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EAN : 9782747056830
456 pages
Bayard Jeunesse (27/08/2015)
4.04/5   113 notes
Résumé :
Novembre 1943. Victor Steiner, célèbre dramaturge juif, est déporté à Terezin, un camp situé en Tchécoslovaquie. Il est aussitôt convoqué par l'officier SS Waltz, un amoureux des arts, qui lui demande d'écrire et mettre en scène une pièce inédite pour la venue de la Croix Rouge Internationale : il faut faire bonne impression à l'association lors de son inspection... En échange, Steiner bénéficiera bien sûr d'un traitement de faveur.
Et la représentation de ce... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (53) Voir plus Ajouter une critique
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Victor Steiner, dramaturge juif, est arrêté et déporté en novembre 1943. Il est envoyé à Terezin en Tchécoslovaquie. Présenté comme un camp différent et plus humain, Steiner va vite se rendre compte que derrière l'apparence de paisible petite ville, la vérité est toute autre.

Si sa renommée va d'emblée lui attirer les faveurs du SS Waltz, grand admirateur de son oeuvre, Steiner se retrouve contraint d'accéder à une requête pour le moins surprenante. Waltz lui demande d'écrire une pièce qui sera joué lors de la visite de contrôle de la Croix-Rouge internationale. Les nazis ont tout prévu. Tout le camp doit donner le change face à ces visiteurs. Terezin doit passer pour un camp modèle, exempt de toute violence, et la pièce de Steiner doit être le point d'orgue de cette visite.

Le pari est complexe, le temps compté, mais impossible pour l'auteur de refuser, le nazi ne saurait évidemment tolérer un refus. L'enjeu prend une nouvelle ampleur quand un groupe de prisonniers vient annoncer à Steiner qu'il compte profiter de la représentation de sa pièce pour réaliser leur projet d'évasion…


Je connaissais peu de choses sur le camp de concentration de Terezin avant de commencer ce livre si ce n'est que Robert Desnos y est mort du typhus en juin 1945. Il se trouve que beaucoup de personnalités y ont été envoyées, artistes, écrivains, compositeurs, cinéastes et comédiens. de quoi susciter l'inspiration d'un romancier…

C'est justement de création dont il est question dans ce livre, au-delà du cadre particulier dans lequel il se déroule. Comment arriver à créer dans des circonstances qui n'ont rien de favorables ? Arriver à écrire sous la contrainte. Où comment la création peut susciter l'évasion, au sens figuré dans un premier temps puis au sens propre, peut-être.

J'ai aussi beaucoup apprécie l'idée de mise en abyme, la pièce dans le roman dont on suit l'évolution tout au long du livre. Pièce que l'auteur nous propose à la fin du récit. de même, le parallèle avec Molière, personnage de la pièce, et son travail, est vraiment bien trouvé.

Avec ce roman pour ados aux personnages attachants, à l'écriture rythmée et accrocheuse, l'auteur Christophe Lambert réussit amplement son pari de Lever de rideau sur Terezin.



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quel livre, on en oublie que c'est un roman. J'ai été complètement transportée dans l'histoire de cet artiste perdu dans un camp, luttant pour sa survie, mais restant un homme de théâtre jusqu'au bout. L'auteur a su vraiment se faire oublier, on croit vraiment à une autobiographie, jusqu'aux moindres détails ( la pièce de théâtre commandée par un nazi est présente à la fin). Un livre magnifique qui se dévore jusqu'à la dernière page.
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Novembre 2015. Lecture relativement rapide et addictive de ce récit plutôt dense par le propos, la philosophie, les caractères des personnages, les descriptions et la gravité du sujet... Il s'agit d'un des romans choisis pour faire éventuellement partie du Prix des Inco et je gage qu'il restera dans la sélection finale. (Je peux me tromper, mais j'ai un pressentiment). Il a fait partie de ma présélection (il faut bien déterminer un ordre de lecture !) à cause d'une lecture précédente, Une forêt d'arbres creux de Choplin, sur Terezin.

