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4,07

sur 476 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Une deuxième aventure de Mehrlicht, Dossantos et Latour sur les traces de l'Empoisonneuse !

Mon avis :

C'est avec un plaisir non dissimulable que je retrouve notre team de choc, le capitaine Mehrlicht et les lieutenants Dossantos et Latour. Comme je le soulignais dans le premier opus "L'heure des fous" il est rare que je m'attache à autant de personnages principaux et en si grand nombre et ce trio est fort séduisant.

Mehrlicht appelé aussi le batracien, coasse, a la peau jaune ou verte selon le moment, les dents oranges, plutôt de la vieille école. Son langage parfois incompréhensible pour les plus jeunes est vraiment cocasse et c'est sûrement ce côté vieux briscard que j'aime tant retrouver dans mes lectures. Son livre de chevet : l'encyclopédie Larousse. Dossantos avec un T - vous comprendrez pourquoi - est un jeune lieutenant qui connaît le code pénal sur le bout des doigts, il peut réciter sans sourciller chaque article correspondant à l'infraction commise. Il en use d'ailleurs avec générosité au grand dam du premier quidam. Son livre de chevet à n'en pas douter : le code de procédure pénale. Latour quant à elle doit bien composer avec le côté vieux jeu de son capitaine et le côté répressif de son partenaire. Elle tempère avec force mais sait user de douceur si nécessaire. Son livre de chevet : le Monde Diplo'.

Si je vous parle des lectures de nos amis c'est qu'en plus d'une série de crimes dont l'Empoisonneuse en est l'investigatrice, se trouve en parallèle l'histoire d'un collectionneur passionné par les livres anciens et qui en a fait son métier. Il conseille des personnalités en vue de leur apporter une certaine sympathie électorale. Un politicien qui lit des oeuvres à caractère social ne peut qu'être bien vu par la population.

La plume de l'auteur est toujours aussi originale, drôle et intéressante. Ses comparaisons animales ou physiques en général sont vraiment truculentes,"Le zombie plongea son regard morne dans celui du batracien". Les expressions qu'il prête à Mehrlicht ajoutent un effet comique fort distrayant, "Et tu crois que je vais couper dans la pommade comme un poireau ? C'est ça ?" ; "Toi, t'es pas là pour t'en payer une brosse [...], alors qu'est-ce que tu goupines ?"

Mais ne vous y trompez pas les côtés burlesques sont là pour équilibrer le côté dramatique, car ce n'est pas la vie en rose non plus. Malgré des scènes à vous décoller la rétine l'auteur nous offre une multitude d'ocytocines, cette hormone à l'origine de cette sensation de bien être et d'apaisement, de confiance et d'optimisme qui nous plonge dans un état de tendre affection.
Lien : http://the-love-book.eklablo..
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Un super polar qui se déroule dans le milieu des SDF. Une belle écriture fluide et dynamique qui nous entraine à vive allure de rebondissements en rebondissements dans les méandres des sans domiciles de la capitale française. Un sujet innovant et une enquête policière qui vaut d'être suivie avec attention en se glissant dans les pas de policiers haut en couleurs. du capitaine Mehrlicht adepte des répliques d'Audiard, au psychorigide du code pénal et du respect de la loi, le lieutenant Dossantos, le lieutenant Sophie Latour et le lieutenant stagiaire Ménard, souffre-douleur du capitaine..... Pour un premier roman c'est un coup de maitre. Hâte de lire les autres opus : "le jour des morts" et le petit dernier "Sans pitié ni remords"
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"L'heure des fous" est un des meilleurs thrillers que j'ai lus et "le jour des morts" est clairement à la hauteur !

Une excellente intrigue, des personnages bien dessinés sans être caricaturaux.

Efficace et savoureux.

J'irais même jusqu'à dire qu'on s'approche de la qualité d'une Fred Vargas! C'est dire ...
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Je retrouve avec plaisir le capitaine Mehrlicht et sa brigade un peu spéciale. Sans oublier son vieil ami hospitalisé en oncologie avec qui il fait toujours des farces, celle qui ouvre le roman est truculente.

Dans cette nouvelle enquête, il est également question de livres rares, de ces premières éditions qui coûtent des milliers d'euros et du business que cela engendre.

Latour cherche toujours à faire régulariser son ami sans-papier, et Dossantos va devoir renouer avec d'anciennes amitiés d'extrême droite pour l'aider.

Le stagiaire, cette fois-ci, est plutôt imbuvable. Comme le disait si bien Jacques Brel (dont les chansons sont devenus les sonneries du téléphone du capitaine, remplaçant Audiard) : Beau, beau, beau et con à la fois…..

