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EAN : 9782918413127
188 pages
Sudarènes (19/10/2009)
3.88/5   8 notes
Résumé :

Tokyo 2007. Kizuki, agé de 25 ans, chargé de la critique gastronomique d'un magazine japonais rencontre Midori , geisha devenue la maîtresse d'un ministre beaucoup plus âgé. Un week-end amoureux au pied du Mont Fuji concrétise leur attirance mais ils retournent chacun à leurs vies respectives. France 2007. Pauline, jeune française du sud de la France entretient une liaison avec un japonais, Marc Akamatsu (peintre) a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Voici un roman qui se passe en très grande partie au Japon !
Les deux personnages principaux sont : Pauline, une jeune Provençale qui part travailler un an à Tokyo, et Kizuki un journaliste tokyoïte de 25 ans. Ces deux jeunes débrouillards vont être les fils conducteurs du roman et leur histoire parallèle, dans le même créneau de temps, va nous faire découvrir des particularités de la culture nipponne.
Il est un autre personnage majeur : Midori, fascinante geisha entretenue par un ancien ministre, que nos deux jeunes vont croiser à des moments différents, Kizuki par une relation intime et Pauline par son travail de jeune fille au pair.
Midori est une très belle femme à la personnalité attachante et sensible, au parcours de vie particulier.
J'ai lu plusieurs fois la lettre bouleversante et pleine de tendresse qu'elle rédige à l'attention de son enfant mort-né, cette lettre de transition entre l'enfant jadis perdu et le petit être innocent qui verra bientôt le jour, qu'elle glisse dans une bouteille à la mer quelques jours avant son accouchement.
Par la façon poétique de décrire la nature, par la façon de nous révéler à coups de petites touches la personnalité des uns et des autres, j'ai senti Brigitte Lascombe très imprégnée par les grands auteurs japonais (qu'elle cite d'ailleurs à la fin du roman par l'intermédiaire de Pauline) et le fait que Kawabata soit l'auteur préféré de Kizuki n'est pas un hasard…
Je recommande particulièrement ce livre à celles et ceux que la littérature japonaise attire mais qui n'ont pas encore vraiment franchi le pas ; les autres apprécieront assurément les descriptions poétiques de la nature et notamment l'escapade amoureuse de Kizuki et Midori au pied du Mont Fuji, d'une très grande beauté romanesque.
Un livre à mettre entre toutes les mains, que j'offrirais facilement aux personnes que j'aime !
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En 2007, Pauline quitte la Provence, sa mère qui l'étouffe de son amour, son amant japonais qui ne sait pas l'aimer, pour rejoindre une amie au Japon. Au même moment, à Tokyo, Kizuki rencontre Midori, une ancienne geisha, entretenue par un homme politique riche et vieux. Leur amour est immédiat, ils s'offrent une escapade enchanteresse près du Mont Fuji. Pourtant, le jeune critique gastronomique, amoureux mais indécis, ne saura garder la belle geisha. Ses trois personnages, et d'autres, vont se croiser au gré des hasards de la vie dans un Japon magnifique et fascinant.


Un roman japonais pour une auteure française dont on sent tout l'amour pour le Pays du soleil levant, ses traditions, sa culture. Des destins croisés de Pauline, Kizuki et Midori, nous découvrons les fils qui viennent s'entrelacer autour de thèmes universels : l'amour, le deuil, la maternité. Et c'est tout le Japon qui nous est offert, modernes et bouillonnants, sereins et contemplatifs, terre de contrastes où les salarymen négocient de gros contrats et ne prennent que quelques jours de congé par an pendant que les geishas vivent au rythme lent des bonzaïs qu'elles font pousser. On suit avec plaisir les tribulations de ces personnages tourmentés mais attachants et pleins de vie, guidés en cela par l'écriture poétique de Brigitte LASCOMBE. Un roman envoûtant comme le Japon.
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Sakura les fleurs de l'éphémère aux éditions Sudarènes

Pourquoi ce titre?
Sakura ou fleur de cerisier est un symbole très poétique au Japon car il traduit l'éphémère de la vie.

La trame
Mon roman parle des difficiles relations mère-enfants et de la résilience ou comment s'en sortir pour combler la faille sous jacente. Chassé croisé entre trois personnages: Kizuki brillant journaliste frêre ainé d'un enfant autiste, Midori la geisha abandonnée à l'age de six ans par une mère voulant réaliser à travers elle ses propres ambitions et Pauline la française, fille au pair qui fuit au Japon une mère trop possessive.

L'écriture
J'ai écrit les chapitres japonnais dans un style poétique et les chapitres concernant la France dans un style plus littéraire afin de rendre la dichotomie des personnages et du Japon lui même raffiné et violent à la fois.

