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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
C'est une biographie romancée mais c'est aussi un roman d'aventure autant qu'un grand roman d'amours (au pluriel), un road trip autour du monde, un peu de guerre de sécession, une épopée vers le Far West, des amitiés, des haines, c'est la compagne, la muse, l'amie, l'amante, le grand amour de Robert Louis Stevenson de 1876 à 1894 date du décès de ce dernier. C'est à peine plus d'un mètre cinquante d'énergie, une force hors du commun. Fanny van de Grift, Osbourne, Stevenson, est aussi Jim Hawkins, le docteur Livesey, celle qui peuple les pensées De Robert pendant son périple dans les Cévennes ...
C'est aussi l'oeuvre d'Alexandra Lapierre, un écriture vive, nerveuse, presque sans temps morts car même les moments d'attente sont trépidants.
Le plus simple, c'est de lire se livre dont il est difficile de s'arracher.
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Je dois d'abord avouer que si l'épouse de Robert Louis Stevenson ne portait pas le même prénom que moi, je ne me serais certainement pas plongée dans sa biographie romancée en 663 pages. Mais je suis bien contente d'avoir eu cette curiosité narcissique, car j'ai été littéralement fascinée par la vie de cette femme.

En effet, et Alexandra Lapierre nous le fait parfaitement ressentir, celle Fanny-là, elle a...
"Ce tout petit supplément d'âme
Cet indéfinissable charme
Cette petite flamme"

Un véritable sphinx, qui aura été pionnière dans l'Ouest américain, apprentie peintre à Paris, vivant tour à tour dans le dénuement le plus total et l'opulence. Elle sauvera la vie de Stevenson, très malade, mais pas celle de son tout jeune fils, naviguera sur un voilier par amour, puis s'installera à Samoa, cultivant le cacao et s'immisçant dans la politique locale (en faveur des Samoans)...

Il ne me reste plus qu'à explorer l'autre face de la médaille, à savoir Monsieur R.L.S., dont je n'avais lu jusqu'à présent que son Voyage dans les Cévennes avec un âne (qui était une ânesse, et lui rappelait, paraît-il, sa future femme, si libre et têtue).
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Une façon d'approcher un personnage célèbre consiste à faire la connaissance de ceux qui ont partagé sa vie. C'est ce que nous propose Alexandra Lapierre avec cette biographie romancée de la femme de l'auteur de L'île au trésor : Fanny Stevenson. Un ouvrage particulièrement fouillé et documenté. Il faut dire que la correspondance entretenue par les époux Stevenson avec leurs familles respectives et leur entourage, baignant souvent dans les milieux artistique et littéraire, a été particulièrement abondante.

Alexandra Lapierre en tire un ouvrage absolument captivant sur ce que fut la vie de cette femme hors du commun. Elle voua une dévotion passionnée à l'égard de Robert Louis Stevenson. Elle a été tout sauf une pâle figurante dans la vie de celui qu'elle avait épousé après avoir arraché le divorce à son premier mari, ce qui dans l'Amérique puritaine du 19ème siècle était déjà une prouesse en soi. Fanny Stevenson a véritablement sacrifié sa vie à celui envers qui elle nourrissait un amour démesuré, au point de se rendre jalouse de sa propre fille lorsque cette dernière empiétait sur le rôle de première lectrice des oeuvres de Stevenson.

La posture favorite de Fanny Stevenson était de se ranger du côté du plus faible. Épouser Robert Louis Stevenson restait dans cette droite ligne si l'on considère sa santé particulièrement fragile. Au point que cet aspect a commandé toute leur vie. Il leur a fait parcourir le monde à la recherche d'un climat favorable à l'apaisement des hémorragies pulmonaires dont souffrait cet homme. Optimiste de nature, il ne s'en plaignait pourtant jamais.

Stevenson terminera sa vie et sera enterré aux îles Samoa, au sommet du mont Vaea. Fanny qui n'avait émis la moindre objection à s'isoler au milieu du Pacifique, quand c'était pour son mieux aller, l'y rejoindra 20 ans plus tard. Ils avaient tous deux gagné la vénération des populations autochtones en soutenant leur combat contre la colonisation.

On ne lirait que trois pages de cette passionnante biographie romancée fort volumineuse, ce serait la lettre que Fanny Stevenson a adressée à celui qui était un de ses points d'ancrage, l'avocat Rearden, pour lui apprendre la mort de son fils, le petit Hervey (page 181 - éditions Pocket). Ce texte, à lui seul, fait comprendre combien cette femme ne vivait que pour les autres, pour les plus faibles et son exceptionnelle dignité dans le chagrin.

