AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782377560318
160 pages
L'Ogre (03/01/2019)
4.37/5   15 notes
Résumé :
« C'est exactement cela, dit-il, parler reviendrait à mourir, car parler signifierait revivre cet instant, dans ce désert de cactus, sous cette chaleur, parler, c'était revoir encore une fois cette femme allongée sur un carton, c'était revoir Anthony, le corps inerte, et les mots qu'il faudrait bien trouver pour raconter ce qui s'était passé ? si jamais j'en trouvais d'assez laids, d'assez terribles pour décrire ce qui s'était passé ? ces mots me tueraient, non pas ... >Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Que lire après Dans la forêt du hameau de HardtVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
On entre avec ce livre dans le vertige d'une conscience, celle d'un Raskolnikov en fuite depuis la Calabre, et qui se serait reclus dans le coeur de la noire forêt allemande du Hardt en lieu et place d'une Sibérie blanche et rédemptrice. Fuite en avant pour tenter de ne pas avoir à s'exprimer sur le meurtre de son ami le plus cher, le plus intime, homicide dont il a été le témoin et peut-être – et ce peut-être est la hantise même – davantage. En tout cas, la curée médiatique a déjà décidé de sa culpabilité et fait retentir son hallali, la bête humaine a été traquée pendant dix ans jusque dans ce hameau allemand, poursuivi par la mère de la victime cherchant à enfin le confronter et obtenir la vérité sur cette mort.

Il est difficile de rendre ici l'intensité de cette hantise faite langue et conscience, reprise cicatrice sur cicatrice, recousue sans cesse, reprisée, rouverte, et répétée dans une prose obsessive et obsédante. Ici les émanations toxiques du souvenir traumatique, dont la plaie est plus purulente et plus intime que celle de Philoctète elle aussi vieille de dix ans, nous enveloppent dans une écriture vertigineuse d'une rare beauté et d'un classicisme trompeur. Pour expliquer cette clarté troublante, lancinante, le nom de l'écrivain Thomas Mann s'impose d'abord en raison de l'incantation excessive de son nom faite au sein même du texte par le narrateur, d'un Thomas Mann devenu totem, devenu fétiche comme pour conjurer l'obscurité et, par détour, et en creux, le mal qui le ronge.

Car dans ce récit où l'instance narrative est un flux de pensée où les énonciations tremblent parfois, où la répétition creuse le sens, le nom de Thomas Mann miroite presque comme un mirage de maîtrise. Et si le narrateur reclus dans le village du Hardt tente d'entreprendre une étude sur « l'écrivain suprême », il le dit sans cesse tout en n'étant occupé qu'à en reporter l'écriture qui ne viendra qu'une fois libéré de la nécessité d'écrire pour conjurer la venue de la mère chasseresse jusqu'à lui. Ce procédé de conjuration (appel et rejet), on le retrouve dans la confession différée des circonstances de la mort de son ami, avec la même impossibilité à dire, à poser des mots, si simples pourtant, pour dénouer l'horreur, raconter l'indicible, et pourtant la même fièvre à vouloir se libérer de ce récit funeste quand plus rien ne le nécessite.

Thomas Mann n'est donc dans le livre qu'un spectre, une figure double du narrateur autant que repoussoir, et l'enjeu de la conjuration de son tendre ami disparu. Et si Thomas Mann est convoqué sous la figure classique de l'épithète homérique, avec le syntagme entêtant d'« écrivain suprême » accolé à son nom, la répétition ici, loin de nous porter à la pureté d'un ciel d'Arcadie, devient, dans le ressassement, le marqueur de la monomanie terrifiante de cet esprit replié sur lui-même et signale aussi dans ce même mouvement de répétition du nom adjectivé comme la recherche d'un repère au sein du maelström de sa dérive.