Voici ma poésie d'introduction car l'écriture de mon roman m'a permis d'expulser mes propres maux

Comme une fleur de sakura
Sous l'éclat du soleil levant,
Mouvante, gracile, fragile,
Je vibrerai.

Ephémère,
J'irai puiser ma sève
Au coeur des forces vives
De l'au delà des maux.

Puis,
Je déposerai
Au creux de ma souffrance,
L'indicible beauté
D'une fleur de sakura.

Bonne lecture à tous!
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J'ai refermé le livre ce matin. La dernière page, la dernière phrase ont sonné pour moi un peu comme un « Terminus ! Tout le monde descend »
Tout le monde, oui : Midori et Kizuki, Pauline et Lisa, Mamounette, Pierre et Marc…
Le voyage est terminé. Vous voici arrivés sur les quais du FUTUR…
Pour moi, je me suis sentie enveloppée comme dans un petit nuage de nostalgie à l'issue e cet exaltant voyage sur océan de papier, origami à mille faces qu'on déplie au gré des pages. Je me retrouve moi aussi sur la terre ferme, encore étourdie de m'être laissée bercer par les flots noir et blanc, d'avoir laissé vavanguer mon imagination d'un continent à l'autre, d'une ville à l'autre, d'un personnage à l'autre ; un voyage qui n'est pas de tout repos d'ailleurs car il se passe toujours quelque chose dans les rues de Tokyo, dans l'univers délirant d'un Mangaland, dans la tête des personnages, aussi. Ça tangue parfois, quand le lecteur doit passer de l'exubérance de Pauline la provençale à l'ordre immuable de la journée du marchand de sushi.
Elle me plaît beaucoup cette forme non linéaire de la narration. Chaque épisode se suffit à lui-même, est une véritable nouvelle avec son dénouement propre. Mais l'histoire est bien présente, bien coordonnée, et se construit de chapitre en chapitre suivant un subtil fil rouge qui nous tient en haleine jusqu'au bout. C'est ainsi que se tisse petit à petit le ruban de soie de cette obi révélatrice des correspondances entre le mondes éparpillés de chacun des héros, finalement cristallisés autour de Midori.
Quelle figure attachante que Midori ! Tout d'abord un peu froide et dissimulant tous les mystères de son âme sous le sourire figé de la geisha. Puis se dévoilant grâce à la chaleur de l'amitié avec la petite Française, laissant chatoyer toutes ses facettes de Japonaise d'aujourd'hui, naviguant avec grâce entre tradition et modernité, entre pragmatisme et superstition.
J'aime bien ces changements de décors répétés à chaque fois que s'annonce la visite de son protecteur : l'appartement est vidé de tous les objets et décorations personnels de Midori pour se recomposer en « galerie » d'art contemporain, un décor glacé et luxueux à l'image de l'homme-qui-a-réussi dont elle est l'épisodique compagne.
Et pour Midori, la minutieuse jardinière ès bonsaïs se déploie tout le romantisme de l'écriture poétique de l'auteur. J'ai lu et relu, les larmes au coeur, l'attendrissante ballade que la geisha chante à son « enfant jadis perdu » (je cite).
Que dire encore de cette femme forte malgré son apparente fragilité, capable de faire face à la pusillanimité de son amant, le père de l'enfant à naître, que dire, sinon qu'elle incarne la pugnacité des femmes responsables de Vie et qui ne se laissent pas déconstruire, emporter dans les tourbillons d'un amour trahi. « Les états d'âme ne sont pas à l'ordre du jour » écrit Brigitte LASCOMBE.
Pas de place donc pour les états d'âme, pour les introspections stériles. Ici, l'amour n'est qu'une péripétie humaine. Il se construit et se défait sans drame. Éphémère comme une fleur de sakura, il ne tourne pas à la tragédie.
J'aime cette façon juste et sobre de décrire nos petits bonheurs ou malheurs de l'existence. Chacun peut se reconnaître dans les personnages de Français moyens, de Japonais moyens. Les sentiments ne sont pas outrés ; ils ne dépassent en rien la commune mesure des joies et peines d'un être humain lambda.
Mais il ne faut pas croire qu'on baigne dans un marivaudage creux, inconsistant. Non ! Les sentiments qu'éprouvent les hommes et les femmes qui évoluent dans le récit n'ont rien de superficiels. Ils sont vrais, graves même souvent. Les problèmes inhérents aux familles d'aujourd'hui ne sont pas gommés comme les difficultés qu'éprouve Mamounette à rompre le cordon ombilical qui la rattache à sa fille, comme l'adolescence tragique du frère de Kizuki…
Les deuils aussi, son bien présents dans les inconscients ; à chacun de les assumer à sa façon, de les intégrer à sa capacité de résilience pour un possible futur.
Tranches d'existence qui s'éparpillent, se rassemblent pour composer un patchwork palpitant d'une vie qui ressemble à nos vies. Mais là n'est pas le seul intérêt du roman. C'est aussi un carnet de voyages et un foisonnement d'images émaille le récit, nous entraînant à la suite des personnages dans leurs constantes pérégrinations. On reconnaît là la générosité coutumière de l'auteure qui tient à nous faire partager les merveilles découvertes au cours de ses propres voyages.
Parfois d'ailleurs, la volonté d'être explicite, de décrire avec exactitude telle ou telle civilisation, de faire participer le lecteur « comme s'il y était », aboutit à une accumulation de détails, à un kaléidoscope bouillonnant qui donne un peu le tournis… Mais jamais jusqu'à perturber une bonne perception des événements et de leur succession.
Pour ma part, ces « imperfections » sont de la même nature que les bulles aléatoires du souffleur de verre et signent l'oeuvre d'une marque humaine, artisanale et qui nous la rend ainsi plus attachante.
Il y aurait, il y aura encore tant à dire de ce roman réussi. Mais il faut savoir laisser reposer « l'alambic des mots », laisser décanter… pour que remonte à la surface telle petite perle que l'on n'avait pas décelée à la première lecture.
Bravo Brigitte ! C'est de la belle ouvrage ! Merci de nous avoir mitonné ces pages divertissantes, émouvantes, dépaysantes… parfois décoiffantes.
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Chronique "A vous de lire 2011"
Chère Toi

