Premiers dessins, on dirait un carnet de croquis, de prises de notes, un trait pris sur le vif, deux coups de crayons pour un chien affalé sur le sol, c'est expressif, les postures du chien sont justes, bien observées… le titre fait penser aux écrits anciens, Rabelais, Montaigne, qui commençait leurs chapitres par la préposition “de”, pour dire “au sujet de”... Ce petit livre n'est qu'un suite de croquis, vite lus, pas de mots, juste un chien pas très glamour, même carrément crado, fainéant, irascible, plutôt laid, et quelques congénères tout aussi peu reluisants... le titre n'est là que pour appuyer cet aspect, comme pour dire que Dieu, s'il existait, n'aurait jamais pu se permettre une si pathétique création. le décalage entre le titre et les dessins, entre la lourdeur du récit et la légèreté du trait, est drôle, cynique. C'est un style humour que j'apprécie, où la lourdeur et le trivial se télescopent à la subtilité et à la finesse. Et on sent malgré tout, par cette observation minutieuse, une certaine tendresse pour son chien, bien qu'il soit moche, crade et con.
Commenter  J’apprécie         70
Lu au détour d'une étagère ; enfin, lu... : le protagoniste n'est pas bien bavard. Forcément, c'est un chien ! Au comportement ô combien fidèle au genre Canis, avec - comme beaucoup l'ont dit - un dessin très expressif.
Sourires faciles. Se dévore d'une lampée comme une gamelle de croquettes.
Commenter  J’apprécie         30
Le bulleur présente La route