Dans
le chemin des livresPhilippe le Guillou, écrivain, revient sur sa découverte des livres, des écrivains, des apports de chacun, de cette soif inextinguible qu'il connut au tréfonds de la Bretagne occidentale.
Le lecteur le suit dans son cheminement livresque, dans un petit village breton, le Faou, pittoresque gris en feu, à partir de ses 17 ans jusqu'à la publication de son premier livre. « Je ne connaissais encore vraiment aucun écrivain » dit-il mais « il remâchait quelques vers de Rimbaud, quelques aphorismes de Nietzche » dans ses balades solitaires comme le faisait son père, dans une région propice à la rêverie et au silence, dans une époque pourtant si tumultueuse.
Philippe le Guillou offre au lecteur un panorama magnifique, si pressant à la rêverie, au silence, aux balades, dans cette région dans laquelle il a grandi.
Le suicide
De Montherlant vient émouvoir ce jeune homme de 13 ans à qui on avait appris à cacher ses émotions.
Montherlant, ensuite
Homère,
Gide, Gracq, viennent ensuite lui tenir compagnie.
Patrick Grainville avec qui il noue une relation qui perdurera dans le temps.
Les livres l'ont aidé, lui ont insufflé l'envie, l'ont interpellé, et lui ont « permis de survivre à cette présence à nulle autre pareille que dispensait la littérature ».
Quel bel hommage, il rend à la littérature, au pouvoir qu'elle a !
A lire et à relire !