle m'a plu. Cela me semble important, d'autant que j'ai lu assez lentement ce roman, où alternent les péripéties d'un policier, les nouvelles qu'il écrit et les échanges virtuels qu'il entretient avec une jeune femme. On pourrait croire qu'on peut lire quelques chapitres à la fois et revenir plus tard à cet ouvrage. Mais il y a une vraie évolution dans la situation et il faut aller jusqu'au bout pour assister au feu d'artifice final.


J'ai eu des moments de fous-rires face à certaines des facéties du policier qui est le narrateur de ce roman. Mais il ne faut pas s'y tromper. le métier de policier ce n'est pas de la rigolade. Et le roman est très réaliste à cet égard. Les moments de délire permettent juste de surmonter l'insupportable. En effet, ce roman a le mérite de montrer que les policiers se retrouvent régulièrement dans des situations inédites, stressantes, dans lesquelles il faut prendre la bonne décision à chaud, alors que personne ne peut vraiment être préparé à toute une série de confrontations (parfois plus tordues dans la vraie vie que dans les pires thrillers).


J'ai toutefois éprouvé des difficultés à m'attacher à ce narrateur, surtout, parce que son comportement ne correspond pas à mes valeurs. le policier qui sniffe de l'héroïne et qui fréquente un tripot où il se remplit les poches au poker, ce n'est pas pour moi… et je n'ai pas pu m‘empêcher de me hérisser à la lecture de ces manquements à la déontologie du policier.


Enfin, j'ai été un peu freinée dans ma lecture par la forme. le langage argotique n'est pas familier pour moi. Mais grâce à la recherche rapide sur la liseuse, cela n'a pas empêché une lecture fluide de ma part. Par contre, tous les mots transformés (les marques de fabrique, les lieux) ont attiré mon attention et je n'ai pu m'empêcher de rechercher à chaque fois le nom d'origine.


Bref, c'est un bon roman, qui détend, qui fait réfléchir. Mais il faut pouvoir passer au-dessus des quelques obstacles que j'ai moi-même éprouvé des difficultés à surmonter. En bref, et ça s'applique quasiment à chaque fois : faites vous votre propre avis !




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Encore un ovni dans le paysage des publications polar. Et quelle merveille !
J'ai passé un fabuleux moment hors du commun dans ce 4 mains.

Le projet démarrait déjà de façon tout à fait insolite parce qu'un ex-flic, écrivain de polar qui mêle sa plume à celle d'une auteur de romance, ce n'est franchement pas commun. Pourtant l'audace est là, l'audace paye, et il faut dire que ça marche du feu de Dieu ! Leurs deux écritures pourtant si différentes matchent à merveille et offre au lecteur un ensemble totalement harmonieux entre ombres et lumières, parsemé de situations dures et cocasses, de sentiments variés, d'émotions en tous genres, de sensualité, d'érotisme mais aussi... de noirceur, de douleurs, de souffrances. Et je vous mets au défi de me dire qui apporte quoi et quand, car leurs plumes se fondent en une seule pour faire briller un texte bluffant.

J'ai une fois de plus été séduite par la construction on ne peut plus originale (déjà adorée dans le monde des fous est infini de notre ami Poli) qui nous sert un ensemble cohérent et qui va regrouper en son sein des nouvelles courtes de nos deux auteurs, parfaitement et judicieusement incluses dans l'histoire principale. Nous servant des anecdotes, des moments de vie, des témoignages aussi, avec ressentis, détails, sensibilité et humour. Mais là encore qui saura deviner le vrai du faux ? Ils jouent à merveille sur la frontière mince entre réalité et fiction et j'ai trouvé ça succulent ! On ne sait jamais ce qui relève du vrai et de l'expérience ou de l'imaginaire des écrivains. C'est fabuleusement malin et bien fait, une prouesse rare et de qualité. Ce côté singulier est sans aucun doute ce qui m'a le plus plu dans ce récit atypique.

