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sur 838 notes
Les histoires de Vampires ont depuis la nuit des temps fascinées beaucoup de monde, la plus célèbre histoire est bien entendu celle de Dracula par Bran Stoker. Les aventures du comte Dracula ont été adapté au cinéma, en bande dessinée et même en jeux video mais le mythe du vampire à évolué et à connu des changements dans sa manière d'être si bien qu'il ne soit plus représenté comme le mort vivant cherchant à apaiser sa soif de sang en mordant ses victimes.

Carmilla de Joseph Sheridan le Fanu est plutôt le penchant féminin de Dracula. La plupart des vampires utilisent leur séduction pour attiser leur proies, c'est le cheminement qui se dessine tout au long de cette histoire.

Laura, une jeune fille malade vivant dans un château avec son père fait la connaissance de Carmilla qui est en fait un vampire. Dès la rencontre avec Carmilla, Laura est déjà attirée par la belle jeune femme si bien que Carmilla va user de son pouvoir de séduction pour prendre Laura dans ses filets.

L'auteur nous offre une oeuvre sombre et un univers gothique envoutant et prenant. Laura et Carmilla deviennent très amies mais elles se dirigent vers une relation plus intime et l'auteur utilise beaucoup de métaphores pour décrire la relation entre les deux jeunes femmes.

L'auteur a travers son histoire nous offres également des moments de frissons lors de certain passage où l'on sent bien la noirceur dans cette univers gothique.

Le roman de Carmilla est un incontournable du mythe du vampire si bien que nous retrouvons la vampire dans d'autres adaptations.
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J'ai d'abord découvert la web-série de KindaTV, et ça m'a donné envie de lire ce classique.

Une lecture vraiment apprécié. L'intrigue est très bien maîtrisée, même si je connaissais la chute, j'étais vraiment plongée dans l'histoire.

Je vous conseille Carmilla sans hésitation !
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Dans un château isolé de Styrie, la jeune Laura s'ennuie d'une existence morne et solitaire en compagnie de son père. Un jour, ils croisent par hasard le chemin de Carmilla, une mystérieuse jeune fille victime d'un accident, qu'ils décident d'héberger le temps de sa convalescence. Bientôt, Laura se sent irrésistiblement attirée par le charme vénéneux de Carmilla, qui l'abreuve de déclarations ardentes. Alors que d'inquiétants phénomènes commencent à apparaître dans la campagne environnante, Laura est progressivement rongée par une étrange mélancolie, comme consumée par l'amour que lui voue Carmilla… Oscillant entre sensualité, érotisme et domination, Carmilla ose suggérer le désir intense entre deux femmes, contre la morale puritaine de l'époque. Métaphore envoûtante de l'amour interdit, ce récit gothique offre à la littérature son premier personnage de femme vampire, figure puissante et éternelle de l'entre-deux.


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Beaucoup de plaisir à la lecture de ce roman gothique qui se place à la genèse de la littérature fantastique tournant autour du mythe du vampire. L'auteur a écrit cette belle et cruelle histoire alors qu'il portait le deuil de sa propre épouse. cela se ressent dans la mélancolie qui transparait au fil des pages mais aussi dans le personnage central de Carmilla, qui pour une fois, est une femme.
Excellent mais court. Lu en traduction originale et j'ai ressenti le trouble de l'écrivain torturé
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Nous sommes dans un château du XIX e siècle du lointain pays de Styrie et, à travers les notes de la jeune fille habitant les lieux avec son père, nous découvrons comment une jeune femme du nom de Carmilla s'est retrouvée à être leur invitée pour quelques mois et comment cette dernière, par ses manières et sa beauté, est parvenue à séduire la jeune châtelaine. Dans un but réellement innocent ? Rien n'est moins sur.

La jeune femme, visiblement libérée de l'emprise du monstre aux traits délicats puisqu'elle écrit cette lettre plusieurs années plus tard, se souvient pour un correspondant dont nous ne savons rien, de ce qui lui est arrivé cette année là. On découvre les attaques rapides contre les jeunes filles du peuple, la peur et les superstitions des paysan.ne.s, le lent déclin de notre interlocutrice et les doutes qui tardent à poindre, tant la réalité semble inconcevable.

J'ai trouvé que le récit mettait un peu trop de temps à démarrer. Beaucoup de choses nous sont racontées avant l'arrivée de Carmilla et le style est parfois un peu lourd, certaines scènes s'éternisant sans réel intérêt. Mais dés l'arrivée de la jolie vampire le récit s'intensifie et le romantisme exacerbé de Laura trouve toute sa puissance et son attrait.
[...]