Comme Choplin, Christophe Lambert aborde la Shoah du point de vue des artistes. Le premier évoquait les dessinateurs, ici le protagoniste principal est un dramaturge français, totalement fictif, enfermé dans ce camp, un peu spécial, et contraint d'écrire une pièce pour le commandant SS de Terezin amateur de théâtre. Le décor est planté ! Il faut impérativement donner le change aux inspecteurs de la Croix rouge qui vont visiter le "ghetto" en juin 1944 et leur faire croire que les juifs y sont bien traités, heureux, presque libres et consentants. L'évènement est bien sûr basé sur un fait réel, mais les 3/4 des personnages sont une pure fiction. L'auteur en profite pour introduire dans son récit une réflexion sur les conditions de la création littéraire (à mon avis cela vaut aussi pour les autres formes d'art). Faut-il être totalement libre pour créer ? Répondre à une commande pour de l'argent, pour la gloire ou pour sauver sa vie est-ce de l'art ? D'ailleurs que peut-on appeler une contrainte ? Céder aux sirènes de l'audimat ou plaire au Roi, pour Molière dont le dramaturge va se servir dans le livre, n'est-ce pas un peu la même démarche qu'écrire une pièce de théâtre pour répondre aux caprices d'un commandant nazi ou aux exigences de la résistance (une évasion sera orchestrée, réussite ou pas, pendant la pièce) ? L'esprit se libère-t-il quand l'écrivain reste enfermé dans un camps de concentration ?

Les personnages fictifs ou réels (Lambert en a introduit quelques uns dans la population du camps) sont attachants et profonds, ils ont presque tous des spécificités troublantes, des passions et une puissance de vie, presque scénique. Lever de rideau sur Terezin ressemble à une pièce de théâtre. D'ailleurs, l'auteur nous livre, pour finir, la pièce intégrale écrite par Steiner, son héros. L'écriture m'a semblée relativement simple, mais le sujet, ou plutôt les sujets, abordés dans ce livre me paraissent hors de portée de la majeure partie des lecteurs cibles. Je n'avais pas lu Swing à Berlin, le premier livre de l'auteur. Or, il a connu un véritable succès auprès des jeunes ! Je les sous estime peut-être et, dans ce cas, tant mieux.

Personnellement, si je suis touchée par les nombreux thèmes entrecroisés dans ce beau récit, je ne peux pas le sélectionner pour le Prix. Je crois que les jeunes n'y trouveront que le côté obscur du camps. Ce serait déjà bien, si je ne craignais qu'ils se lassent ,car une bonne partie du texte implique de s'intéresser à la création artistique. Ce livre me parait pourtant très intéressant et essentiel. Il s'adresse, je le crois, à de jeunes adultes voir à des adultes tout simplement.

Un dernier mot : bravo ! La pièce de théâtre Le défit de Molière est superbe. Je me suis régalée. Le final du livre est magistral.
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« Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis »
Victor Steiner, célèbre dramaturge français et juif, se fait arrêter par des nazis et est envoyé dans un camp à Terezin en Tchécoslovaquie durant la seconde guerre mondiale.
Contre toute attente, un officier SS le reconnaît et lui demande de réaliser une pièce de théâtre. Elle devra être jouée devant la Croix Rouge internationale lors d'une de leur visite de contrôle. Derrière tout ça, une évasion se prépare, une opportunité à ne pas rater…
J'ai pris plaisir à la lecture de ce roman car j'apprécie cette période de l'Histoire ainsi que le théâtre. Il y a des moments émouvants, bouleversants et tristes, comme la mort ou le départ de certaines personnes, et l'histoire est réaliste par rapport à la façon de vivre des gens et des conditions de vie dans les camps. Elle est aussi mouvementée et très captivante ! Les personnages sont très attachants, avec l'amitié qui se lie entre Steiner et Léo, et j'ai appris beaucoup de choses sur la seconde guerre mondiale, sur le mode de vie des civils et des soldats. Ce livre m'a aussi fait beaucoup réfléchir et est plutôt facile à lire. Il y a un extrait que j'ai beaucoup aimé car il me rappelle un film et c'est le moment de l'histoire qui éclaire tout, le moment où l'on a compris le but du roman :
« -Mais quoi ? s'impatienta Waltz.
-Écrire et monter une pièce inédite ? En six mois ?
-Vous avez bien entendu. »
Ce roman est un bijou, que j'ai lu seulement en trois jours et que je conseille à tous ceux qui veulent une lecture qui sort de l'ordinaire !