Encore une fois, je me suis régalée. J'ai maintenant hâte de découvrir la troisième aventure de cette brigade.

L'image que je retiendrai :

Celle des sonneries de téléphone toujours à-propos, sur des airs de Brel dans ce volume.
Lien : http://alexmotamots.wordpres..
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J'ai particulièrement apprécié retrouver les personnages du précédent roman, ils ont tous leur personnalité et sont vraiment attachants.
Dans ce dernier opus on assiste à une chasse aux sorcières, "l'empoisonneuse" est redoutable et efficace, l'enquête va devoir l'être tout autant pourtant ce n'est pas chose facile, les éléments sont minces...
La fine équipe de flics va se voir coller un stagiaire particulier et il va bien épicer le tout, j'ai particulièrement apprécié ces moments-là.
Un bon moment de lecture avec ses coups de speed, parfois de la douleur et des meurtres !!
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Que j'aime cet auteur, une nouvelle façon d'écrire des polars, ça pourrait être du Simenon, mais c'est tellement plus drôle, furieusement moderne. le capitaine Mehrlicht et son équipe nous trimballent à travers l'intrigue, et on aime ça.
Perso j'adore !
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"Quel plaisir de retrouver Mehrlicht et son équipe pour un nouveau livre ! le précédent m'avait enchanté. Je découvrais la plume de Nicolas Lebel dont j'entendais tant parler. Et pour cause car son écriture est délicieuse. Elle est maîtrisée, elle sonne à merveille à mes oreilles."
"Je ne peux que vous recommander de le lire si vous avez lu le précédent "L'Heure des fous". L'humour de Nicolas Lebel et donc de son personnage Mehrlicht est là pour notre plus grand bonheur. L'écriture est sublime, c'est une merveille."
Lien : https://leslecturesdamandine..
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A chaque fois que je tourne la dernière page d'un bon livre qui m'a plu, je me demande comment je vais faire pour survivre et passer à autre chose... Non sérieusement, on s'attache aux personnages, on fait partie d'eux, de leur enquête, de l'intrigue, et puis tout s'arrête et on doit passer à autre chose... C'est dur quand même la vie de lecteur!
Quelques jours après avoir terminé L'heure des fous de Nicolas Lebel, j'ai poursuivi l'aventure avec le Capitaine Mehrlicht et son équipe, et j'ai englouti le deuxième opus de la série avec le jour des Morts dont je vais vous parler maintenant.

Récapitulons...

L'heure des morts, c'est l'histoire d'un meurtre, commis au sein du service d'oncologie de l'hôpital Saint-Antoine à Paris. Nous avons déjà rendu visite à Jacques dans ce service, dans le précédent opus. Jacques, c'est un ancien flic de l'équipe de Mehrlicht, il est atteint d'un cancer virulent et il y est soigné depuis plusieurs mois. C'est donc dans cette unité de soins qu'est retrouvé mort un autre cancereux. Pas étonnant qu'il y ait des morts dans ce type de service me direz-vous, sauf que voilà, selon les premières constatations du médecin, des policiers et du légiste, il ne serait pas mort de maladie mais d'un empoisonnement! Qui a donc bien pu assassiner cet homme à la vie tranquille et sans histoire? C'est ce que va essayer de découvrir Mehrlicht, commissaire d'un petit commissariat de Paris, célèbre bougon toujours en train de râler, s'indigner, martyriser ses stagiaires qu'il vomit (il le dit lui-même) pour leur apprendre la dure réalité du métier. A l'aide de sa fidèle équipe, il va mener des investigations pour arrêter l'Empoisonneuse : le lieutenant Dossantos, véritable puits de connaissances juridiques qui connaît les moindres articles du Code Civil par coeur et qui ne cesse de les rabâcher dès que la situation le nécessite; Latour, seule femme de l'équipe qui s'impose de plus en plus face à son chef macho qui la verrait bien plutôt derrière les fourneaux que dans un uniforme de police; et Guillaume, le nouveau stagiaire au physique d'Apollon, fils d'un éminent politicien qui a su jouer de ses pistons et de magouilles pour propulser son fils en plein coeur d'une des plus grosses enquêtes de ce petite commissariat. L'enquête piétinera longtemps, trop longtemps au goût de Matiblout le grand chef, qui sera, au fur et à mesure de la découverte des multiples cadavres, des multiples ramifications mystérieuses, au bord de l'implosion, ne dormant plus que par bribes dans son bureau, harcelant Mehrlicht et son équipe par téléphone pour connaître les moindres avancées de l'enquête... L'histoire nous mènera à Paris, dans un petit village du Limousin apparemment sans histoire, où nous découvrirons de vieilles rancoeurs bien tenaces qui ont encore des conséquences à l'heure actuelle.

