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3,84

sur 256 notes
oyez, oyez, braves gens ! Apprêtez vous à être esbaudis par ce livre totalement déjanté !
L'histoire de Jeanne d'Arc revu et corrigé avec des situations et des dialogues plus que savoureux !
Un mélange d'ancien français et de verlan qui dépoussière l'histoire de France avec un brin d'aventure style Seigneur des anneaux.
Un pur délice, une grosse marrade en perspective, un ovni à ne rater sous aucun prétexte !!
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Lecture pour les 68premieresfois.

Fantaisies guerilleres de Guillaume Lebrun.

En ce qui me concerne, cette revisite fantaisiste de l'histoire de France s'avère être fastidieuse. . La cause en est tout simplement la forme du langage employé par l'auteur. Je n'ai aucun plaisir à la lire alors j'arrête à la page 75 !

Lecture abandonée
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Commencer l'année avec un excellent livre, écriture virevoltante, bourré de références hilarantes, qui ravira les amateur-ices de références historiques et litteraires, d'aventures échevelées, d'héroïnes badass, d'imagination débridée, etc...
Bref un très bon moment de lecture
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Chronique d'un abandon

Avec cette couverture aguichante, un résumé alléchant et une histoire revue et corrigée de l'un des épisodes marquants de notre histoire, ce livre avait tout pour me plaire.

Il en fut tout autrement. Là où certains y voient du génie, de l'inventivité et un ton subversif, je n'y ai vu qu'une cacophonie linguistique. Mélangez le vieux français et anglicisme m'a piqué les yeux rendant ma lecture indigeste.

J'estime qu'être obligée de se concentrer pour tenter de s'y retrouver dans cette histoire était une tâche hardue. le récit n'étant aucunement fluide j'ai décidé de refermer définitivement ce livre encensé par la critique.

Par ailleurs, réécrire l'histoire à sa sauce est-ce bien nécessaire ? L'histoire se suffit à elle-même et n'a pas besoin d'être réinventée surtout Jeanne d'Arc !

Bref au suivant !

Lecture faite dans le cadre des @68premieresfois

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J'attendais avec impatience que ce roman soit disponible dans ma bibliothèque, alléchée par les critiques et le résumé.…
Il avait tout pour me plaire : roman historique, ton décalé, humour, originalité, narration intéressante…
Et je suis déçue… de moi même ! Je n'ai pas adhéré, pas pu continuer après 50 pages environ. J'ai pourtant persisté, mais j'ai trouvé le début laborieux. Aurais-je dû insister ?
Tant pis pour moi, tant mieux pour les lecteurs ravis, c'était prometteur. Peut-être que j'y reviendrai un autre jour ?
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Appâtée par la librairie de ma ville, j'ai décidé de tenter l'expérience et ô joie, ma médiathèque préférée en avait fait l'acquisition et la présentait dans ses nouveautés !
Je me suis jetée dessus et je n'ai pas regretté.. pendant 200 pages.. après c'est une autre histoire !

Un vrai plaisir et de grand fous rires m'ont surprise à plusieurs occasions, ce vieux François mêlé à l'english, les fuckeries succédant aux icelui et icelle et mienne ajoutés aux dummeries de cette pourcelle !
Quelle inventivité et quelle vitalité dans ce vocabulaire neuf et vieillot à la fois, nous rappelant les cours de français du moyen age et la fabrication de l'anglais à partir du français ! Vraiment ,parfait !
Ajoutez à cela une bonne dose de me too et de wokisme à vous en faire péter la sousventrière, les mots de Gargantua et ceux d'un anglais châtié venant ajouter à vos sourires pincés, un bon rire gras!et puis soudain, il m'a échappé, ce roman dont je faisais la publicité autour de moi, je crois que la «  fantasy » m'a perdue !
Autant, sans doute un reste de catéchisme et d'histoire de France racontée aux enfants m'a fait accepter les visions de Dame Yo et la pourcelle Jehanne, autant l'arrivée d'Abdul et des autres du même acabit m'a laissée en chemin… définitivement et j'en suis encore toute ésbaubie !