Léna
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Majestueux , voici la description parfaite de ce roman.
Lever de rideau sur Terezin de Christophe Lambert raconte l'histoire d'un célèbre dramaturge juif , Victor Steiner qui va être arrêté et déporté . Lorsque les nazis découvrent son métier , on lui accordera "un traitement" spécial .
L'histoire se déroule en Thécolovaquie à Terezin dans un camp de nazis , dans une marée humaine n'ayant qu'un seul objectif ! retrouver la liberté .
A sa grande surprise un officier SS lui demande de créer une pièce de théatre qu'il devra interpréter lors d'une visite de contrôle de la Croix-Rouge Internationale à Praque , dans un grand théatre . Steiner est contre l'idée mais la résistance interne du camp va lui proposer de pouvoir faire évader des prisonniers...Ce n'est qu'un artiste mais il va devoir agir .
Je le trouve fascinant , spectaculaire car il mélange tant d'émotions , facile a lire et entrainant car il rend hommage à l'art en montrant création d'une pièce de théâtre , la liberté
de penser mais pas pouvoir s'exprimer surtout il prouve que l'amitié fais la force .
Il est constitué d'une histoire intrigante et de 5 actes écrit par le personnage principale comme une pièce de théâtre . Il raconte avant tout la vie d'un artiste juif en cette période de guerre .
Je vous le conseille vivement ;il est émouvant ,réaliste car a des moments sont inspirer de fait réelle , on a l'impression d'y être .
Il m'a émerveillé.

Mathilde
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« Lever de rideau sur Terezin » est un livre écrit par Christophe Lambert.
Il se passe pendant la seconde guerre mondiale dans un camp de concentration, véritable enfer sur terre.

Un dramaturge Français, du nom de Victor Steiner, a perdu sa femme quelque années auparavant et en reste très bouleversé. Pour lui écrire est vital, cela lui permet de ne pas baisser les bras.
Alors, quand il se fait déporter et que un officier SS nazi lui demande d'écrire une pièce de théâtre en cinq acte sur Molière et le roi soleil pour la venue d'une délégation, il ne trouve plus l'inspiration pour réaliser cette demande.
Jamais on ne lui commandé une pièce en lui imposant un thème et un délai, mais tout va changer quand il va apprendre que sa pièce permettra une action de résistance importante.
Le camp dans lequel Mr. Steiner va être envoyé se nomme Terezin, cette prison est réservé au privilégiés, à des personnages célèbres qui possèdent un certain prestige intellectuel dans leur société. Dès son arrivée il est confronté (et nous aussi) à l'horreur et à la cruauté des nazis en voyant mourir un camarade humoriste à cause d'une blague demandée mais mal acceptée par un commandant. Comme l'humoriste qu'il était il est entraîné par sa passion, faire rire, malheureusement c'est ce qui va lui causer sa mort.


Ce livre m'a beaucoup plu car c'est un sujet qui certes me passionne mais aussi car l'auteur arrive à raconter la monstruosité des camps, une grande tragédie que le monde a portée, avec tact et douceur, sans brusquerie.
L'auteur mélange espoir et désespoir, bonheur et malheur grâce à de multiples rebondissements inattendus, des péripéties et bien entendu, des amitiés naissantes entre les personnages principaux, entre Victor Steiner l'écrivain et
Léo, un petit garçon qui était destiné à une mors certaine et qui va être sauvé grâce à la prouesse d'une solidarité étonnante .
L'écrivain a tout su doser parfaitement : le chagrin, la peur, l'amitié, la confiance , l'espoir retrouvé ainsi que la libération tant espérée. Christophe Lambert a su montrer comment l'art de l'écriture peut dépasser une atmosphère tragique et si oppressante, qui d'abord est sans espoir de survie et qui se transforme ensuite en une haletante course vers la liberté, une rébellion et un appel au secours d'un groupe de prisonniers devenus soudés grâce au chemin périlleux qu'ils font ensemble.