La vie de Fanny Stevenson a été particulièrement riche en aventures et en amour dédié aux autres. Elle est tout sauf ennuyeuse au lecteur. Alexandra Lapierre sait nous faire admirer et aimer ce personnage hors du commun, le réhabiliter aussi, même si c'est par solidarité féminine, quand d'aucuns ont pu le dénigrer. Dans ce couple singulier qu'ils ont formé tous deux, tirant souvent le diable par la queue, elle a vécu, tel que le sous-titre l'auteur, entre passion et liberté.

Magnifique ouvrage.
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Fanny STEVENSON, c'est d'abord une grande fresque historique qui retrace avec exactitude des univers aujourd'hui disparus : des mines d'or du Nevada aux galeries de peinture impressionnistes, des salons londoniens aux îles du Pacifique.
Cette biographie d'une femme qui a vécu cent vies, nous brosse dans une prose superbe, à la fois l'histoire d'une héroïne romantique et celle d’un Pygmalion femme.
Voici donc un livre qui, vous l'aurez compris, pour le prix d'un en contient dix.

Elle a onze ans de plus que lui, elle est pauvre, déjà mariée et mère de deux enfants avec qui elle est fusionnelle, il est totalement inconnu, déshérité et très malade. Pourtant, une incroyable alchimie prendra vie entre ces deux êtres uniques, et leur symbiose se réalisera non seulement dans l'expression artistique, mais également dans l'Aventure avec un grand A. Avec cet homme elle partagera tout, le soutiendra, et le devancera même parfois.
Sa passion pour le travail de Louis, sa dévotion à la santé fragile de Louis les mèneront d'un continent à l'autre, à la découverte d'un autre peuple.

Cette longue (mais jamais ennuyante) saga, qui nous parle de passions, des arts, d'amitié mais aussi d'amours filial et conjugal commence en 1864 pour se terminer vers 1915.

J'ai adoré (ici) le style d'Alexandra LAPIERRE qui nous offre là les portraits d'une audacieuse, volontaire et ingénieuse et d'un homme de nature optimiste et profondément humaniste, qu'on ne peut qu'aimer. Tout au long du livre, elle cite les propres écrits des antagonistes pour donner de la puissance à son récit, car pour peindre cet amour unique, l'auteure s'est appuyée sur des autobiographies, sur des récits d'époque et de très nombreux témoignages, qu'elle cite en fin d'ouvrage.

En dépit de la pauvreté et de la maladie, au-delà des distances et du temps qui séparent, ce livre c'est donc l'histoire d'une œuvre littéraire mais aussi de la VIE telle qu'on devrait avoir le courage de la vivre, en tant que femme, parfois.


Lien : http://justelire.fr/fanny-st..
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Par quelle femme commencer... Fanny Stevenson, cette amoureuse dévouée, cette peintre passionnée et aventurière dans l'âme ou par Alexandra Lapierre, cette biographe talentueuse, que j'ai pu découvrir déjà dans Moura.

Commençant par Fanny : être la muse d'un écrivain aussi célèbre que Stevenson ne laissait pas présager que quelqu'un s'intéresserait à sa vie mais derrière chaque grand homme, il y a une grande femme, dit-on.
Fanny fait partie de celle-là, une grande femme, cultivée, passionnée, intelligente, artiste, aventurière et entière.

Dès son 1er mariage où elle suivra les pas de son mari auprès des chercheurs d'or, ou elle tentera de s'imposer comme peintre malgré sa condition de femme et déjà son âge avancé, puis son combat pour son Stevenson et ses problèmes de santé.
Sa vie au coté de Stevenson est tout aussi passionnante que sa 1ère vie dans l'ouest américain. Ils parcourront le monde, de San Francisco, en passant par l'Australie, pour finir dans les îles Samoa.

C'est donc en toute logique qu'Alexandra Lapierre a eu un coup de foudre pour le destin de cette femme. C'est aussi avec passion qu'elle s'est documentée pendant plus de 5 ans, épluchant toutes les correspondances de la famille Stevenson et van de Grift. Elle raconte avec sensibilité et passion la femme de cette femme livre et passionnée du XIXeme siècle.

