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sur 1851 notes
Le combat ordinaire c'est tout d'abord d'histoire d'un gars ordinaire. Il ne sait pas ce qu'il veut, ni où il va mais il avance quand même.

Marco fait un premier choix décisif : arrêter de voir son psy. Puis il passe voir son frère, Georges, qui lui a réussit professionnellement et affectueusement. Il partage sa détresse de photographe de guerre et souhaite un nouveau départ.

Après discussion avec son frère, il décide d'aller voir ses parents qu'il n'a pas vu depuis très longtemps. Son père avait la guerre d'Algérie, mais ce dernier ne souhaite pas lui en parler. Maintenant, il n'a pas plus qu'une seule envie de rentrer chez lui au calme, dans sa maison perdue dans la campagne, avec son chat. Assez vite apparaît la solitude et les crises d'angoisse. Les balades dans la forêt et la reprise de l'appareil photo le libère. Surtout après rencontré un petit papi tout tranquille et surtout une très charmante vétérinaire. L'amour va toquer à la porte de son coeur, mais voilà cela implique des changements. Est-il prêt pour cela? Est-il prêt à entendre l'histoire de son père?

Une belle aventure livresque à la découverte d'un homme auquel je me suis vite attachée et parfois identifiée. Une seule envie après avoir fermé le livre : lire la suite.
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De Manu Larcenet, je ne connaissais que "Le retour à la terre" que j'avais trouvé très drôle mais dont je viens de découvrir que Larcenet n'était pas l'unique auteur... Dans "Le combat ordinaire", on trouve déjà un personnage paumé, propriétaire d'un chat caractériel. le héros de l'histoire, que nous appellerons Georges, est un photographe grand reporter écoeuré par son métier et qui n'a plus envie de photographier. Il erre donc dans la campagne, en compagnie de son chat Adolf (il est vraiment très caractériel...). Georges sort d'une psychothérapie qui lui a surtout permis de mettre un nom sur ces névroses mais pas tellement de s'en débarrasser. Sa rencontre avec une jeune femme, Emilie, l'oblige à se remettre en question.
Comme dans "Le retour à la terre", j'ai beaucoup aimé le mélange doux-amer de profondeur psychologique et d'humour de cette bande dessinée. J'ai passé un vrai bon moment et je n'ai qu'une hâte : lire la suite !
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C'est une histoire qui parle de détresse, de peurs, de la mocheté de la vie et des hommes, mais aussi du bonheur, de l'amour, de la famille (dans toute sa complexité). Sur le temps qui passe pour le meilleur comme pour le pire.
Et le dessin de Manu Larcenet exprime tout cela à merveille. On se projette sans peine dans ses planches, tant les personnages sont expressifs, que ce soit dans la joie, dans la tristesse, dans le doute, la colère ou la peur. Les crises d'angoisse de Marco sont terribles, on ressent parfaitement la violence de ces moments.

Le combat ordinaire, c'est une BD sublime. C'est drôle, tendre, violent, triste. C'est réaliste et totalement universel. Simple et compliqué à la fois, c'est tout bonnement la vie, disséquée par le trait précis et attendrissant de Manu Larcenet. Mélancolique, humaine, légère et grave… voilà une BD pas si ordinaire.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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"Chef d'oeuvre" (deux fois) "grande claque" (deux fois), "magistralement ", "miraculeusement": termes extraits de la présentation éditeur. Autant dire qu'ici les tièdes seront vomis.. Je voudrais pourtant être modérée dans mon jugement, d'abord parce que je ne suis pas bédéphile, même si je suis capable d'acheter toute une série parce que j'ai adoré, même si je peux tomber amoureuse d'un petit fanzine, ou si j'ai été touchée par la grâce d'un manga.
Ici rien de tel ne se produit. Ni à la deuxième, puis troisième lecture. La première, je l'ai oubliée. Sensation de fadeur , interrogation. Mais qu'est-ce qu'il y a dans cette bande dessinée que je n'ai pas vu ni compris?Mystère de la subjectivité.Au passage, j'ai détesté le personnage, ennuyeux et falot. Désolée.Précision utile peut-être: je n'ai lu que le premier tome, ne possédant que celui-ci.
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Marco est l'exemple même de l'ado trentenaire névrosé, celui qui veut conserver le plus longtemps possible une impression de contrôle sur sa vie, sa liberté et son indépendance. C'est l'histoire d'un mec normal, angoissé par les responsabilités, par la routine et par l'engagement. C'est l'histoire d'une fuite pour mieux se retrouver. le combat ordinaire, c'est l'histoire de la vie, tout simplement. On a tous un peu de Marco en soi, et c'est ce qui fait tout le charme de la bd, une histoire simple, dans un style simple mais plein de finesse et de beauté.
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Un très joli album qui décrit la difficulté d'être et d'avancer quand on vit dans un monde peuplé de questions. Marco quitte sa vie parisienne de photographe grand reporter pour aller vivre à la campagne. Il quitte aussi son psy pensant aller mieux après 8 ans de psychanalyse. Avec son chat, son appareil photo, dans une maison froide entourée de bois, il essaye de retrouver le goût du cliché et réapprend à voir l'ordinaire, le banal. La jolie vétérinaire, Emilie, le voisin chasseur hargneux, le papi qu'il croise à l'air inoffensif, son frère et sa belle soeur, ses parents vieillissant au bord de l'océan... des vies entrecroisées à l'aube des années 2000 sur fond de crise économique, sociale et existentielle.
Bel album qui donne à réfléchir sur ce qui forme une vie.
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Là, cinq minutes de stupeur après avoir refermé la BD, je me demande comment j'ai pu vivre aussi longtemps sans lire Larcenet.

