Millenium, Tome 3 : La reine dans le palais des courants d'air

Pour une fois, je vais faire une critique à chaud, puisque je viens de poser le tome 3 il y a quelques minutes à peine.
L'épaisseur des tomes m'a fait repousser encore et encore la lecture de cette trilogie dont je ne savais pas grand chose, n'ayant pas vu les films, ni lu les critiques, ni même la quatrième de couverture. C'est finalement la youtubeuse « madame rêve encore de libres » qui m'a convaincue de me lancer à coeur perdue dans cette histoire.

Et quelle histoire ! Quelles histoires !

J'ai enchaîné sans délai les trois tomes, avec avidité, tournant pages après pages avec de grandes difficultés pour m'arrêter.

Les livres sont gros, il y a beaucoup à lire, mais l'auteur est un véritable horloger, et prend le temps de décrire avec beaucoup de soin chaque personnage, d'où il vient, qu'à t'il fait avant d'entrer à ce moment précis de l'histoire. Et c'est ce soin tout particulier qui fait que l'on est happé, entièrement à fond dans les histoires et les magouilles qui se mêlent les unes aux autres. Rien n'est laissé au hasard, tout est propre, patiemment détaillé, on est jamais perdu malgré la complexité de l'enquête à laquelle nous sommes confrontés.

Évidemment, j'ai adoré Lisbeth, ce personnage si complexe, cette «  foutue nana compliquée ». J'ai adoré ses qualités et ses faiblesses, ses bonnes décisions et ses mauvaises. C'est un personnage tout en nuance, une femme entière, avec son lot de difficultés, de complexes, de paradoxes. J'ai rarement ( en fait, jamais je crois ) rencontré un personnage aussi fin, aussi entier, aussi si bien mené.

Mickael n'est pas en reste. Il est surprenant, parfois agaçant, parfois adorable. J'ai adoré sa loyauté, sa lucidité. Son côté «  tête brûlée » m'a parfois agacé, parfois fait jubiler.

Et puis Dragan, Sonja, Bublanski, le chef de la sapö etc… tant de personnages en qui j'ai eu du mal à faire confiance, et qui m'ont très agréablement surpris.

Bon, le seul tout petit bémol, c'est que j'ai trouvé le procès vite expédié, un peu facile. Mais tellement jubilatoire que franchement, c'est pas grave. Je mets ça sur le compte que de toute façon, je n'avais pas envie que l'histoire se termine.

Bref, vous l'aurez certainement deviné, j'ai adoré la trilogie, elle se hisse dans le top 3 de mes lectures préférées.

J'ai donc enchainé les trois tomes, et j'ai trouvé cela génial. Chaque livre a son ambiance différente. Je ne me suis pas lassée, je n'ai pas trouvé de longueur, tout et tous m'ont plu. Je vivais avec les personnages en les retrouvant tous les jours.
Ces trois livres sont restés dans ma mémoire et j'ai mis du temps à m'en détacher et c'est pour moi une preuve d'un très très bon livre.
Je n'ai pas lus la suite....

La vie de Lisbeth est sauve. Elle se remt lentement de ses blessures. Son père est également sauvé.
Lorsque Zala était arrivé en Suède, une cellule spéciale au sein des services secrets avait été créée, destinée à protéger Zala et à réarer ses conneries. Au fil du tempset des différentes élections présidentielles, ce service secret dans le service secret n'est connu de personne. Zala et ses révélations pourraient être compromettante. L'ancien chef reprend donc du service et tue Zala à l'hopital avant de tirer une balle.
Pour Lisbeth, il est important de la faire interner en psychiatrie comme dans sa jeunesse.
La cellule secrète mène donc une campagne efficace contre Lisbeth. Mais Mikael veille et se fait des alliés au plus haut niveau. Une enqûete discrète va permettre l'arrestation des personnes incriminées au moment du procès (rondement mené par la soeur de Mikael) qui innocentera Lisbeth.
En parrallèle, Erika prend la rédaction en chef d'un journal concurrent de Millénium. Mais, au cours d'une enquête préparatoire à un article, Millénium découvre que le patron d'Erika à SMP à des parts dans une entreprise faisant affaire de l'exploitation d'enfants en Asie. Erika révèle l'affaire et démissionne pour réintégrer Millénium.

