Le Tailleur de pierre

Un polar nordique qui se laisse lire sans plus.

Je n'aime pas incriminer le style de l'auteur lorsqu'il s'agit d'une traduction mais le texte manque de personnalité.

Quant à l'intrigue, elle est fragilisée par l'accumulation de fausses pistes artificiellement greffées et les sempiternelles origines traumatiques des motivations du coupable.
Le développement parallèle de tranches de vie de personnages plus ou moins directement impliqués dans le drame me laisse perplexe.
Ces incongruités trouvent peut-être réponses dans les productions ultérieures de l'auteure mais la carotte n'est pas suffisamment alléchante.

Je retournerai possiblement vers Camilla Läckberg mais je n'en ferai pas une priorité.

Je n'ai pas accroché à l'histoire parce que l'intrigue avançait vraiment trop lentement. Au bout de 300 pages j'ai eu l'impression qu'on était encore au tout début. La faute à quoi ? Je ne sais pas ... Les trop nombreux personnages peut être ? On a les états d'âme de chacun d'entre eux, on pense que l'autrice veut brouiller les pistes pour nous empêcher de résoudre l'enquête mais le processus est trop "flagrant" (et c'est raté, j'avais deviné la fin). C'est dommage parce que certains personnages ont une vraie personnalité, mais cela ne suffit pas à rendre le roman original ou incroyable.

3e volet des aventures d'Érica falck et Patrick hedstrom, cette fois-ci sensibles s'abstenir, meurtre d'un enfant, j'ai trouvé ça dur à lire, car on se met toujours à la place des proches de la victime surtout quand c'est une enfant et aussi on découvre quelques aspects de la cruauté humaine...

Pas de bol pour ce pauvre pêcheur de Fjällbacka qui au lieu de ramener de bons poissons (ou des homards, je ne sais plus) découvre une petite fille noyée… le mystère s'épaissit quand la police découvre que la pauvre enfant ne s'est pas noyée accidentellement, puisque c'est de l'eau savonneuse qu'on trouve dans ses poumons… (et jusqu'à présent, sauf en cas d'extrême pollution, la mer n'est pas savonneuse ! J'ai raté ma vocation d'inspecteur de police, croyez-moi !).

Dans ce nouvel opus de la série, j'ai beaucoup aimé tout ce qui concerne l'intrigue, les relations familiales, les noirceurs, hypocrisies et querelles, ainsi que les relations de voisinage, qui laissent pantois. Une fois de plus, la petite ville balnéaire calme cache des horreurs, et dont les origines remontent jusqu'aux années 20 (rappelez-vous que dans le prédicateur, on remontait également le cours du passé).

Pendant que Hedström enquête sur cette affaire un peu sordide – celles mettant en cause des enfants le sont toutes – notre pauvre chérie Erica se débat avec son bébé nouveau-né. Pôvre Erica… Ok, un nouveau-né est fatigant, car ces petites choses ont le don de roupiller la journée et de hurler la nuit, et qui plus est de nous réveiller dès qu'on commence à peine à se rendormir. Ils sont minuscules, mais bouffent tout notre temps et nous sommes sans cesse à l'écoute de leurs fonctions vitales : manger, pleurer, déféquer, tout en essayant de les comprendre. Toutes celles et ceux qui ont eu des enfants l'ont vécu, on est crevé, mais en même temps on nage sur un petit nuage de bonheur, malgré les nuits écourtées, les cernes et la légère angoisse latente de ne pas bien faire quand c'est un premier. Erica, elle, est, comment dire : totalement empotée, désemparée, déprimée et a une attitude négative que je n'ai jamais rencontrée auprès de jeunes mères, même souffrant de baby blues. Elle se laisse complètement aller, ne tient plus sa maison, s'occupe du bébé comme si c'était une punition, ne s'est bien sûr pas remise à travailler, ne fait plus la vaisselle, ne nettoie plus sa maison, se laisse même aller physiquement en devenant grosse et molle et sale, bref, ce bébé semble être une catastrophe dans sa vie… Si l'allaitement se passe mal, qu'elle arrête bon sang de bois ! Et surtout qu'elle cesse de geindre tout le temps ! Si j'étais son mec, je lui flanquerais un bon coup de pied au derche pour la faire bouger un peu ! Elle est exaspérante… Mais où sont les Suédoises modernes, branchées et femmes actives que j'imaginais ???

Läckberg a cependant toujours autant de talent pour distiller le suspense dans ses intrigues, même si ce roman m'a semblé un peu plus long que les précédents et si j'avais en grande partie découvert la fin. J'ai cependant beaucoup aimé que l'intrigue soit reliée au roman précédent. le style est fluide, pas très littéraire, mais agréable à lire et au final, eh bien, on se laisse prendre, ce qui est le but recherché !
Lien : http://liliba.canalblog.com/..