Chère toi conçue au pays du soleil levant.
Chère toi enfantée au ciel de mon imaginaire, flocon léger qui virevolte sur l'azur du matin en survolant les toîts de chaume encore ensommeillés.
Chère toi dotée d'un doux prénom glané sur les plus belles pages d'Haruki Murakami, cette Ballade de l'impossible entre souffrance et lucide liberté.
Chère toi, simple bonzaï aux ailes rognées, qui portes le ciel dans ta tête comme un délit d'harmonie jusqu'à méler tes socques à celles des geishas du quartier de Gion Kobu.
Chère toi qui as glissé ta paume dans la plume d'un samouraï poête pour l' ensorceler de tes suaves effluves aux notes épicées et vibrer, quitte à vivre d'illusions, jusqu'au bout de vos rêves.
Chère toi, chère fleur bleue épanouie sur l'écume de l'été tissant avec bonheur un cocon d'amitié.
Chère toi, dépositaire de l'obi du peintre banni, clown minuscule campé sur le rocher des quatre cascades qui se tourne en dérision et joue d'un shamizen deux fois plus gros que lui, chère toi qui lui rends son héritage et l'extirpes de sa propre violence, chère toi qui le guides sur le chemin de la création.
Chère toi, exploratrice des abysses maternelles, qui te démultiplies et renais à toi même au sein des récifs coraliens de l'archipel des iles Izu
Chère toi qui abandonnes dans ton sillage une myriade de paillettes d'argent pour éclairer ma route.
Chère toi qui es moi, je t'emporte à jamais vers le futur.