Force est de constater que le style est beau, les écritures sont maîtrisées et servent à merveille leur projet. La fluidité, le rythme, les enchaînements autant que le fond et les réflexions poussées que le tout suscite en font une lecture captivante et plus qu'intéressante. Ce n'est pas seulement un jeu des mots, ils nous relatent les faits, nous dressent un vrai tableau réaliste de notre société actuelle et de ses dérives, notamment sur le milieu policier et ses failles ou encore sur la délinquance grandissante. L'avantage de la véritable expérience de Poli est qu'il se glisse de façon déconcertante dans le personnage anticonformiste de Kung-Fou (à l'unique oeil maquillé) et qu'on a enfin des infos incontestables, du vécu , des scènes fidèles à la réalité, parfois même tellement proches de l'actualité et bien souvent trop crédibles pour ne pas en être ahuri ou choqué : ça fait froid dans le dos de se rendre compte de la réalité du terrain, de l'impuissance de nos policiers coincés pieds et poings liés entre procédures paperasse et hiérarchie, et de tout ce qu'ils sont contraints de subir au quotidien avec les répercussions inévitables sur leur vie personnelle, leurs proches à épargner et leur santé mentale à préserver avec difficulté.

Justement, les côtés humains de nos deux protagonistes m'ont aussi frappée en plein coeur, ils sont vrais, entiers, touchants. Leur parcours, leur rencontre, leurs échanges qui encore une fois se veulent romancés mais fidèles à leurs expériences, et qui m'ont alors charmée du début à la fin. le rôle de confidente que prend très vite Yola auprès de Poli devient cathartique pour lui et m'a fait vibrer. Les écrits qu'ils s'envoient touchent chacun au but et envoient du lourd. Certains m'ont totalement retournée.

En bref, je me suis régalée et je vous invite à découvrir ce texte -- "ces" textes --, criants de vérité et qui ne vous laisseront pas indemne, vous forçant à réfléchir sur les dérives sociétales contemporaines.
Un vrai petit chef d'oeuvre, un Krokodil qui mord et laisse des traces indélébiles ! Bravo !
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La double chronique, deux flingueuses vous livrent leur avis
Dany : Etonnant ce livre … ce pourrait être une chronique de vie de flic désabusé, consommateur de produits illicites ou bien une romance virtuelle via messenger, ou encore un témoignage sur la prostitution des mineures.

Jean-Paul : Je viens de terminer “Krokodil” et je ne sais toujours pas si je dois en rire ou en pleurer…

Dany : Un roman teinté de noir ou un recueil de nouvelles ? le tout à quatre mains ! Un préquel du premier roman de Poli Gyronnase : Le monde des fous est infini.

Jean-Paul : J'ai découvert Poly Gyronnase avec “Le monde des fous est infinis”, dont j'avais apprécié la plume… Dans ce préquel à son premier roman, deux mains viennent s'ajouter au récit, celles de Rozenn Laloy, donnant un rythme très fluide au récit, car vous l'aurez compris, le style de Rozenn est très différent de celui de Poli, elle amène un côté très sensuel, voire érotique parfois. Quelle belle idée d'avoir mélangé deux styles pourtant si complémentaires !

Dany : Oui définitivement bien étrange que cette conversation entre un flic au look décalé, amoureux de sa femme et qui voudrait être père, et cette jeune fille qui devient sa bêta-lectrice. Il en découle un échange de « nouvelles littéraires » et des commentaires où l'empathie suspecte prend le pouvoir au point où cela peut nous sembler « sur-joué ».

Jean-Paul : Fiction ou réalité ? Mi-réalité ou mi-fiction ?
Qu'importe.
Les deux auteurs se donnent à fond pour nous transmettre “leurs” réalités, “leurs” envies de transmettre, le bon comme le pire pour exsuder les horreurs vécues ou rencontrées, écrire pour moins souffrir, oui, peut-être…

Dany : Une critique acerbe de la police et de ses procédures, des moyens insuffisants qui lui sont alloués pour mener à bien sa mission de sécurité des citoyens, des missions dévoyées au profit des chiffres, dans la ligne du premier roman de Poli Gyronnase sorti en 2019

Jean-Paul : J'ai appréhendé cette histoire, plus comme un témoignage qu'il leur fallait nous transmettre, plus qu'un roman et j'ai “vécu” ce récit passant du rire à la tristesse, en lisant des valeurs que je comprends et que je soutiens. Une histoire lumineuse et sombre à la fois, très différente de mes lectures habituelles. Cette lecture m'a aussi rassuré sur de nombreux points, et aussi… Poli, Rozenn, malgré ce que l'on cherche à nous faire croire, nous sommes nombreux comme vous !