C'est cette même ambiguïté de rejet et d'affection qui touche la forêt si omniprésente dans le livre puisqu'elle forme à la fois l'environnement du narrateur, et ce depuis dix ans, mais aussi celui de la scène maudite de la mort de l'ami bien aimé en Calabre où la forêt prend des airs fantastiques. Dans l'hallucination de la langue, la diabolique progression de liane et de ronces et l'improbable confession finale font définitivement s'affirmer des présences plus lourdes et tranchantes. Quelque chose d'acide aussi à la Thomas Bernhardt se glisse dans ce récit dont les accents classiques, on le voit, ont toujours des échos trompeurs. L'écriture ne ressemble à rien d'autre qu'à ce dispositif vertigineux du refoulement et de la poursuite d'une vérité littéralement impensable. On progresse dans le dévoilement de l'histoire de ce meurtre dont on ne sait rien (si ce n'est que le narrateur est pris pour coupable sans qu'il ait pu s'en défendre, sans qu'il cherche à s'en défendre), on progresse dans cette histoire comme dans une forêt hantée. A chaque coup qui éclaircit la végétation et permet quelques pas, d'autres lianes et cactacées viennent prendre place et l'on se retrouve bien vite en plein milieu d'une véritable forêt d'angoisse.

C'est l'une des forces incroyables de ce livre que d'avoir réussi à faire surgir cette forêt autour du lecteur, par incidence mais de partout, dans le mycellium du récit, dans l'évocation du hameau sylvestre, dans les escapades des personnages dans cette nature qui accable puis devient source d'apaisement. On retrouve dans cette forêt une dimension dont le caractère mythologique est évacué mais qui se trouve dépositaire malgré tout d'une inquiétude archaïque. Les plus belles scènes se déroulent dans cette forêt, où les cris des hommes et des chiens se confondent en douleur, dans cette forêt où les arbres sont tantôt comme des présences inquiétantes puis, perçues par la grâce d'une rencontre, comme des forces de consolation. Par-delà des mythes, des bacchantes forestières s'y cachent peut-être prête à déchirer le faux-Orphée. le récit laisse dans la tête toutes ces sensations, avec au coeur ce « coeur humide et vert, lumineux et sombre » de la forêt.

Cet envoûtement ancestral de la forêt, l'implacable magie de la langue sont autant de raisons pour ne pas lâcher ces cent quarante-deux pages réussissant le tour de force de garder ce vertige et cette tension autour de la mort du compagnon du narrateur jusqu'à son improbable dévoilement. Sur le point de fermer Dans la forêt du hameau de Hardt, on rêve alors d'une phrase lointaine, passée par des forêts métamorphosées accueillant le lecteur au début de cet enfer intime : non lasciate ogni sperenza.

Lien : https://lucienraphmaj.wordpr..
Commenter  J’apprécie          80
Un évènement, traumatique, qui reste coincé comme une boule de poil au fond de la gorge et qui nous étouffe. C'est ce que vit le narrateur, coincé dans une torpeur qui nous raconte son histoire, le discours est cohérent mais en état de choc.
L'auteur nous fait ressentir par son écriture la difficulté de dire, ce poids lourd dans les tripes qui retient tout discours. Et c'est la force de ce livre, Grégory le Floch nous traine dans l'enfer du narrateur, on s'y attache, on éprouve une certaine compassion, et d'un autre côté il y a ce sentiment d'impatience car on attend que ces mots sortent, enfin, et qu'il nous raconte, ce qu'il s'est passé. Bref un livre que l'on dévore, happé par la trame et secoué par une écriture maitrisée, travaillée. Superbe premier roman.