Ce n'est pas très original, mais j'ai été cueilli par ce livre, sans même m'en rendre compte, sans même m'y attendre. A l'insu de mon plein gré, pourrais-je dire.

On démarre en mode mineur. Un dessin un peu étrange, comme s'il n'était pas fini. Comme s'il était malhabile. Crayonné rapidement. Brouillonnement.

Une histoire qui se cherche un peu. Un photographe qui a un gros coup de mou. Une lassitude. Mais dont les rapports avec ses parents sont étranges, incomplets. Comme les rapports qu'il entretient avec les autres. Avec les femmes. Et son père qui a fait l'Algérie. Et cette vétérinaire, jolie et célibataire, patiente mais déterminée. Et les longues années de psychanalyse pour en arriver là. Et Adolf, le chat, méchant comme une teigne. Et le Pen au second tour des élections présidentielles face à Chirac.

Larcenet dresse un portrait humain de la société. En douceur d'abord, puis il assène de sérieux coups de boutoir à notre quotidien tiède et mou. Essentiel. Incontournable.
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Un personnage très sympathique, le lecteur ne peut que s'en sentir proche même s'il ne fume pas des pétards. Qu'est-ce que je ris des soirées improvisées par les deux frères.

Des thèmes d'actualité abordés avec simplicité, sans complexe et honnêteté sont l'atout majeur de ce premier tome. D'ailleurs, le titre de la collection est vraiment en adéquation avec le contenu de l'album.

Pour ma part, j'a beaucoup aimé les dessins qui mettent bien en évidence la finesse des expressions. Graphisme et narrations sont au rendez-vous. Je vais attaquer le deuxième tome avec curiosité.

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Le titre de cette série en résume parfaitement bien le contenu, tout du moins pour ce premier tome.
Le combat ordinaire présente à son lecteur le récit d'un jeune homme à l'âge où, indépendant financièrement, il peut choisir son propre mode de vie, et encore détaché de toute attache familiale ou professionnelle, il peut en changer à tout moment. Cette situation paraît idéale ; en réalité, elle est plutôt anxiogène. Difficile de savoir ce que l'on désire vraiment, difficile de s'engager, de prendre des décisions qui auront une influence considérable sur tout le reste de l'existence…
C'est à ce « combat » que Manu Larcenet convie son lecteur. « Ordinaire », chacun peut s'y reconnaître ; « Ordinaire », il ne nécessite pas de traitement emphatique.

Dans le premier tome de cette série, nous faisons connaissance avec le soldat de ce « combat » et avec ses proches : un frère avec qui il s'entend très bien, des parents avec qui il semble s'être réconcilié depuis peu, grâce à des séances régulières chez son psy, un chat nommé Adolf (parce qu'il est très méchant), un voisin fou passionné de chasse, un voisin philosophe qui aime pêcher et cueillir des mûres, et une vétérinaire qui prendra une place croissante dans sa vie.


Si le dessin, un peu monotone et franchement banal, ne suscite pas mon enthousiasme, j'ai été séduite par le ton simple mais profond des propos des personnages. Manu Larcenet dresse des portraits d'une grande humanité, faisant surgir et s'alterner les défauts et les qualités de chacun sans que cela ne sonne faux à aucun moment. Et tout commentaire de cet album ne serait pas complet s'il n'évoquait pas l'humour présent dans chacune de ses pages.

Avec une grande modestie qui fait honneur à son talent, Manu Larcenet a su lancer le premier tome d'une série qui s'avère très prometteuse…

Lien : http://colimasson.over-blog...
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Manu Larcenet est complètement ouf'. Vous savez, j'ai dû lire les trois tomes du Combat ordinaire au CDI de mon lycée, en en lisant quelques pages à chaque pause entre les cours. J'ai rougi, j'ai pâli, j'ai rêvé, j'ai pleuré...C'est d'autant plus fou que ce combat ordinaire m'a libéré de mon quotidien. La vie la plus triste, Larcenet nous la rend belle et violente. Voilà le véritable artiste : celui qui transmute l'ordinaire en oeuvre d'art, tu m'as donné ta boue, j'en ai fait de l'or. Chapeau bas pour cette oeuvre dont le quatrième tome est sorti récemment et que je lirais tout doucement, pour ne pas diminuer le plaisir.
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