«Millénium», l'imposante trilogie du Suédois Stieg Larsson, est en train de devenir un livre culte grâce à un bouche-à-oreille aussi fervent qu'efficace, où l'auteur, doté d'un stupéfiant bagage informatique et politique, s'attaque aux poids lourds de la délinquance financière, liée à des groupuscules fascistes, à des réseaux de prostitution balkanique et, cerise sur le gâteau, à une organisation secrète au sein même de la Sûreté nationale suédoise. Ses livres sont une peinture au vitriol de la société suédoise, bien loin des images lisses que l'on nous sert trop souvent... Relations amoureuses, conflits professionnels, suspense à couper le souffle : entrez dans le monde de Larsson et vous êtes fichu !
Marie-France Rémond - le Nouvel Observateur du 11 octobre 2007

Suite et fin de cette trilogie Millenium qui restera pour le moment comme mon gros coup de coeur de cette année 2023. Que de regrets d'avoir attendu si longtemps avant de prendre le temps de lire ces 3 tomes véritablement géniaux.
Comme je le disais dans ma critique du 2ème tome, j'avais préféré le tome 1 par rapport au tome 2 mais c'était vraiment pour chipoter.
Concernant le tome 3, je crois que c'est celui que j'ai préféré parce qu'il y a bien évidemment une forme de continuité, de progression. On a le sentiment d'une montée en puissance dans la psychologie des personnages, de l'intrigue. Tout est encore une fois millimétré et parfaitement organisé. En tout cas je n'ai pas relevé de fausse note où mon cerveau, obnubilé par la qualité du récit est passé outre.
On quittait Lisbeth, entre la vie et la mort à la fin du 2ème tome. On la retrouve donc logiquement à l'hôpital dans ce début de 3ème tome en pleine convalescence avec dans la chambre à côté son père qui a tout fait pour la tuer (elle lui a bien rendu en lui mettant un coup de hache dans la tête pour tenter de lui régler son compte, sans succès malheureusement). le problème majeur de Lisbeth dans ce tome, outre le fait d'avoir pris une balle dans la tête, c'est qu'elle est inculpée d'un tas de crimes qu'elle n'a pas commis et elle va devoir prouver, avec l'aide de la soeur de Mickaël Blomkvist, avocate spécialisée dans le droit des femmes, qu'elle est innocente et préparait sa défense en respectant une certaine ligne directrice...
A côté de ça, Mickaël tente de réunir toutes les infos pour tenter de faire tomber la Section... Je ne rentrerai pas trop dans les détails encore une fois pour que vous profitiez totalement des tenants et des aboutissants de l'enquête.

Une fois ce 3ème tome terminé, qui au passage est une pure merveille. Mon passage préféré se situe à la fin du récit quand a lieu le procès de Lisbeth. J'aime beaucoup quand il y a des procès dans les romans, avec celui-là je n'ai pas été déçu.

Maintenant s'offre à moi un dilemme. Continuer la série en prenant le risque d'être déçu, frustré, comme beaucoup ont pu l'être après la reprise de Millenium par un autre auteur. Ou simplement faire abstraction et être heureux de retrouver les personnages en sachant pertinemment qu'il sera sans doute très difficile de retrouver le même niveau d'écriture.

Affaire à suivre donc mais je pense me laisser tenter...

Ce troisième tome de Millemium est à la fois la suite du deuxième, et la fin des déboires de Lisbeth, et une nouvelle et troisième enquête pour le journaliste Mikael Blomkvist. C'est en quelque sorte le tome contenant le moins de suspense tant l'issue du procès qui attend Lisbeth est évidente : qu'elle perde est inconcevable pour le lecteur, mais il est clair aussi que le risque est grand, et bien réel. Donc le chemin vers cette heureuse issue est très loin d'être un long fleuve tranquille. Passé quelques longueurs (cependant indispensables) sur l'histoire de la Säpo, le rythme est tout aussi soutenu que dans le tome précédent. Au fil de l'histoire l'intrigue a évolué de l'enquête policière vers une affaire politique, en flirtant au passage avec le roman d'espionnage. Stieg Larsson envisageait une suite, mais la trilogie telle qu'elle est forme quelque chose qui se tient, contrairement aux deux précédents tomes le lecteur n'est pas incité à attendre une suite qui expliquerait ceci ou cela. En conséquence je me contenterai d'avoir lu ces trois romans plutôt que de lire une suite écrite par quelqu'un d'autre ! Il me semble impossible de dire que tel ou tel tome est meilleur que l'autre, il y a une unité de style d'écriture et de protagonistes mais ils sont tous aussi bons et aussi addictifs quoique assez différents dans le type d'intrigue. le succès de ces livres est très largement mérité.