Pour ceux qui aiment être remué par une histoire et un style.
Commenter  J’apprécie          60
LA FORET DES MAUX
Entrer dans ce roman c'est faire corps avec la forêt du hameau de Hardt
Une forêt épaisse, qui effraie
A apprivoiser
Très vite sa densité nous oppresse
On trébuche sur un sol abandonné, solitaire et en friche
On hésite à rebrousser chemin, à renoncer
L'acclimatation est ardue face à l'immensité du phrasé de cette forêt épaisse
Son écorce nous recouvre
Alors on s'enfonce sans s'arrêter
Dans l'obscurité toujours plus lourde de la forêt du hameau de Hardt
On comprend comment faire, comment avancer, comment ne plus hésiter, comment ne plus se retourner…
Un cri au loin nous effraie, nous attire, nous obsède
Il faudra aller jusqu'au bout pour savoir…
On atteint une route de Calabre
Des cactus monstrueux
Les jambes noires d'une femme
L'insupportable râle
Un appel glaçant
Une mère qui s'installe
La forêt intérieure de Christophe est en flammes
Son âme et son coeur au bord de l'asphyxie
Hanté par une violence inouïe, tapie et sourde
Mais dans la forêt de son être une mue vitale s'impose
Dans son soliloque répétitif il exhume les souvenirs et les mots pour dire l'indicible
Se libérer enfin de l'horreur qui le hante au fin fond de sa forêt intime…

Un thriller psychologique hors normes par sa forme, ses longues phrases infinies qui en un souffle haletant disent le tourment perçant qui ronge le narrateur.
Une vraie expérience littéraire, pour ceux qui aiment sortir de leur zone de confort.
Commenter  J’apprécie          10
Premier roman d'une maîtrise étouffante, Dans la forêt du hameau de Hardt absorbe le lecteur dans une prose sinueuse, syncopée pour mieux le mener aux confins de la paranoïa, du désir d'identification mimétique et surtout, peut-être de la culpabilité soigneusement entretenue par l'illusion de rédemption dont se révèle porteuse toute confession. Grégory le Floch parvient à dérouter en se tenant à la lisière des sylvestres broussailles mentales, clairières et fausses pistes, d'un narrateur aussi menteur que manipulé.
Lien : https://viduite.wordpress.co..
Commenter  J’apprécie          80
Oublier et se faire oublier : voilà l'objectif du narrateur du premier roman de Grégory le Floch lorsqu'il se réfugie dans un petit hameau à l'écart de tout. Hanté par la mort sanglante d'un ami, il se croit à l'abri dans l'obscurité de la forêt allemande. Mais un jour frappe à sa porte la mère du disparu, dont la présence fantomatique le contraindra à régler définitivement ses comptes avec le passé.
Sur cette trame de thriller revue par Thomas Bernhard ou Samuel Beckett, Grégory le Floch construit un roman oppressant dont la violence sourde exerce un pouvoir de fascination durable. Dans un soliloque fébrile et circulaire, son héros ne cesse de ressasser le drame, butant toujours sur son dénouement insoutenable et indicible. Au fil de ces répétitions, la mémoire et la parole se transforment en prisons mentales, impénétrables comme l'épaisse forêt qui entoure les protagonistes - jusqu'au haut-le-coeur final, qui s'impose autant comme une libération que comme une chute irrémédiable.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          40

Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Dehors, les cris continuaient et, alors que je compris qu’ils allaient me rendre définitivement fou, le courage de me suicider ayant disparu sous le vacarme, et que la croise avait fini par transformer mon corps en bombe de chair et de nerfs qui ne demandait qu’à exploser, je mis mes chaussures, les mains tremblantes, en regrettant de ne pas les mettre pour me rendre chez Maeva, et en n’osant pas les mettre pour retourner chez Richter-le-Bienveillant, lesquels, Maeva et Richter, auraient pu tous deux, à leur manière, me sauver à cet instant précis et calmer la crise qui s’aggravait et l’endiguer, car Maeva et Richter étaient les deux seules personnes au monde mues à mon égard par d’autres sentiments que la haine et la domination, mais, ce soir-là, les hurleurs, dehors, me firent perdre toute prudence et, croyant reconnaître des cris similaires à ceux que j’aurais pu crier moi-même, si j’avais pu crier, je finis de lacer mes chaussures et mis un manteau pour sortir et fermai la porte à clef et descendis les marches du perron pour non pas emprunter la route qui montait chez Richter et qui, comme une digue, protégeait le hameau de Hardt de cette horrible forêt, marquée partout ailleurs par la main de l’homme mais qui, ici et uniquement ici, dans cette portion de forêt qui jouxtait le hameau de Hardt, était abandonnée à son état le plus sauvage et le plus hostile à toute forme d’intelligence, et dans laquelle je pénétrai par un acte désespéré, le corps secoué de soubresauts et de frissons qu’on aurait pu attribuer à la fièvre, mais je n’avais pas de fièvre, j’avais même froid dans cette forêt glaciale et humide qui, même l’été, ne se réchauffait pas, et qui, l’hiver, donnait l’impression de se baigner dans un bain d’eau glacée.
Commenter  J’apprécie          30
La crise me jeta hors de chez moi, dit-il, alors que, depuis le matin, je marchais à grandes enjambées à travers les pièces du rez-de-chaussée, ne sachant quoi faire pour apaiser cette crise qui me venait, pourtant identique à toutes ces autres crises qui m’étaient déjà venues et qui s’étaient toujours annoncées par ce même état d’affolement et d’étouffement, me rendant incapable de rester tranquille, si bien que je marchais à grandes enjambées à travers les pièces du rez-de-chaussée de la maison que j’occupais alors, aux abords de cette forêt – la plus grande forêt du pays – dont je voyais, depuis chacune des fenêtres de la maison, l’orée si noire que je la soupçonnais, certains jours, non pas de provoquer la crise – car de cette crise, toujours identique depuis des années, je connaissais parfaitement l’origine, même si j’étais alors incapable de l’exprimer clairement à ceux qui m’entouraient – mais de la fortifier, de la vivifier au point de me jeter hors de chez moi tandis que, depuis la veille, je sentais monter cette crise qui allait me faire marcher à grandes enjambées, dès le lendemain, à travers les pièces du rez-de-chaussée de la maison, du salon jusqu’à la cuisine, scrutant avec inquiétude la forêt si noire sous ce ciel si bas, car ici le ciel est toujours bas, gris et sombre, avec en tête l’idée que mon corps, ou mon esprit, était, somme toute et malgré cette apparente et flagrante perturbation, réglé comme une horloge, comme on dit, car je parvenais à identifier plusieurs heures avant son apparition réelle les symptômes de la crise – difficulté respiratoire, agitation des mains, sueurs, agacement, voire exaspération, à propos de choses qui n’en valaient pas la peine -, symptômes qui s’abattaient sur moi, pour enclencher, dans un tic-tac qui finissait par m’étouffer, un compte à rebours au terme duquel je n’entrevoyais plus d’autre solution que celle de quitter ma maison, littéralement jeté hors de chez moi, pour tenter, encore une fois, de trouver de l’aide chez Richter, l’homme qui habitait l’une des maisons du hameau de Hardt, et chez qui je me précipitais chaque fois que la crise atteignait son point culminant.
Commenter  J’apprécie          20