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Début du XIXè siècle. En Styrie (Autriche), Laura, une jeune fille solitaire et rêveuse, vit dans un château isolé en compagnie de son père et de ses domestiques. Un jour, un curieux attelage s'accidente aux abords de la propriété. Celui ci transporte notamment la jeune et belle Carmilla ainsi que sa mère. Légèrement blessée, Carmilla va être hébergée au château le temps de récupérer, sa mère quant à elle , devant impérativement poursuivre son voyage ( « une question de vie ou de mort ») . Rapidement des liens troubles et passionnés vont se tisser entre les deux jeunes filles tandis qu'un mal inexplicable et mortel se répand dans les alentours.
Paru en 1872, « Carmilla » est un des textes fondateurs de la littérature de vampire. Ecrit sous la forme d'un journal intime, ce court roman nous plonge au coeur des tourments intimes de Laura, jeune fille innocente dépassée par l'attirance et les sentiments violents qu'elle éprouve envers l'énigmatique et dangereuse Carmilla. La relation entre ces deux personnages est d'ailleurs souvent empreinte de sensualité et même si l'auteur est suffisamment subtil pour laisser planer le doute quant à sa nature véritable , le roman jouit depuis sa sortie d'une réputation sulfureuse. C'est aussi la première fois qu'on évoque précisément la technique de destruction complète d'un vampire ( pieu dans le coeur mais aussi décapitation et incinération!) Pour l'anecdote, Bram Stoker fut tellement impressionné par « Carmilla » qu'il ira même jusqu'à l'évoquer des années plus tard au tout début de son propre roman : le mythique « Dracula ». Ambiance gothique inquiétante, personnages fascinants et ambigus , rebondissements et scènes d'action savamment dosées, « Carmilla » nous envoûte toujours autant.
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Ancêtre vénérable de Dracula et des vampires populaires de nos jours, Carmilla est un texte trop souvent mal-cité, qui a surtout inspiré de mauvais B-movies n'ayant retenu du livre que son érotisme sous-latent, et le transformant en de la mauvaise pornographie.
Au départ, Carmilla, c'est une nouvelle d'une centaine de pages écrite par l'écrivain irlandais Sheridan le Fanu.
A cette époque, Le Fanu n'allait pas très bien. Sa femme était morte d'une maladie, et il se sentait coupable de ne pas avoir pu la sauver. Cette culpabilité et cette idée de la science contre l'obscurantisme se ressent dans son oeuvre, y compris dans Carmilla.

A nos yeux, le texte accuse quelques sérieux clichés: le château bien gothique comme il faut, l'héroïne on ne peut plus naïve, pour ne pas dire neuneu...
Autrement, c'est une excellente nouvelle de vampire. La Carmilla éponyme est un personnage fascinant, pleine de sensualité et de sexualité, mais qui, je trouve, reste trop reléguée au rang de monstre de service. le fait, par exemple, qu'elle finisse par ressentir une attirance sexuelle envers sa victime aurait mérité d'être approfondie. Mais c'est vrai qu'à l'époque, un sous-texte aussi ouvertement sexuel était déjà beaucoup...

L'autre défaut de la nouvelle, c'est sa fin. Trop sanglante, trop expéditive. Il y a une lente montée dans l'horreur, très bien calculée, très bien faite, qui est ruinée par le moment où le Général arrive, apportant avec lui la clé de l'énigme. Il eut été préférable que la vampire gagne, cela aurait convenu au thème très sombre du livre ! Mais ce Général représente la médecine moderne, qui combat et triomphe des maladies obscures -Carmilla-. C'est la revanche de le Fanu sur la mort de sa femme, de pouvoir sauver son héroïne des mains du mal insidieux.

A chacun son analyse, mais quoi qu'il en soit, Carmilla est un pilier de la littérature de vampire, et donc de la littérature fantastique tout court. Carmilla, c'est non seulement la première vampire lesbienne littéraire de l'histoire, mais c'est aussi la première vampire qui n'est pas un monstre difforme comme le Dracula à venir -oubliez Christopher Lee, le Dracula de Stoker et plus proche du Nosferatu de Murnau-, mais une créature sombre et séduisante, métaphore du désir interdit.
Si le texte a pris un coup de vieux, il n'en reste pas moins incontournable.
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Et bien Carmilla, ça a été un vrai coup de coeur, et ce pour plusieurs raisons. Tout d'abord, j'ai tout simplement adoré, mais alors vraiment, l'ambiance "château en pierre glauque isolé dans un campagne vide et église abandonnée". Dès les premières pages, grâce à la description concise mais précise de l'auteur, j'ai été transportée dans ce lieu, et je ne l'ai pas quitté jusqu'à la fin. Cela me fait penser aux nouvelles d'Edgar Allan Poe (dont je parlerai bientôt), ou encore au roman le Château des Carpathes de Jules Verne, que j'apprécie fortement. Bref, l'ambiance est réussie!