L'histoire est touchante et bien écrite, c'est une lecture simple et rapide mais addictive, elle mêle fiction et réalité inspirées d'une tragédie et la triste réalité de notre Histoire, celle de la grande guerre. Elle est terrible et pleine de suspense. Christophe Lambert a réussi à mélanger des éléments différents et à mettre de l'art dans une des périodes les plus sombres de l'Histoire. Ces éléments sont géniaux mais complexes à insérer en un seul livre, c'est un livre poignant et la fin de l'ouvrage est exceptionnelle.
J'ai commencé cette lecture comme un roman comme les autres et je l'ai terminée tel un vrai coup de coeur. La fin m'a permis d'imaginer le dénouement de cette aventure comme je le souhaitais ainsi que chaque lecteur est invité à faire.
Grâce à la tournure totalement spectaculaire des événements à la fin desquels l'auteur ne met aucun point final, seulement une invitation à se créer soi même la fin que l'on désire pour clôturer l'histoire.
Nelli.
Commenter  J’apprécie          40
Débuté comme une bonne lecture, je termine le roman « Lever de rideau à Terezin » avec un véritable coup de coeur. Une nouvelle fois, de manière talentueuse et accrocheuse, l'auteur Christophe Lambert a su nous faire découvrir un point de l'Histoire de la Seconde guerre mondiale à travers la destinée de personnages de fiction très attachants.

Terezin… le nom de cette petite ville tchécoslovaque sonne de manière douce et mélodieuse aux oreilles lorsqu'on le prononce, pourtant il cache une réalité bien effrayante. C'est en 1943 que Victor Steiner, auteur et metteur en scène français à succès, est déporté à Terezin. Juif, il avait réussi jusqu'à présent à échapper aux persécutions nazies en se cachant à Paris mais son amour du théâtre lui fait oublier toute prudence. le voilà arrivé à présent dans ce ghetto un peu particulier destiné à regrouper les artistes et intellectuels juifs. Au côté de ses nouveaux amis d'infortune, il découvre les dures conditions de vie du camp : la faim, la promiscuité, la maladie… mais également la solidarité et l'amitié. le dramaturge a une nouvelle surprise lorsque l'Hauptsturmführer Waltz lui demande de monter une pièce de théâtre qui sera jouée lors de la visite de contrôle de la Croix Rouge. La Résistance tchécoslovaque, de son côté, compte bien mettre à profit cette occasion pour planifier une évasion. Au coeur d'une opération dangereuse, Victor Steiner va devoir jouer beaucoup plus que du théâtre.


C'est dans un rythme haletant que l'auteur nous entraîne à la suite de son personnage principal. Victor Steiner, veuf inconsolable qui a trouvé refuge dans son art de prédilection, va se révéler aux autres et à lui-même dans cette aventure à la fois dramatique et artistique. Les personnes qui l'entourent sont également attachantes et sympathiques, chacune subsistant comme elle peut aux conditions de vie terribles du camp. Car Terezin était bel et bien un camp de concentration malgré son décor de mascarade. A la fois lieu de transit, de décimation et de propagande, ce camp a vu passer entre ses murs plus de 140 000 juifs déportés. 33 000 y moururent du fait des conditions de vie extrêmement difficiles et 88 000 autres furent déportés vers Auschwitz-Birkenau.
De nombreux artistes célèbres sont passés par Terezin où beaucoup trouvèrent la mort, notamment le poète français Robert Desnos.

