Je ne peux pas dire qu'avant mon accident, je ne me mettais jamais à la fenêtre. Mais ce n'était alors qu'à deux moments de la journée, et encore de manière assez brève.
Le matin, je me redressais, je rejetais vivement mes draps, je sautais sur la plancher, j'enfilais ou je n'enfilais même pas mes pantoufles, j'ouvrais la porte de ma chambre (la fenêtre de cette chambre ne m'intéresse pas, elle donne sur une cour intérieure, étroite, sombre, un puits), je trav...
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