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Chaque vie n'est-elle pas un roman ? C'est l'impression donnée par cette biographie très romancée et tellement vivante, de Fanny, personnalité originale du 19eme siècle. Cette biographie romancée illustre parfaitement la vie de la compagne de Stevenson Robert Louis , écrivain un peu négligé ou relégué au rayon livres d'aventures pour adolescents. Femme américaine, décédée à 73 ans, elle a partagé la vie de RLS durant 15 années. le couple a vécu sur les iles Samoa et était actif dans le soutien à la cause indigène. Ils se sont d'abord rencontrés à Grez, lieu où se retrouvaient nombreux artistes peintres et autres. Ce qui a donné l'école de GREZ- SUR-LOING, très belle école proche de Barbizon. Fanny avait alors 40 ans, elle était mariée, avait deux enfants, et avait déjà derrière elle un long passé de pionnière et d'aventurière. Cette biographie a été très travaillée par son auteure, qui s'est appuyée sur l'étude de nombreux textes, livres, articles, lettres, on suit la vie des pionniers américains, des chercheurs d'or, on découvre les écoles de peinture en pleine effervescence dans la région parisienne, on accompagne notre héroïne lors de ces longs voyages à travers les Etats-Unis d'est en Ouest, puis dans le Pacifique, à la découverte de la Polynésie, durant deux années. La démarche est originale dans le sens où on entrevoit la vie d'un écrivain connu, par le biais de la vie de son épouse, de plus elle donne l'envie de lire les livres de Stevenson.
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C'est toujours un bon moment une lecture d'Alexandra Lapierre.
Mon livre préféré restera le fils du rebelle mais j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir "Fanny Stevenson". J'avoue qu'au départ je n'avais pas réalisé qu'il s'agissait de l'épouse de Robert Louis Stevenson, je m'attendais à la vie d'une femme en fait.
Mais j'ai apprécié de découvrir les périples de ce couple passionné. J'ai meme retenu ma respiration à certains moments et versé quelques larmes à d'autres !
Certains passages sont un peu plus lent, rendus plus lourds par les descriptions mais l'histoire est passionnante.
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Qui prétend connaître l'oeuvre de Robert Louis Stevenson sans connaître Fanny Stevenson devra revoir sa copie ou bien se plonger immédiatement dans cette biographie.
Quelles aventures, quelles passions, quelles éblouissantes et flamboyantes folies. Rien ne fut facile, mais tout fut total.
Dans l'amour jusqu'à la mort, ils sont indissociables.
De l'Écosse, Paris, Londres, San Francisco, de la ruée vers l'or à Grez sur Loing, New York, Anvers, La Californie, Edimbourg.... jusqu'aux îles du Pacifique, Samoa ! Nous suivons les pas, les mots, de Fanny, nous suivons leurs pas , leurs mots, leurs joies, leurs colères, leurs révoltes jusqu'à au sommet du Mont Vaea , là où pour l'éternité ils reposent. Inséparables. Magnifiques.

Astrid Shriqui Garain
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Alexandra Lapierre nous invite à un grand et beau voyage dans sa biographie romancée de l'épouse de Robert Louis Stevenson.

Elle dresse le portrait d'une femme passionnante et passionnée, mais également celui d'une épouse et d'une mère adorées. Fanny est une femme courageuse, intellectuellement curieuse, aventureuse, libre et indépendante, elle a vécu plusieurs vies, c'est impressionnant !

Une vie exaltante faite de voyages (Ouest américain, San Francisco, Paris, îles Samoa), d'aventures, de rencontres, de curiosité intellectuelle, c'est le genre de lecture qui fait du bien. Foisonnant et admirablement raconté, ce roman laisse des images fortes dans la tête et dans le coeur.
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Un roman passionnant, une vie passionnante.
Alexandra Lapierre nous fait parcourir le XIXème siècle en compagnie de Fanny Vandergrift puis Osbourne et enfin Stevenson. Avec Fanny on découvre la ruée vers l'or qu'elle vit avec son premier mari Sam Obsourne, coureur de jupons et dépensier. Il va lui faire vivre un vrai cauchemar et qui la poussera à partir en France avec ses enfants sous le bras pour enfin vivre sa passion pleinement, l'art et plus précisément la peinture.
Là bas, dans une auberge dans le sud de la France elle rencontrera des artistes et notamment un certain Robert Louis Stevenson, l'amour de sa vie. Ils ne vont plus se quitter jusqu'à la mort de l'écrivain.
Durant toutes ses années Fanny qui ne vivra que pour Robert et pour soigner sa santé fragile, ils vont parcourir le monde, de San Francisco, d'Edimbourg en passant par l'Australie, pour finir dans les îles Samoa.
Je l'ai parfois trouvé excessive dans son amour et Robert Louis Stevenson ingrat envers Fanny qui fait tout pour lui et pour son bonheur. Mais c'est une belle histoire d'amour, une des plus belles que j'ai lu.
Il ne faut pas oublier un autre personnage important, Belle, la fille de Fanny, qui vivait dans l'ombre de sa mère, elles se ressemblaient énormément et ont eu un destin très proche.
Fanny Stevenson était une femme qui voulait vivre une vie pleine de liberté et de passion et en fermant ce livre je me dis qu'elle a réussit!
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