C est certainement celui qui m'a le moins'plus de toute la série... je me suis ennuyée, j a trouvé ça long et répétitif... bref pas'top Celui ci.

une fillette est retrouvée noyée mais la mort ne semble pas accidentelle
le policier chargé de l'enquête reconnait la victime comme étant la fille d'une amie de son épouse
En même temps que l'enquête, on suit également la vie du policier
il va d'ailleurs déceler des secrets et des meurtres qu'il ne soupçonnait pas
bon livre !

Voici donc le troisième volume de la trilogie qui nous fait suivre la vie mouvementée de la petite ville suédoise de Fjällbacka. Comme à chaque fois, l'enquête est menée par le commissariat de Tanumshede, plus précisément par Patrick Hedström et l'inspecteur Martin. Les enquêteurs Gösta et Ernst étant plus des poids à tirer que des collègues utiles. Nous retrouvons avec plaisir ces personnages, auxquels il faut bien sûr ajouter Erica, la femme de Patrick, toute nouvelle maman, et sa soeur Anna, qui enfin se rebiffe contre son sale type de mari.

Cette fois, l'enquête concerne la mort de Sara, petite fille souffrant de troubles psychiatriques, retrouvée noyée dans la mer comme par accident mais en fait assassinée. Les soupçons ne manqueront pas de porter sur des coupables tout désignés , un pédophile, un malade du syndrome d'Asperger (sorte d'autisme avec super QI), voire un bedeau fanatique, grand-père de l'enfant au demeurant (clin d'oeil vers le Prédicateur?).

L'intérêt des romans de Camilla Läckberg réside à mon avis surtout dans le suivi de personnages récurrents et la restitution de la vie d'une petite ville de province. Pour ce qui est de l'enquête, on n'adhère pas aux différentes hypothèses soulevées, trop cousues de fil blanc, et, sans être un fin psychologue on fait assez vite le lien entre l'évocation de personnages des années 1925 à 1960 et ceux qui sont campés au moment présent dans le livre. En bref, l'idée du criminel nous vient assez vite.
L'utilisation de la cendre noire comme moyen de terrifier et de signer ses actes est originale et très efficace : on imagine le pire ! Et comme le lecteur a des connaissances sur le passé que la police n'a pas, on a toujours un temps d'avance sur l'enquête.

Au demeurant, on passe toujours quelques bonnes heures de lecture en compagnie des protagonistes.

Cinquièmes lectures de cette auteure pour moi (j'ai lu les aventures d'Erica un peu dans le désordre) et j'aime toujours autant. Cette intrigue-ci tourne autour de la résolution du meutre de Sara, une fillette du quartier. Patrick et ses collègues suivent les pistes; d'un pédophile à un adolescent atteint du syndrome d'Asperger en passsant par un mari pas particulièrement fidèle. En parrallèle à cela, comme sont souvent divisé les histoires de Camilla Läckberg, ont découvre une femme, Agnès, et son destin "tragique".
Comme tout ces romans, le tailleur de pierre fonctionne très bien. Certains auront à redire sur la quantité d'histoires parrallèles qui se déroulent dans les romans de Läckberg mais ici, comme dans les romans précédents, les histoires en questions se retrouvent presque fusionnés en une seule. Et ceux qui n'apprécierait pas Anna, la jeune soeur d'Erica, qu'ont retrouvent toujours dans les romans de l'auteur (excluant Cyanure, bien sur), soulagez vous, elle ne fait qu'une brêve apparition. Pour moi c'est une déception, j'aime cette jeune femme gatée pourri par sa famille et à l'allure de poupée de porcelaine qui vit au crochet d'un homme violent qui tente de la détruire psychologiquement.
Groso modo, j'ai vraiment aimée même si, jusqu'a présent, ces romans suédois n'ont pas atteint le rang de chef d'oeuvre du polar dans ma bibliothèque. La seule chose que je pourrais reprocher à la liste des oeuvres de Camilla Läckberg, est sa propension à donner des leçons de morale aux lecteurs, comme ici, sur le non-jugement des personnes atteintes de maladie mentale. 3,5 étoiles

On retrouve les deux héros de C.Lackberg au coeur d'une enquête sordide: celle du meurtre d'une fillette, fille d'une amie d'Erika, dont la famille cache de lourds secrets. Bien que ce soit plutôt mal écrit, on lit avec plaisir car l'intrigue réserve de nombreuses surprises. de plus, au fil des opus, on s'est attaché à Erika et Patrik. On les découvre jeunes parents, quelque peu désappointés par cette situation.
Démarrage un peu lent mais une fois le rythme de croisière atteint, on est embarqué.

J'ai moins aimé ce roman que les précédent de la série avec Erica. En effet, les personnages ne sont pas au mieux de leur forme psychologiquement ce qui fait que j'étais moins heureux de les retrouver que d'habitude. de plus, j'ai eu davantage de mal à suivre l'intrigue que d'habitude avec des allers retours incessants entre maintenant et il y a plusieurs dizaines d'années. N'en demeure pas moins que l'écriture est toujours aussi soignée et que ça reste un bon livre.