Dany : Une approche de la détresse économique et des hasards qui mènent à la prostitution des très jeunes filles et une description des perversions des gens de pouvoir.

Jean Paul : Malgré des sujets durs et délicats, Rozenn et Poli n'hésitent pas à utiliser l'humour comme pour cacher toute cette noirceur, et c'est aussi avec beaucoup de sensibilité qu'ils traitent leurs sujets…

Dany : Pour nos héros : l'écriture est-elle l'exutoire nécessaire à la bassesse de nos vies ? En est-il de même pour les auteurs ? La question reste posée et je reste perplexe à me demander si tout ce dont nous parle ce Krokodile est ou non autobiographique. D'ailleurs l'étrange ressemblance des patronymes de nos auteurs avec leurs personnages ne peut être une coïncidence.

Jean Paul : Alors malgré cette étonnante rencontre, oui, un flic écrivain et une spécialiste des romances, non seulement arrivent à bien s'entendre, mais surtout ont réussi à composer cette partition à quatre mains aussi innovante et surprenante que bluffante

Dany : Un bon moment de lecture intemporel et suspendu, divertissant et dérangeant.

Jean Paul : Krokodil, qui m'a fait passer un moment intense de lecture et de réflexion.


Lien : https://collectifpolar.wordp..
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😊 A la découverte de 😊
Krokodil de Laloy - Gyronnase
Librinova

Poli est flic, et se confronte jour après jour à la criminalité et à la réalité de la justice. Pour s'évader il y a sa femme Ornella, mais aussi l'écriture qui lui permet de s'échapper au travers l'écriture de nouvelles.
Lorsqu'il tombe par hasard sur une nouvelle sur un groupe en ligne, il est interpellé par la plume de cette anonyme. Et si lui aussi se jetait à l'eau et publiait un de ses textes?
Entre Yola, la mystérieuse auteure, et Poli le flic qui écrit en cachette, un dialogue virtuel va s'instaurer. Échange de textes, de pensées, d'idéaux…

Yola est directe, brute dans sa façon de penser et elle n'hésite pas à bousculer Poli. Elle lui offre un espace de liberté pour décharger le trop plein vécu dans son métier.
Nous allons suivre l'évolution de Poli, ce flic un peu rebelle qui s'enlise dans cette profession en laquelle il a cru mais où la réalité n'est plus désillusion. Il côtoie trop souvent la déchéance, l'ineptie de la société, l'injustice et a du mal à se reconnaître dans ce qui est devenu sa croix quotidienne à porter. Yola lui offre cet exutoire dans lequel il peut s'exprimer, car il souhaite plus que tout préserver Ornella de la réalité de son métier.

On a beaucoup d'empathie pour Poli que l'on découvre au gré des affaires qu'il suit ou des textes qu'il rédige. On est plongé dans l'envers du décors, la réalité peu glamour d'un policier qui fait son job dans un monde et une société où les règles sont biaisées dès le départ.
Poli est confronté chaque jour à une justice totalement inadaptée et incompétente, à l'inutilité de son action, à la mort de ceux qui se sont fait éjecter et broyer par le système. Et il n'en peut plus.
Cette situation difficile est vécue par de nombreux policiers, comme le témoigne le taux de suicide élevé ou les pensées suicidaires dans le milieu. Les chiffres sont élevés, souvent relayés mais il y a-t-il réellement des actions concrètes pour les aider?

Si j'ai beaucoup aimé le personnage de Poli, j'ai été plus circonspecte par Yola. Au-delà de cette liberté de penser, je l'ai trouver un peu trop dans le jugement et les raccourcis d'idées. Mais elle a le mérite de permettre à Poli de se questionner sur le sens qu'a pris sa vie.