Et c'est grand dommage car les recherches de l'auteur ont en effet insisté sur l'existence et l'importance de Yolande d'Aragon, mère de Marie d'Anjou, future reine de France, épouse de Charles VII, le roi qui avec l'aide de Jeanne d'Arc a bouté les Anglois hors de France, sur la rivalité avec Ysabeau de Bavière, laissant en arrière plan leurs époux falots.

Ce fut tout de même une belle découverte et j'en garderai un merveilleux souvenir et un sourire persistant à l'image de Jehanne d'Arc n'était pas nommée la pucelle mais la pourcelle !! un clin d'oeil à la révision de notre histoire qu'il ne faut pas manquer !
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J'ai lu Fantaisies Guérillères, de Guillaume Lebrun, et…j'ai l'impression d'être passé complètement à côté / que ça n'est pas DU TOUT pour moi ; j'ai eu impression de lire des pages sans être touché/attrapé, d'assister à une surenchère de démesure et de wtf qui me laissait complètement froid… ^^'
Le pitch de départ est assez intéressant : en très résumé, une noble blasée des convenances décide d'élever des petites « Jehanne » pour faire de l'une d'entre elles une championne/élue/prophétesse et s'en servir pour ses propres objectifs persos.
Il y a des choses qui auraient pu me parler, à commencer par ce personnage de noble, Yolande, en roue libre complète, qui n'en a rien à cirer de la religion ou de l'étiquette ou du respect ou de la noblesse, et qui maintient juste un minimum d'apparences hypocrites pour se permettre de faire ce qui lui chante ; et qui amène avec elle pas mal de réflexions sur le patriarcat et la religion.
Mais je n'ai pas été du tout réceptif au style, trop foutraque pour moi, pas du tout mon style d'humour ; et la direction que prend l'histoire, environ à partir de la moitié, ne m'a pas du tout convaincu. Sur les derniers chapitres, je n'avais aucun affect ni pour les événements ni pour les personnages, et je me contentais de tourner les pages en attendant la fin ^^'
Bref, pas pour moi !
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La guerre de 100 ans se traînant péniblement, Yolande d'Aragon décide d'accélérer la prophétie annonçant la venue de celle qui délivrera le royaume de France des infuences étrangères, la célèbre Jeanne d'Arc. Avec l'aide d'une dizaine de chevaliers elle monte une école afin d'enseigner à quelques jeunes filles de basse extraction vont apprendre plein de choses, de la manière de parler au maniement des armes.

J'ai lu ce livre dans le cadre d'un rencontre organisée par ma bibliotheque: Bibliothèque Sorbier #mamygeek. Rencontre avec l'auteur décidément aussi sympathique que ce premier livre déjanté.

Passé les premiers moments de déchiffrage du langage utilisé (entre français moderne et ancien, argot, langue étrangère et même mots inventés, un melting-pot surprenant et qui annonce du lourd), on plonge facilement dans ce roman historique.

Certes l'histoire de Jeanne est plutôt connue, mais elle est pourtant racontée ici de façon iconoclaste et rock au possible.

Le personnage central est la duchesse Yolande (dite yo) d'Aragon qui n'hésite ni à trucider ceux qui seraient sur son chemin ni à user de tous les moyens possibles pour atteindre son but.

La petite Jehanne, aussi irrévérencieuse que possible est aussi une des conteuse de l'histoire. J'ai adoré son sens de la répartie, son homosexualité débridée, mais également sa férocité.

Force est de reconnaître que l'auteur s'est vraiment fait plaisir et ça se sent. Il y a des moments de pure drôlerie, tels la lettre d'amour que Jehanne envoie à Yolande qui est une réécriture d'un tube de Céline Dion.

