Le Combat ordinaire, Tome 1

1- le Combat ordinaire
Avec beaucoup de finesse et un soupçon de mélancolie, Larcenet raconte l'histoire d'un photographe en plein doute, un peu comme lui d'ailleurs. Les cases en noir et blanc qui ponctuent l'histoire nous montre la poursuite de son travail, plus tourné vers son quotidien. On suit les séances de psychanalyses, comment il avance parfois à reculons dans sa relation amoureuse... Des éléments autobiographiques apparaissent dans cette série : la mort de son père, et comment il devient lui-même papa, toutes ces choses de la vie sont abordées avec justesse, il fait passer beaucoup d'émotions sans jamais forcer son trait (l'oeil qui se vide ou zigzague pour suggérer une montée de larmes), et on éclate souvent de rire, par exemple quand son amie vétérinaire le titille en le poussant à sortir de ses rails.

J'ai été séduite par:

Le personnage de Marco qui pourrait ressembler à n'importe lequel d'entre nous (enfin à quelques détails près), à se poser des questions sur sa vie, son avenir avec ses envies, ses craintes, sa souffrance. Il est assez attachant.

L'écriture. le ton est juste, on est ni dans l'émotion ni tenu à distance, c'est juste comme il faut. J'aime beaucoup le passage où le personnage explique ses crises d'angoisse.

Le scénario qui paraît un peu flou au départ mais nous emmène quand même quelque part.

J'ai été déçue par:

La manière dont sont représentés les personnages. Marco a vraiment un gros nez mais le chat est à mon goût, très mignon. J'ai l'impression que les graphismes sont secondaires mais les couleurs, sont agréables.

Dans l'ensemble j'ai passé un très bon moment.
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Sous des allures goguenardes, Marco "anti-héros", campé dans un dessin expressif et essentialiste aux coloris de B.D. pour la jeunesse, révèle un personnage au prise avec des difficultés existentialistes, qui sommes toute sont aussi les nôtres !
Touchant, dans son rapport aux autres, un chat très crispé, qui fini tragiquement sous la gâchette d'un irascible personnage au sentiment de propriété exacerbé (et je confirme leur existence !), des parents avec qui il a des relations affectueuses et pleines de malentendus générationnels, une douce amie, dont il fini par comprendre le précieux de ce qu'elle lui offre, j'ai apprécié en connaisseur, sa définition de la photo.
Si les exutoires à ses angoisses névrotiques sont discutables, son débat pathétique avec une vie qui ne correspond pas vraiment dans ses contacts humains d'avec ses désirs, la réalité est brute de forme, nous ne pouvons qu'avoir un sentiment sympathie en vers lui.
Je conclurais tout comme lui, retrouvant sa tendre amie, " tout est mieux avec toi que sans ..." !
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C'est l'histoire d'un photographe fatigué, d'une fille patiente, d'horreurs banales et d'un chat pénible...
C'est ainsi qu'est présenté l'album sur le 4ème de couverture. Et pourtant, sous ce résumé bien succinct se cache un récit bien plus complexe qu'il ne veut bien le faire croire.

Le combat ordinaire, ça veut dire quoi, déjà ?
Peut-être la lutte que mène Marco contre son quotidien, contre lui-même.
Car le héros de cette histoire souffre de crises d'angoisse et bien qu'étant depuis plusieurs années suivi par un psychologue, cela ne lui passe pas. Pourtant, un jour il décide de tout plaquer : son psy, son boulot...
Ce n'est pas la première fois qu'il agit ainsi. Autrefois il avait quitté sa ville, sa famille et ses amis. Cette fois il renoue un peu avec elle et rend visite à ses vieux démons.

La suite à lire sur BenDis...
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C'est l'histoire...ou plutôt ce n'est pas une histoire. C'est avant tout le quotidien d'un homme qui se bat contre sa névrose en tâchant d'avancer tant bien que mal dans la vie.
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Une histoire très attachante, je me suis senti très proche de ce Marco, un personnage sympathique (ouf !). de ses relations avec ses parents, avec son psy, avec les gens qu'il croise. de ses difficultés à devenir un adulte, et à s'engager (ce qu'il arrive cependant à faire à la fin).
Vivement la lecture des autres tomes !

A travers l'histoire de Marco, Manu Larcenet nous offre une leçon de vie.
Il nous parle de la vie quotidienne qui nous fait mûrir, grandir petit à petit.
Une vie qui n'est pas toujours tendre, pas toujours horrible non plus, bref une vie ordinaire : des moments de joies, des moments moins drôles, des moments empreints de motivation et d'autres de désillusion.
A lire et à relire.

Marco est un jeune photographe fatigué, il décide d'arrêter plusieurs années de psychanalyse sans résultats et il ne trouve plus aucune motivation pour son métier de photographe de presse. Il se cherche et prends le temps de retrouver l'envie. Au cours de ses balades, il rencontre un vieux monsieur bien sage et philosophe, qui est -il ? Il rencontre également l'amour mais l'engagement n'est pas chose facile pour lui...
Un premier tome qui me donne envie de lire la suite, une bd drôle et sensible et qui pose de vraies questions philosophiques.

[Le combat ordinaire T1] Manu Larcenet, avec le Combat Ordinaire, crée une bande dessinée magnifique, qui mêle l'humour, la sensibilité, l'émotion. Il y ajoute des aspects politiques, sociologiques très intéressants.
L'histoire de départ est celle de Marco, un jeune photographe, ancien parisien, qui habite désormais à la campagne. Il partage sa vie entre ses reportages, son chat agressif Adolf, son psychanalyste parisien, son frère banlieusard, et ses parents au bord de la mer..

Le titre de cette bande dessinée explique assez bien le graphisme simpliste (car beaucoup d'entre nous pourrait faire tout aussi bien sans être des professionnels). C'était sans compter sur le texte car lui non plus n'est pas grandiose. Bref pas grand chose à dire sur cette bd somme toute "Ordinaire". J'ai du mal à comprendre comme elle a pu gagner (avec quoi je cherche encore!) le Prix du meilleur album à Angoulême en 2004 !!!
Je zappe !!!
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