Une lecture intéressante, une plongée dans l'envers du décors de la police. Un métier qui fait souvent la une, adulé lors des attentats terroristes, mis au pilori au moindre écart. Un métier difficile dont l'auteur nous fait partager des brèves.
Pour poursuivre cette aventure aux côtés de Poli et Ornella, vous pourrez vous plonger dans le monde des fous est infini : https://auroreaupaysdesliv.wixsite.com/auroreaupaysdeslivre/post/le-monde-des-fous-est-infini

Pour retrouver ce livre, c'est par ici https://www.librinova.com/librairie/laloy-gyronnase/krokodil
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Cristiano me sourit, tout en préparant une autre ligne. Il est le seul à partager un instant délictuel avec moi et je devine à quel point il savoure ce moment. C’est mon ami d’enfance et je l’ai vu heureux pour moi, il y a 16 ans, quand je suis arrivé ici même, chez Fernande, avec ma toute fraîche carte de police en poche. Lui, le voyou, il avait payé le champagne à tous les clients du bar. J’étais passé de l’autre côté d’un mur qu’il avait renoncé à gravir : celui du combat contre le mal, de la lutte contre la facilité, celui du passage à l’honnêteté. Mais là, comme à chaque fois, en me faisant un rail d’héro avec lui, c’était comme si j’avais fait tomber ma chaussure trouée en passant ce mur. Cette chaussure restée dans mon passé avec mes mauvaises fréquentations me manque toujours, même si je l’ai remplacée par une belle Konserve de flic, en appui contre le mur, pour écrire, oublier ou me rappeler…
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C’est un homicide, l’hippopotame s’est jeté dans le vide volontairement en prenant son fils dans ses bras, sous les yeux de sa femme. Cela faisait un moment que cela n’allait plus entre eux, et quand elle a appris sa garde à vue dans notre service, et surtout son motif, elle a décidé de demander le divorce, en lui jurant qu’il ne verrait plus son minot.
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- Oser, Poli, oser ! Oser regarder la vérité en face, oser en tirer les conclusions évidentes, oser refuser de poursuivre ce jeu de dupes, où seul un petit nombre de nantis, une caste initiée, s’épanouit sans limite, quand tant d’autres peinent et souffrent sans espoir ! Se révolter contre cet ordre qui ne mène qu’au chaos ! Et dont tu es, toi et tes semblables, le serviteur aveugle… ou qui ne veut pas voir, n’est-ce pas ?
- Mais comment veux-tu qu’un petit flic de mon acabit puisse « oser » comme tu le dis et se révolter ? Nous n’avons même pas le droit de grève !
- Mon Dieu ! La belle affaire ! Depuis quand faut-il une autorisation pour se rebeller ?
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Je ne raconte pas mes journées de travail à Ornella… Ou alors, j’édulcore mes propos, je lui en sers la version « Light ». Je la protège en lui cachant la réalité de mon métier, les horreurs que je suis amené à constater tous les jours.
Je ne lui ai jamais avoué non plus que, pour tenir le coup, j’écris régulièrement en cachette. Je ne veux pas qu’elle lise mes textes et qu’elle comprenne que mon métier me confronte sans relâche à l’absurdité de ce monde, un monde pourri, vicieux, dans lequel j’erre sans fin.
Je l’aime tant Ornella, je ne veux pas la décevoir. Je ne veux pas lui révéler mes doutes, mes peurs, mes failles.
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— Yola, il y a trois choses qui gouvernent le monde : l’argent, le pouvoir et le sexe. L’argent apporte le pouvoir et le pouvoir facilite le sexe. Tous les humains n’entreraient pas dans ces chemises qui refusent symboliquement l’argent, le pouvoir et qui ne sont pas sexy, tu me l’accorderas aisément. En tant que policier, je n’ai pas à exprimer mes opinions, mais en tant qu’humain j’ai décidé de porter ces vêtements, et un jour, peut-être, c’est dans ma peau même que s’imprimera le symbole de ma dérision. Mais l’homme est aussi une victime…
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