Ce troisième tome est une apothéose, trépidante et flippante, absolument jouissive et géniale, et tout à la fois malheureusement un adieu au regretté Stieg Larsson.

Cette trilogie Millénium fut remarquable non seulement sur le plan littéraire, avec les plaisirs afférents, mais également sur le plan de l'engagement de l'auteur en faveur de la tolérance pour la différence, de l'ouverture d'esprit, en quelque sorte, un ouvrage éducatif, même si un peu trash par ailleurs, ce qui peut donc paraître paradoxal, mais qui ne l'est pas à mon sens.

C'est fait ! Enfin ! J'ai lu la trilogie Millenium de Stieg Larsson avec le 3e tome, La reine dans le palais des courants d'air. Et c'est un énorme pavé qui clôt cette enquête hors norme initié par le défunt auteur suédois.

Là où le tome 1, Les hommes qui n'aimaient pas les femmes est une sorte de grande introduction, ce tome 3 forme un diptyque avec le tome 2, le diptyque Lisbeth Salander. Mais quel personnage ! le charisme et la personnalité qu'elle dégage n'a d'égale, à mes yeux, qu'Hannibal Lecter, le monstre de la série de Thomas Harris. C'est dire.

Grande force de ce roman, elle est mise en scène dans une intrigue monumentale dont le gros du suspense est dans le tome précédent. Dans La reine dans le palais des courants d'air, il s'agit surtout de définir les responsabilités et en cela, Stieg Larsson fait office de donneur de leçons, ou, à minima, un chantre des valeurs morales de probité et de respect. Un peu manichéen peut-être.

D'un autre côté, la trilogie Millenium me fait l'effet du roman ultime que la Suède avait besoin pour digérer les errances politiques. J'imagine que Stieg Larsson a puisé dans le réel, l'assassinat d'Olaf Palme (Tiens, sa femme s'appelait Lisbet !) etc., mais en fait j'ignore cette histoire là.

Beaucoup de personnages apparaissent dans cette trilogie et l'avantage avec le style très descriptif et très détaillé de Stieg Larsson, c'est qu'on a le temps de ne pas se perdre. C'était pourtant pas gagné d'avance. Chacun à sa place, les gentils et les méchants, ceux avec et ceux contre Lisbeth Salander.

Stieg Larsson n'est pas un spécialiste des chutes et des rebondissements. L'histoire sur ce point là, est assez linéaire. L'auteur n'est pas joueur avec son lecteur mais ce n'est pas grave car l'intérêt du roman et de la trilogie est ailleurs. Une intrigue hors norme. Des personnages charismatiques et intéressants. Un idéalisme politique, etc.

À vous de voir maintenant.
Lien : http://livrepoche.fr/la-rein..

Je me suis régalée !!!
Mais pourquoi ai-je attendu si longtemps avant de lire cette trilogie ???

Le 1er tome se mérite : le début est vraiment très très long : dans les 2 1ers tier du livre : il n'y a aucune action, puis impossible de le lâcher.

Le 2ème va à 100 à l'heure.

Celui-ci contient moins d'action & de suspence que le précédent à mon sens mais néanmoins : impossible de le lâcher !
Les personnages sont formidables, l'intrigue paraît tout à fait vraisemblable, ce qui n'est pas toujours le cas dans certains policiers/thrillers.
J'ai trouvé très intéressant de découvrir le système judiciaire suédois, bien éloigné du système américain qui inonde nos télévisions.