Ce que j'en pense...

Encore une fois, Nicolas Lebel a su conquerir mon coeur de lectrice passionnée par les polars. Parce que c'est un vrai bon polar qu'il nous sert ici . On y retrouve tous les ingrédients qui font qu'un livre du genre réussi à captiver un lectorat : équipe de flics hors norme, atmosphère sombre, enquête aux multiples ficelles et rebondissements, hécatombe de cadavres ...

Ça commence d'abord par une petite équipe de flics aux caractères très différents qui donnent une impression de patchwork : rien ne va ensemble, tout est dépareillé, mais ça forme un tout, et ça fonctionne vachement bien. Aucun personnage ne sera sous exploité, chacun d'entre eux occupe une place de choix au sein de l'enquête; même si Mehrlicht est LE personnage principal de part sa fonction et son caractère exubérant, l'auteur a su trouver une place importante et a su mettre en avant chaque membre de l'équipe, avec leurs qualités et leurs défauts, si bien qu'on ne sent pas vraiment de rapport hiérarchique entre eux, bon, sauf pour le stagiaire qui en prend pour son grade, mais cette fois-ci, c'est mérité! le fait que la personnalité des différents protagonistes soit si bien exploitée permet de mieux les connaître, et donc de les trouver attachants, de vivre leurs émotions en même temps qu'eux, avec leurs bonheurs et leurs galères.

Atmosphère, atmosphère!

L'histoire se déroule fin octobre-début novembre, en pleine période de la Toussaint et d'Halloween. Mis à part la truculente scène de Jacques qui fête dignement Halloween déguisé en fantôme en semant la terreur dans le service d'oncologie, l'atmosphère est grise et pesante. Une pluie sans discontinu s'abat sur Paris, l'auteur nous parle régulièrement des caprices de la météo, et cela renforce notre sentiment de malaise qui nous colle à la peau, comme cette pluie incessante qui ne cessera de tomber sur les personnages.

Tout est une question de style...

Le récit est dynamique, les rebondissements sont nombreux et chaque nouvelle découverte des nombreux cadavres semés sur la route par l'Empoisonneuse crée un nouvel élan dans l'enquête et je ne me suis pas ennuyée à un seul moment durant ma lecture, c'est assez rare chez moi pour que je le dise! L'écriture de Nicolas est audacieuse, l'auteur est libéré des contraintes de l'écriture, il se plaît à bousculer le lecteur (trop) habitué aux écritures conventionnelles qui, je l'avoue, m'ennuient à mourir. Les dialogues sont nombreux, entrecoupés de quelques descriptions qui ne prennent pas trop de place inutile dans le récit, on est régulièrement coupés dans notre lecture par la sonnerie de téléphone de Mehrlicht qui, loin d'être conventionnelle, nous fait réviser nos classiques avec une chanson différente de Jacques Brel à chaque nouvel appel... Chaque partie du livre est un nouveau jour de l'enquête et j'apprécie ce découpage sous forme de journal, d'autant plus que l'importante longueur des chapitres donne un sentiment d'action permanente, qui laisse peu de répit aussi bien aux enquêteurs qu'au lecteur qui se dit "allez, encore une page!".

L'histoire est ancrée dans la réalité, les politiques véreux usent de leur pouvoir pour dissimuler leur fortune, pour pistonner des proches, on y retrouve aussi le rapport conflictuel entre les médias et la police ("là où il y a du sang, il y a de l'encre" dixit l'auteur au début du livre).

Mes sentiments se sont bousculés tout au long de ma lecture, passant tour à tour d'une franche rigolade lors de ma lecture de certaines scènes à des moments où j'ai eu la gorge serrée. Les moments tordants sont nombreux et c'est surtout à Mehrlicht et à sa répartie qu'on doit ces moments de légèreté.

Le mot de la fin...

Je ferme ce livre avec le coeur lourd, en me disant qu'il va falloir que j'enchaîne fissa avec le troisième parce que les personnages me manquent déjà!