Christophe Lambert, de manière très habile, mêle personnages de fiction et véritables figures historiques comme le commandant Rahm ou encore le jeune Petr Ginz, rédacteur en chef du journal clandestin du camp, Vedem. Des épisodes et anecdotes véridiques sont également relatés dans le roman, notamment l'opération de propagande menée par les nazis à l'occasion de la visite du Comité International de la Croix Rouge : travaux d'embellissement de la forteresse, prisonniers « figurants » habillés et maquillés pour la visite, square à musique, jouets distribués aux enfants. Les personnes malades ou vraiment trop faibles étaient quant à elles cachées dans les greniers et les sous-sols… Cette scène semble tellement irréaliste et incongrue que l'on peine à penser que les personnalités de la Croix-Rouge y aient cru. Ou bien ont-elles fait semblant.

J'ai donc pour ma part trouvé ce roman passionnant : histoire émouvante, personnages forts, intérêt historique mais aussi réflexion sur la création artistique. Christophe Lambert, après « Swing à Berlin », nous révèle une nouvelle fois tout son talent de romancier, sachant mêler la fiction et l'Histoire avec brio, le tout de manière très captivante. Bravo.
Commenter  J’apprécie          90


critiques presse (1)
Ricochet
03 février 2016
Le sujet du roman est tout autant celui de la guerre et l'extermination des Juifs que celui du processus de création littéraire.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
Poussant toujours son petit chariot, dont une roue grinçait de manière horripilante, Moese fit visiter les différentes sections à son invité : la bibliothèque technique, la bibliothèque hébraïque, la bibliothèque de médecine et, enfin, celle pour la jeunesse. Une salle de lecture comprenant une cinquantaine de places était en cours d'aménagement.
Moese fit halte devant un petit texte en allemand encadré sous verre et affiché au mur.
— La lecture est très importante pour les hommes et les femmes de Terezín, dit-il, et pour une fois, son sourire ironique avait disparu. Sans doute beaucoup plus importante que pour les gens de l'extérieur, vous comprenez ?
— Je pense, oui.
Steiner pointa du doigt le texte encadré :
— Qu'est-ce que c'est ?
— Un poème d'Otto Bernstein. Il l'a dédié au directeur Utitz.
Steiner lut le texte en silence :

Notre séjour est loin de tout
ce qui donnait autrefois le goût de la vie.
Toi seul peux nous ramener en arrière,
par certaines lectures
qui, comme un rayon du monde d'avant,
viennent pour nous éclairer les ténèbres d'aujourd'hui.

Le dramaturge médita quelques secondes avant de lâcher, la gorge serrée :
— C'est très beau.
— Herr Bernstein est mort ici, l'année dernière. Comme tant d'autres...
Commenter  J’apprécie          30
- vous êtes nés à une mauvaise époque, monsieur Steiner,. Vous et beaucoup de vos semblables faites les frais de choses qui vous dépassent. Oui, nous arrêtons, oui, nous déportons et, oui, vos conditions de vie sont difficiles... Les Soviétiques ont un proverbes pour ça : "On ne coupe pas un arbre sans faire voler des copeaux !"
Commenter  J’apprécie          110
A cette heure avancée de la soirée, Paris offrait le spectacle d'une cité sombre et déserte. Électricité rationnée. Couvre-feu. La Ville Lumière se transformait en ville fantôme.
Commenter  J’apprécie          140
A ses yeux, rien ne pouvait remplacer cette farandole d'émotions. Les planches rendaient la vie plus belle, plus intense...
Commenter  J’apprécie          200
« (…) Léo remarqua :

– Nous préparons une pièce de théâtre, et le camp tout entier se transforme en scène de théâtre : une ville en toc, avec ses façades et ses vitrines bidons ! » (p. 226)

« (…) une joie illumina le visage du bibliothécaire :

– Vous voyez ? Le Mal ne triomphera pas, au bout du compte.

– Ca, je veux bien le croire. Mais combien serons-nous à voir la fin du cauchemar ? » (p. 257)
Commenter  J’apprécie          50

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