Brigitte Lascombe
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Extrait
Là-bas, la terre a des couleurs d'écorce. Des milliers de pas blancs la foulent chaque jour. Ce sont les soques des geishas du quartier de Gion Kobu.
Au coeur du printemps, les bras des cerisiers vibrent doucement au rythme de la musique du vent.Ils sèment leurs pétales de soie aux pieds des promeneurs.
Un simple pont de bois aux jointures grinçantes enjambe une rivière. Les bambous assoiffés, trempent leurs racines emmêlées dans l'eau claire. Ils abritent une grande maison austère à la façade défraichie.
Courbé au sein des herbes folles, un homme entre deux âges, efflanqué, les doigts perclus d'arthrose, active le four avec du petit bois. Il vit de ses mains, mais elles le trahissent. Fatigué, il se penche vers le tas d'argile, y plonge religieusement les paumes et scelle chaque fissure du four à la barbotine. L'air s'emplit d'une senteur de résine. La chaleur monte enfin. Du revers de sa manche, il essuie son front emperlé de sueur. Du rebord de sa veste, il frotte les verres de ses lunettes fendus et embués. Un sourire furtif éclaire enfin son visage. Il est potier comme son père. Comme le père de son père. Il est potier depuis la nuit des temps.
Puis, il attend, assis en tailleur, dans l'allée du jardin à l'abandon où foisonnent les iris en fleurs. Il attend la fin de la cuisson des pièces enfournées. Tel un moine zen, il se réfugie dans son silence.
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Extrait
"L'étoffe blanche enrobant ses épaules laisse entrevoir ça et là quelques parcelles de peau nue.Peau claire, signe de distinction. Peau délicate et parfumée.Elle joue de son éventail. Peau d'ange. L'ange gaine ses jambes de soie. Edo, la séductrice. Edo la femme enfant aux rêves futuristes prend des poses lascives. Son regard innocent ancré sur le passé semble plus lourd et me trouble plus que de raison.Impudique, elle soulève les pans de son kimono broché. Je sursaute, piqué à vif. Je me penche. Mon doigt effleure sa nuque élancée, frôle son cou de cygne. Je défais la large obi qui enserre sa taille. Mon visage s'approche, impatient. Son chignon complexe se déroule. Mèches folles, cheveux épars qui faseyent comme une immense voile sous les baisers froids du petit jour. Elle prend peur soudain. Elle se dérobe. Elle fuit et je crains la perdre.
-Je suis Tokyo me lance-t-elle haletante, laisse moi. Tu n'es qu'un voleur d'âme.
Elle court. Elle pleure. Elle cache son corps sous un rideau de pluie. Elle foule par inadvertance les pétales duveteux d'avril. Les yeux voilés de poussières d'étoiles, la chevelure piquée d'iris, elle enjambe les rives de la Sumida pour rejoindre l'ailleurs.
Tokyo cosmopolite, un peu Paris, un peu New York, se colore et se farde. Etrange patchwork! Ses quartiers s'imbriquent comme les pièces d'un puzzle. Ses tours pointent jusqu'à toucher le ciel du doigt pour partir sur orbite."
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Extrait
"Mère et moi vivions en parfaite harmonie.
Une simple minka au toit de chaume, comme un cocon tissé, nous enveloppait de son aura bienfaisante. Somme toute ordinaire, vue de l'extérieur, chacune de ses pièces s'ouvrait sur un patio central fleuri de magnolias. Mes jeunes yeux percevaient le sens sacré de ce lieu. Comme le bambou qui plie mais jamais ne se casse, nous résistions à la violence des vents du dehors. Préposé jardinier, je taillais chaque massif au ciseau comme les facettes d'une lune diamantée. Ondes suaves et parfumées se distillant au coeur du jardinet.
Dans ce puits de lumière, les rayons jouaient avec les ombres pour mieux les sculpter. Une merveille!
Dans ce havre de paix, je démêlais jour après jour les vagues d'un océan de pierres. Comme pour y graver ces mots:'Le sage se contente de ce qu'il a.'
Formes visibles et invisibles à la présence intense et pourtant cachée, les rochers étaient îles. L'énergie du 'ki', originelle et créatrice de l'univers, pénétrait les pleins et les vides pour s'immiscer dans chaque cellule de mon corps.
A la fois fort et fragile,d'ici et d'ailleurs,je m'asseyais à même le sol,les jambes en tailleur,sous l'unique cerisier aux allures de parapluie géant.Protégé de tout et de tous,je peignais,je peignais,peignais..."
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Une main sur mon ventre rempli de promesses, je me remémorais quelques lignes écrites dans mes années 'poésie'. Ca disait quoi déjà? Oui: "Les oiseaux migrateurs, ces gracieuses cigognes au long bec, se sont posées au faite des palais roux de Marrakech. Sur un lit de brocard bleu, leurs palmes agiles ventilent les nids en attente d'éclosion. "
Voilà la carte postale, qui a cueilli mes rêves neuf mois durant. Et après. L'accouchement. Difficile. A hurler. Et ce foutu cordon. Pas un cri. Juste le silence. L'agitation des soignants. L'affolement. La consternation. Et les pleurs. Et la souffrance qui te tenaille et enfonce sa lame dans tes entrailles. Et les insomnies.
Ne restez pas sur un échec, nous a encouragés Philibert, paternaliste. Réessayez!
Et te voilà ma Pauline. Un sacré coup du sort! Un an jour pour jour après notre pauvre Ti-Paul!
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C'était une pièce de Tsuruya Namboku ayant l'horreur pour ressort. La salle se taisait, en attente. Et là, il l'a vue, de dos. Un dos de déesse laissant présager de merveilleux attraits. C'était 'Edo' la sublime. Elle frissonait, angoissée. Elle s'est retournée, soudain. A travers le décor du spectacle époustouflant, entre fable et réalité, entre drame et comédie flamboyante, comme pour ne plus se quitter, leurs regards se sont accrochés l'un à l'autre. Instant d'éternité!
Paniquée, elle a fui. Claquement rapide et sec des socques sur le pavé froid de la nuit. Elle se hâtait, gênée par l'étroitesse de sa tenue. Edo fuyait. Elle suivait plutôt, la pièce finie, un homme âgé et bedonnant, mais pourtant élégant. Il fumait un havane.
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Retrouvez l'interview de Brigitte Lascombe lors de sa venue à la Fête du livre du Var 2010
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