Millenium, Tome 3 : La reine dans le palais des courants d'air

La reine dans le palais des courants d'air est le troisième et dernier roman du cycle Millénium de Stieg Larrson. Il est différent de la fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une boîte d'allumettes. Il est bien meilleur aussi. Toutefois, il ne parvient pas à recréer l'ambiance si particulière des Hommes qui n'aimaient pas les femmes. D'ailleurs, il n'est plus question de paysages enneigés. le rythme est soutenu sans laisser le lecteur haletant.
Lisbeth Salander est au coeur de ce roman et ce du début à la fin. Ces deux étapes clés paraissent pour le moins exagérées et caricaturales. La critique est peut-être gratuite, il n'empêche que le dénouement-point de départ ne fait pas l'effort d'être un minimum crédible (où l'art d'accrocher le lecteur tombe dans des bas-fonds insondables) et les deux confrontations finales sont franchement convenues (la palme revient à Ronal Niedermann).
Malgré ces paroxysmes de déception, l'ouvrage est agréable à lire. L'écrivain tente une approche journalistique et s'en prend allègrement à une hypothétique branche secrète (la section d'analyse spéciale) de la police de l'Etat suédois (La Säpo). Quelques pseudos-mises-en-garde-sur-des-thèmes-sulfureux-touchant-à-l-Etat sont abordés et serviront de fil rouge. Il s'agit du versant politique de la trame tissée dans le tome premier. L'ouvrage demande cependant beaucoup de patience, car l'auteur se perd dans certain détails. L'ensemble est plaisant, en particulier les focus sur le passé immédiat de la Suède.

Au final, si la lecture du cycle Millénium fut agréable (mais un poil trop longue) et si de nombreux personnages furent attachants, elle ne m'a pas scotché et ce en dépit de son carton éditorial.
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Troisième tome des aventures de Lisbeth Salander. Je vous avoue que ce n'est pas mon préféré. Pourtant j'en attendais beaucoup! de là à dire que ce n'était pas bien il y a un grand pas mais je suis déçue! L'auteur nous a habitués à un rythme effrené, des révélations à la pelle, des oh et des aaah de surprises....et bien là pour moi, presque rien de tout ça...le mystère n'a pas été au rendez-vous et je me suis même surprise à attendre avec impatience que ça se termine. Je sais que l'auteur aime que son récit soit foisonnant de détails et d'explications mais là il y en avait beaucoup trop...je ne compte pas le nombre de fois où je me suis perdue dans le récit. C'est vraiment dommage mais une fois de plus ça ne m'arrêtera pas! Je vais laisser une chance au tome suivant qui est déjà dans ma PAL même si, malheureusement, ce ne sera pas la plume habituelle mais celle de l'auteur qui a repris le flambeau... A suivre...

Voilà c'est fini… La trilogie se termine avec ma mort de l'auteur, nous ne pouvons éviter d'y penser. J'ai apprécié de connaitre la suite du tome 2 qui m'avait laissé sur ma faim. Une bonne partie du début du livre m'a moins intéressé, elle concerne la description de la politique suédoise. La deuxième moitié du livre correspond plus à mes attentes : une conspiration, l'enquête, le procès, les plaidoiries… Un bon moment de lecture.
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Au moment de refermer le dernier tome de cette trilogie, je ne peux m'empêcher de me poser la question : qu'est-ce qui a fait de ce roman policier un tel phénomène d'édition ? Après un premier tome plutôt réussi où l'unité de lieu (une île où vivent les membres d'une même famille) confère à l'histoire une certaine cohérence, les deuxième et troisième tomes deviennent franchement poussifs. Un style d'une grande sécheresse, desservi peut-être par une traduction bâclée et fainéante ; une profusion de personnages que l'on finit par confondre les uns avec les autres tant ils manquent de singularité, des amourettes dignes des romans d'Arlequin... Je termine ces 2 000 pages avec un certain soulagement, heureux de pouvoir passer à des oeuvres plus compactes et plus exigeantes sur la forme.

Je vais peut-être attirer les foudres de certains lecteurs mais je l'ai trouvé trop long.
L'histoire en long et large de la Sapö m'a agacé mais il a été un mal nécessaire pour expliquer les méandres de cette «mafia suédoise ».
D'ailleurs, j'ai décroché sur cette partie et j'ai été tentée d'abandonner ma lecture mais ma curiosité sur l'intrigue principale (Lisbeth/Zalenchenko) a été la plus forte.
Si j'avais été un éditeur, j'aurais supprimé également les pages concernant les Amazones qui n'apportaient rien à l'histoire.
Quelques coquilles, problèmes de traduction ou de corrections se sont glissés dans le texte mais ceci n'a pas été trop dérangeant à la lecture.
Malgré tout, la Saga Millénium reste une bonne trilogie où on reste sur sa faim suite à la fin tragique de l'auteur.

Comme il n'y a aucun intérêt littéraire à ce livre - je veux dire qu'il n'y a aucun style, il n'y a pas une écriture remarquable, il n'y a pas de jeu avec la langue (en tout cas en français) qui ne serait captable que par l'écrit - autant voir une version filmée. Un film policier qui serait plutôt bien foutu, relativement prenant, avec des personnages qu'on peut bien aimer, le tout en sachant que les deux héros principaux ne mourront jamais. Comme pour James Bond.
Bref, parce que l'histoire se tient et a un coté dénonciateur des jeux de pouvoirs etc etc, je mets trois étoiles. Mais je suis gentil.