Je lui aurai bien mis 5 étoiles 🌟, il ne manque pas grand chose, peut-être quelques longueurs parfois.
Mais c'est vraiment un plaisir, quel dommage que l'auteur soit mort 😔

Je vais me mettre en stand by pour le moment et je verrai plus tard si je me décide 1 jour pour lire la seconde trilogie écrite par un autre auteur suédois.
Heureusement le tome 3 a une vraie fin alors que le tome 2 nous laissait complètement en attente.

Voilà, je ne vais faire aucun résumé pour ne pas spolier quoi que ce soit.

Bien plus qu'un courant d'air, c'est une bourrasque que l'on se prend.
Et en vue de la fin du tome 2 il est évident que nous sommes sur les dents et que l'on se rue sur cet opus afin de savoir ce qu'il advient de Lisbeth. On piaffe d'impatience, on absorbe la suite des évènements et Larsson comme à son habitude déroule instantanément le décor telle une araignée minutieuse qui tisse une toile dans laquelle évolue chaque acteur de cette intrigue, tous cernés et tous fauchés au beau milieu d'un thriller redoutable qui ne fait pas mouche.


Déjà le tome 3 et pourtant il y règne toujours cette minutie dans le découpage de cette intrigue et encore une fois subsistent les rebondissements sans l'ombre d'une faille. Larsson tricote, détricote et m'asticote , on sent bien la patte du rédacteur en chef et du journaliste dans cette saga, ce qui de toute évidence le démarque d'un bon nombre de polars puisque son tour de force, en dehors des personnages mythiques, reste la profusion de sujets traités qu'ils soient politiques / économiques /sociaux... et ce, bien plus poussés et bien mieux abordés que la moyenne. Stieg est un genre d'atomiseur tout terrain vaporisant un max d'informations à la page et dans tout ca
rien de rocambolesque, tout est recevable.
Rien d'inconciliable, tout est acceptable.
Rien d'inaccessible, tout est saisissable .
Rien de démesuré, tout est pondéré.
La salve de mots percutants de Larsson m'a mitraillée jusqu'à me mener à la félicité recherchée tout en dégommant l'idée de la rhétorique plate du polar et en détrônant certains apôtres du genre bien établis.


Je prêche donc dorénavant dans la paroisse des pros Larsson, non que je le considère comme un dieu, mais un maître dans le palais du polar où y siège déjà Ellroy, assurément.
Cerise sur le gâteau, Stieg Larsson aura donné la part belle aux femmes et c'est assez rare pour le souligner.

Cette trilogie s'achève donc mais pas mon plaisir, j'avoue que la curiosité me pique quant à savoir comment Lagercrantz va prendre la relève, je vais donc m 'y atteler illico presto !


"On réussit souvent mieux avec la queue du renard qu'avec la griffe du lion." proverbe suédois.

La fin du tome 2 a laissé Lisbeth Salander en bien mauvais état après une violente confrontation avec de dangereux truands. Dans ce dernier épisode de la trilogie Millénium on la retrouve à l'hôpital où elle va séjourner assez longtemps.

Pendant ce temps, à l'extérieur, des forces contraires s'opposent. Il y a les opposants à Lisbeth à la tête desquels une section secrète des services secrets suédois. Pour cacher leurs erreurs passées ces hommes qui se voient en dernier rempart de la démocratie mais qui n'obéissent qu'à eux-mêmes et se placent au-dessus des lois, sont prêts à commettre toujours plus de crimes.

Mais Lisbeth a aussi des soutiens, menés par Mikael Blomkvist. Celui-ci organise tout un réseau pour faire enfin éclater la vérité. Et alors, quel suspense ! Tout de suite j'ai été happée et j'ai parfois eu du mal à lâcher ma lecture. J'ai trouvé particulièrement jubilatoire la façon dont les méchants se font avoir (surtout cette infâme crapule qu'est le psychiatre Peter Teleborian). C'est leur trop grande confiance en eux qui les perd. le roman montre bien comment la nasse se referme autour d'eux sans qu'ils s'en rendent compte. Finalement le bien triomphe et en toute légalité. La Suède apparait comme un modèle de démocratie.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..