En ce qui concerne l'histoire, j'ai là aussi beaucoup aimé le travail de Joseph Sheridan le Fanu: il nous propose plusieurs rebondissements, et si le livre peut paraître court, c'est parce qu'il ne perd pas du temps dans des sous-intrigues parallèles. Tout, tout, tout a un lien avec l'histoire principale, même si on ne s'en rend pas forcément compte tout de suite. Personnellement, je trouve ça assez appréciable de lire des histoires un peu courtes de temps en temps: aujourd'hui les livres ont tendance à être de vrais pavés et à avoir des suites, on perd un peu l'habitude de lire du "court".

Passons maintenant aux personnages. L'auteur en introduit un bon nombre, mais il se focalise surtout sur le couple formé par Carmilla et la narratrice, ainsi que sur Spieldorf. Carmilla est assez fascinante: elle est capable de se faire aimer de tous, de passer pour ce qu'elle n'est pas, de cacher sa vraie nature. On peut mettre ça sur le compte de la naïveté profonde de la narratrice, mais les autres personnages ne se doutent de rien non plus. J'aurais vraiment adoré avoir beaucoup plus temps et vous proposer un long article sur les représentations de Carmilla à travers les siècles, ce personnage a réellement fasciné des générations d'artistes (aussi bien des auteurs que des dessinateurs ou des mangakas). J'ai beaucoup aimé Spieldorf aussi, qui a un côté chasseur de vampires en devenir. La narratrice, qui pourtant aurait pu m'énerver (je déteste les héroïnes un peu quiches), apporte un peu de fraîcheur par sa difficulté à réaliser ce qui se passe autour d'elle. Seul bémol: j'aurais aimé qu'on en apprenne un peu plus sur la "mère" de Carmilla qui l'amène au début de l'histoire.

Si je devais trouver un défaut à ce livre, ce serait peut-être le fait qu'il fasse un peu vieillot. Personnellement, je pense que c'est ce qui fait le charme de Carmilla, mais si vous avez du mal avec ce genre d'ambiance, ça risque de ne pas vous plaire. En revanche, si vous en êtes friands, foncez!

Lien : http://livroscope.blogspot.f..
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Sympathique petit roman vampirique.

Tout y est : le château perdu, la jeune fille à fleur de peau, le romantisme, le surnaturel.
Même s'il est l'un des premiers, écrit en 1872, il n'a rien perdu de sa fraîcheur baroque.
Il a dû faire trembler maintes jeunes filles à son époque.

Quand on voit toute la littérature qui a suivi, il peut être comparé sans problème avec les meilleurs.


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Publié en 1872, Carmilla est l'un des premiers écrits fondateurs de la littérature vampirique. Ayant inspirée quelques décennies plus tôt, le fameux Dracula à Bram Stoker, cette novella est à ce jour la plus célèbre des oeuvres de Joseph S. Le Fanu, même si, force est de constater que son héroïne n'a pas eu la renommée que l'on connaît au comte sanguinaire de Valachie. Pour accompagner cette oeuvre, François Rivière - Romancier et journaliste littéraire - propose une longue préface sur la vie de l'auteur, ses textes et sur la naissance d'un genre à la fois romantique et macabre.

C'est donc dans la lointaine et brumeuse Styrie - l'Autriche - que l'auteur irlandais choisit de poser son intrigue. Véritable roman gothique, Carmilla regorge de symboles à l'instar du château de style médiéval plongé dans une atmosphère des plus lugubres, de la jeune fille naïve qui devient la victime toute désignée d'une redoutable créature et, enfin, d'apparitions multiples de phénomènes surnaturels. Même si le doute n'est plus permis quant à l'identité de la belle invitée, il faut reconnaître que le suspense est remarquablement entretenu de bout en bout. Bien que souffrant de certaines incohérences que le traducteur attribut à l'état mental de le Fanu qui, à l'époque où il écrivit Carmilla - peu après le décès de sa femme - était perpétuellement hanté par d'horribles cauchemars susceptibles d'altérer ses facultés raisonnantes, ce court récit se lit avec un plaisir certain et ce, grâce à une galerie de personnages singuliers.

Laura, la narratrice, toute aussi touchante qu'agaçante dans sa grande naïveté, est une proie de choix pour un prédateur assoiffé de sang et de caresses. Carmilla est une créature énigmatique, à la fois charnelle et languide, malfaisante et vulnérable. Elle incarne tous les interdits. Sheridan le Fanu défit son époque en suggèrant, avec finesse et sensualité, le début d'une relation volontairement ambigüe entre ses deux héroïnes. Au final, Carmilla est un incontournable du genre qui se déguste un peu trop rapidement du fait de sa brièveté, mais qui, sans aucun doute, charmera tout lecteur en quête des origines du mythe du vampire.
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Publié en 1872, cette histoire est-elle antérieure ou postérieure au "Dracula" de Bram Stocker ?

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