Bref, voilà mon deuxième coup de coeur du mois d'août!
Lien : https://anaisseriallectrice...
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J'ai lu ce livre pour deux raisons : il faisait partie d'une lecture commune sur un groupe FB et sachant que j'avais adoré le premier, je ne pouvais pas passer à côté du second !
De plus, je tiens à remercier l'auteur car j'étais dans une période de panne livresque et chroniqueste (ça se dit ? Non ? Bah tant pis ! :p) : je n'arrivais plus à lire ni à écrire de chroniques... et j'ai dévoré le jour des morts en moins de 48h... Un Nicolas Lebel et ça repart ! ^^

Comme dans L'heure des fous, j'ai adoré l'écriture de l'auteur, toujours aussi agréable, légère, fluide et captivante. Son livre est divisé en quatre parties qui elles-mêmes vivent au rythme des jours qui passent. D'ailleurs, dès qu'une nouvelle journée commence, la date est automatiquement suivie d'un petit proverbe qui ne pourrais mieux s'y intégrer.

Ici, Nicolas Lebel nous entraine avec brio sur la piste de l'Empoisonneuse, sur un fond de Jacques Brel en passant par la Seconde Guerre Mondiale et en surfant sur le pouvoir des médias et d'Internet auprès du public lors d'évènements graves.

J'ai été plus qu'enchantée de retrouver notre trio policier avec le capitaine Mehrlicht et ses lieutenants. le petit homme à tête de grenouille est toujours aussi intéressant et amusant à suivre. Ici, on lui découvre néanmoins un côté plus humain. Mais Mehrlicht reste Mehrlicht, un homme aux remarques franches, aux expression forts amusantes pour nous mais pas toujours compréhensibles, sadique avec les stagiaires, très cultivé mais pas moderne, très porté sur la Gitane et la boisson...

Dossantos - avec un t (vous comprendrez en lisant) - est toujours égal à lui-même : droit dans ses bottes (peut-être trop même), encyclopédie vivante du code pénal, amateur de séries et de films et prêt à tout pour aider sa jolie collègue rousse. Dans ce tome, son passé va néanmoins commencer à le rattraper...

Latour est ici peut-être un peu plus mise en avant que dans le tome précédent et elle aussi a un petit (gros) souci à régler en parallèle à l'enquête. Sans compter qu'elle doit composer avec le côté machiste de son capitaine et celui, psychorigide, de Dossantos.

Un nouveau stagiaire fait son entrée : Guillaume Lagnac. C'est un jeune homme d'une extraordinaire beauté et de bonne famille (entendez par là pistonné). Il a tout pour plaire ! Seulement...

J'ai aussi beaucoup aimé les personnages des trois soeurs qui m'ont tout de suite fait penser aux Moires que l'on peut voir dans le dessin animé Hercules de Disney. Mais je ne vous en dirais pas plus pour vous laisser découvrir par vous-même. ;-)

J'ai également adoré les différentes références de Nicolas Lebel dans ce livre, comme autant d'allusions lâchées (mais pas au hasard) :
~~> Celle du Mans. Ça m'a énormément fait plaisir, étant donné que je suis d'origine mancelle. ^^
~~> "T'as les guiboles en pâté de foie."
J'ai sacrément rigolé à cette phrase qui m'a fait penser à mon frère (moins de 10 ans à l'époque), une journée où l'on faisait du vélo. Je le vois encore en train de dire à ma mère : "Maman, j'ai les jambes en pâté de foie." avant de faire une chute de tension (oui bon ça c'est moins drôle). Depuis, je n'avais jamais entendu personne d'autre employer cette expression (et mon frère va avoir 27 ans le mois prochain)...
~~> L'allusion aux livres voyageurs est sympathique aussi et surtout sacrément d'actualité.
~~> Sans oublier Gangnam Style... Ah... Cette chanson fut un sacré buzz médiatique, mais je pense néanmoins qu'elle a fait du tort à la musique asiatique en général car les gens n'y connaissant rien l'on directement stigmatisée... Mais perso je m'en fous, j'adore cette chanson. "Oppa Gangnam Style !"

En résumé, un second livre que j'ai autant adoré que le premier, voire peut-être plus. L'enquête policière est toujours présente, les cadavres aussi, la documentation impressionnante, mais le tout est un peu allégé une une touche d'humour Mehrlichtiesque qui a tout pour plaire. Je ne peux que vous recommander de vous jeter sur les livres de Nicolas Lebel qui a, selon moi, un très bel avenir en tant qu'auteur.
J'ai hâte de lire Sans pitié, ni remords... ^^
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20/20 rien à dire, rien à ajouter. C'est un Paris-Brest fait par Lenotre, un foie gras de Bocuse. Parfait jusqu'au point, la virgule : il ne faut surtout surtout pas passé à coté de TOUS les livres de cet auteur.
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