À lire absolument si vous aimez les personnages drôles, l'humour noir et les périodes historiques.


https://www.facebook.com/unhiboudanslabibliotheque

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Vous laisserez-vous  « mythographier » et emporter par cette épopée bien peu catholique ?

Vous connaissez Jeanne d'Arc ? Mais pas Jehanne la 12e, future guérillère de choc, dodue, saphique et un tantinet cannibale ! Vous connaissez Yolande d'Aragon ? Mais pas « Yo », autrice d'un petit 𝑇𝑟𝑎𝑖𝑡𝑒́ 𝑑𝑒𝑠 𝑓𝑒𝑚𝑚𝑒𝑠 𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒𝑠 et affligée d'appartenir au « camp des big loosers ». C'est d'ailleurs ce qui la conduira à se dévouer corps et âme « au façonnement d'une jeune Guérillère » apte à « bouter sans faillir les Englishes et leurs sales faces pustuleuses hors du royaume » conformément à la « Grande Prophétie (qui) annonce que le royaume sera sauvé par une bielle et vaillante et vierge Guérillère ». Pour cela, « Yo » recrute quinze jeunes filles, toutes rebaptisées Jehanne (de 1 à 15) et leur prépare un programme d'études aux petits oignons pour sauver le royaume en péril. Vous l'avez compris, Guillaume Lebrun revisite, dans son premier roman, l'histoire de France du début du XVe siècle dans une « langue… parfaitement accessible à la comprenette si on prend la peine de tendre l'oreille. »

L'auteur s'amuse avec l'Histoire de France et avec la langue et il crée par là-même une uchronie singulière en son genre. Il fait alterner les voix de Yolande et Jehanne qui usent toutes deux d'une langue assez similaire truffée de mots d'argot, de vieux français, d'expressions anglaises plus modernes et de néologismes souvent pittoresques.

L'excentricité et l'insolence ne m'ont pas gênée. Je me suis vite laissée emporter par le côté décalé. En revanche, mon intérêt s'est quelque peu émoussé vers la fin. Certains passages m'ont paru longuets, notamment le combat épique final, trop sanguinolent et visqueux à mon goût. Ma lecture a perdu de son intérêt en basculant de l'Histoire vers la SF. Je comprends que les spécialistes de Tolkien, Lovecraft & Cie aient apprécié mais n'étant pas adepte du genre, le récit a fini par perdre, pour moi, de sa saveur. Les chansons de Marie-Claudette Charlemagne dans lesquelles on reconnaît évidemment la voix de Céline Dion (dont je ne suis pas vraiment fan non plus) ne m'ont pas davantage convaincue. Mon impression générale est donc quelque peu mitigée. Je reconnais la plume inventive et talentueuse mais je suis plus réservée sur le côté un peu fourre-tout du contenu.
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Quel livre rare et quelle drôlerie !

Pour qui a le goût du vieux français (remanié en franglais, rêvé plus que reproduit), pour qui a le dégoût des Englishes "et leur sales faces pustuleuses", pour qui veut lire autre chose que l'arrachement à sa condition sociale miséreuse par les livres (Annie Ernaux, Constance Debré, etc.), pour qui enfin aime la rareté et le pas de côté, alors voilà un foutrement bien déluré bouquin !
On lit d'abord l'histoire de Jeanne d'Arc, puis une sorte de délire situé quelque part entre "Le seigneur des anneaux" et "Les visiteurs" tout cela entrecoupé de scènes lesbiennes plus comiques qu'invitantes, et l'on se dit que ce Guillaume Brun est bien libre et bien joyeux. On se dit même qu'il aura un peu manqué l'occasion d'écrire autre chose qu'un canular et un pastiche et qu'il aurait pu donner à son livre un tour plus subtil. Nul doute qu'il en avait les capacités.
On aurait mis 5 étoiles s'il ne s'était pas un peu perdu dans le dernier quart, et s'il avait pris son talent un peu plus au sérieux.

Mais enfin, quelle rigolade !
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