Ouf enfin terminé ! Un ouf de soulagement certes, après que j'ai dû le trimballer plus de 3 mois avant d'en arriver à la toute dernière page.
Les 2 premiers volets étaient très très accrocheurs que j'ai mis 4 jours pour lire chacun mais celui-là, bof fallait juste en finir.. juste par besoin de connaître la fin de cette fameuse trilogie.
Je me suis ennuyée à po mal de reprises, j'ai trouvé le récit trop lent et long à plusieurs reprises, ce tas de noms exagéré et inassimilable (bien évidemment) dans ce volet m'a irritée à plusieurs reprises,..
Tant j'étais enchantée par les 2 premiers volets, tant j'étais déçue par ce dernier.
Je vais aller à l'encontre de la quatrième de couverture et dire que les giclées d'adrénaline c' bien aux 2 premiers volets que je les dois et po au dernier.
La cause ? Selon mon humble avis, il y avait du suspens dans l'affaire Vanger et dans celle de Dag et Mia. Concrètement, il y avait un noeud à défaire, une intrigue à résoudre.. contrairement au tout dernier.

Bon bref, je pense que des fois l'auteur doit savoir où s'arrêter parce qu'à vouloir en faire trop on le fait mal.
Anyway, j'ai passé un bon moment avec cette trilogie ( romans et films ) que je ne risque po d'oublier. Merci Stieg ! ( Faut po être ingrate non plus. :3 )

Comme Badpx (la précédente critique), j'ai envie de dire « enfin, j'ai fini ».

En effet, que c'est long, que c'est long ces 865 pages. Ce n'est pas que la longueur me rebute, mais il faut avouer qu'il ne se passe pas grand-chose dans ce troisième tome. Les défauts habituels, dont j'ai parlé pour les deux premiers tomes, sont amplifiés par le peu d'actions, d'avancées et de mouvements. On piétine, on piétine, englué dans les digressions inutiles, les discussions futiles entre les personnages et cette impression de faire du surplace.

Surprise, si le deuxième tome était une nouvelle aventure de Super Blomkvist, le troisième est la suite du second. Mais si le second était particulièrement prenant, le troisième ne l'est hélas pas. Déception.

C'est vers le milieu du roman (aux alentours de la page 400…) que je me suis aperçu que je m'ennuyais et qu'en fait j'avais hâte que ça se termine. Tout n'est pas à jeter, bien sûr, le début tient la route et on retrouve un peu d'intérêt aussi au moment du procès et après (à la fin donc), mais entre les deux l'ennui m'a submergé, sans compter la multiplicité des personnages (combien y en a-t-il, cent ?) qui ont fini par me donner l'impression de me noyer.

Ce qui est clair, c'est que j'en ai fini avec Millénium et que je ne lirai pas les suites écrites par d'autres auteurs pour des raisons purement commerciales (suite à la mort prématurée de Stieg Larsson).

Enfin j'ai fini.
Pffff... que ce fut long, et surtout que de cailloux blancs semés pendant ces 2 tomes qui restent des cailloux perdus.
Très rapidement sur ce troisième tome je me suis ennuyée, à attendre attendre attendre. C'est vers la moitié que j'ai à nouveau trouvé un intérêt, mais tout est devenu caricatural et clownesque.
D'abord Mikael Blomkvist, grand naïf qui à mille tour dans son sac, et une chance incroyable aussi... et la question dès le début du roman, c'est : avec qui va t'il s'envoyer en l'air... ça en devient lassant.
Il y a les méchants très très méchants, et super crétins ! A mon avis, pour diriger une entreprise mafieuse, il faut d'abord diriger une entreprise... et ça nécessite tout de même quelques compétences intellectuelles, même si elles sont utilisées à mauvais escient.
Le super espion qui sont eux mêmes espionnés et qui ne voient pas le vent tourner...
Et donc, autant toutes ces guignoleries ne sont pas gênantes sur un roman... au troisième, ça devient un peu lassant.
Je suis contente, j'ai fini.
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Terminé, ce troisième volet de la série, et mon sentiment reste très mitigé.
Bien sur, il y a toujours beaucoup de plaisir à suivre le cours de la série avec ses protagonistes, Blomqvist et Salander en tête,mais là où j'ai eu plus de mal, c'est quand l'auteur entre dans des descriptions longues, très longues.
Par exemple, à un moment, il explique toute la machinerie de la Säpo, et j'ai parfois lâché le fil, j'ai trouvé cela ennuyeux.
Par contre, la séquence du tribunal est de toute beauté, on y est à fond, presque comme si on y assistait.
Voilà, j'ai lu les trois volets à la suite, avec un premier génial, un deuxième très bon, et un troisième qui aurait mérité de moins s'égarer.
Mais bon, dans l'ensemble une très bonne série, mais je vais toutefois laisser passer un peu de temps avant d'attaquer Millénium 4.