mpatient d’arriver au sommet de cette route qui montait vers la maison de Richter, la maison du hameau de Hardt la plus en hauteur, j’enfouis plus profondément encore mes mains dans mes poches, sentant passer dans mes poumons un air de moins en moins lourd et de moins en moins poisseux, comme si là-haut, du fait de l’altitude et d’une pression atmosphérique différentes de celles de là où j’habitais, en contrebas du hameau de Hardt, l’air, devenu plus pur, se bonifiait sous l’effet de quelque conjoncture climatique, me faisant échapper, pour le temps de ma fuite chez Richter, à l’horrible climat auquel je ne m’étais, malgré les années, jamais habitué et que je subissais comme le plus terrible des châtiments de ce qui s’était passé et qui m’avait amené à chercher ici un refuge à l’atrocité des hommes, ou du moins de certains d’entre eux, qui m’avaient pourchassé sans relâche depuis ce qui s’était passé, là-bas, en Calabre, événement que je ne parvenais pas à oublier et qui me jetait hors de chez moi, littéralement, quand le souvenir de ce qui s’était passé se changeait en crise et qu’il n’y avait plus d’autre solution, malgré toutes les dispositions que j’avais prises en me sauvant de Paris et en quittant la France – et de fait ceux qui, peu nombreux après ce qui s’était passé en Calabre, acceptaient encore d’être vus en ma compagnie, devenue insupportable aux autres – pour m’installer dans ce hameau de Hardt, dont la géographie isolée et le peu d’infrastructure routière m’avaient semblé le cadre idéal pour un fugitif en quête de paix et d’anonymat.
Commenter  J’apprécie          20
Le bourgeois a une peur irrationnelle de la pauvreté, c'est ce que j'ai compris au contact d'Anthony, le bourgeois ne connait pas la pauvreté mais il la sent physiquement car la pauvreté l'obsède et révèle son visage grimaçant derrière chaque billet, chaque voiture, chaque voyage, dîner, appartement, tableau, service à thé, affolant ainsi le bourgeois - moi- qui ne trouve d'autre solution pour continuer à vivre sa vie de bourgeois que de cacher le visage grimaçant de la pauvreté derrière d'autres billets, d'autres voitures, d'autres voyages, dîners, appartements, tableaux, services à thé, mais Anthony, lui, était l'aristocrate dans toute sa splendeur, comme on dit, méprisant la pauvreté et saisissant la pauvreté à deux mains, s'il le fallait, pour détruire la pauvreté et détruire l'idée de pauvreté, pendant qu'il se précipitait vers un avenir avec lequel il semblait avoir conclu un pacte tant il s'y jetait avec une assurance dont moi, calfeutré dans mon appartement de Paris, j'etais incapable.
Commenter  J’apprécie          20
C’est exactement cela, dit-il, parler reviendrait à mourir, car parler signifierait revivre cet instant, dans ce désert de cactus, sous cette chaleur, parler, c’était revoir encore une fois cette femme allongée sur un carton, c’était revoir Anthony, le corps inerte, et les mots qu’il faudrait bien trouver pour raconter ce qui s’était passé - si jamais j’en trouvais d’assez laids, d’assez terribles pour décrire ce qui s’était passé -, ces mots me tueraient non pas littéralement, je l’ai dit, mais ils me tueraient quand même définitivement.
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Grégory Le Floch (13) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Grégory Le Floch
Avec Catherine Cusset, Lydie Salvayre, Grégory le Floch & Jakuta Alikavazovic Animé par Olivia Gesbert, rédactrice en chef de la NRF
Quatre critiques de la Nouvelle Revue Française, la prestigieuse revue littéraire de Gallimard, discutent ensemble de livres récemment parus. Libres de les avoir aimés ou pas aimés, ces écrivains, que vous connaissez à travers leurs livres, se retrouvent sur la scène de la Maison de la Poésie pour partager avec vous une expérience de lecteurs, leurs enthousiasmes ou leurs réserves, mais aussi un point de vue sur la littérature d'aujourd'hui. Comment un livre rencontre-t-il son époque ? Dans quelle histoire littéraire s'inscrit-il ? Cette lecture les a-t-elle transformés ? Ont-ils été touchés, convaincus par le style et les partis pris esthétiques de l'auteur ? Et vous ?
Au cours de cette soirée il devrait être question de Triste tigre de Neige Sinno (P.O.L.) ; American Mother de Colum McCann (Belfond), le murmure de Christian Bobin (Gallimard) ; le banquet des Empouses de Olga Tokarczuk (Noir sur Blanc).
À lire – Catherine Cusset, La définition du bonheur, Gallimard, 2021. Lydie Salvayre, Depuis toujours nous aimons les dimanches, le Seuil, 2024. Grégory le Floch, Éloge de la plage, Payot et Rivages, 2023. Jakuta Alikavazovic, Comme un ciel en nous, Coll. « Ma nuit au musée », Stock 2021.
Lumière par Valérie Allouche Son par Adrien Vicherat Direction technique par Guillaume Parra Captation par Claire Jarlan
+ Lire la suite
autres livres classés : littérature expérimentaleVoir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten



Lecteurs (54) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (2 - littérature francophone )

Françoise Sagan : "Le miroir ***"

brisé
fendu
égaré
perdu

20 questions
3671 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature française , littérature francophoneCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..